"Clarifiez la vérité intégralement, ayez la pensée droite pour éliminer la perversité, apportez le salut aux êtres, préservez résolument la Loi" (La Grande Loi est indestructible).



Surmonter la tentation de l'éveil sur un mauvais chemin : la Persécution dans les hôpitaux psychiatriques et la torture brutale dans les camps de travail (première partie)

Je suis une pratiquante de Falun Dafa de Chine continentale. J'ai commencé à pratiquer Falun Dafa en avril 1998. Depuis, Falun Dafa a purifié mon corps et mon cœur. J'ai réalisé que le but réel d'un humain est de retourner à sa vraie nature, de devenir un être aux valeurs morales élevées et d'agir totalement pour le bien des autres.


En quelques mois de pratique j'ai rendu les cadeaux et l'argent que j'avais acceptés durant ces dernières années de la part de parents d’élèves. Pendant la grande inondation du sud de la Chine en août 1998, j'ai donné 25,500 Yuan (le salaire moyen d'un salarié de la ville s'élève à 500 Yuan) aux gens sinistrés sous le nom de " pratiquante de Falun Dafa". Cela représentait toutes mes économies. J'ai accompli beaucoup d'autres choses similaires et je les ai faites en raison de ma ferme croyance en Falun Dafa.

Depuis le 22 juillet 1999, Jiang Zemin et son régime ont persécuté le Falun Dafa et ses pratiquants. La police a illégalement contrôlé ma vie quotidienne, puis ils m'ont envoyé dans un camp de travaux forcés.


Avec des méthodes policières et divers moyens de persécution ils ont essayé de me forcer à abandonner ma foi en Falun Dafa. Me souvenant des mots de Maître Li "Prendre la Loi pour Maître", j’ai réussi à me frayer un chemin à travers les difficultés en sauvegardant résolument la Loi.


Finalement, je suis parvenue à briser les arrangements du mal et à sortir de l'antre du démon.
J'aimerais maintenant partager mes expériences au cours de ma pratique et de la Rectification par la Loi.

1. "Lire davantage les livres, les étudier davantage est la clé pour véritablement vous élever."
Le Maître a prononcé cette phrase dans l'article "se fondre dans le Fa." Pendant ma cultivation j'en suis venu à comprendre que cela seulement peut nous permettre de "n'être ni confus ni tenté"  (tiré du poème du Maître, "Dans le Tao") Je faisais mon travail correctement et utilisais le reste de mon temps pour étudier et mémoriser le Fa. Je me disais qu'il me fallait mémoriser un paragraphe du Zhuan Falun chaque jour. Sur le chemin du travail et pendant mon temps libre, je récitais silencieusement le Zhuan Falun. J'ai rejoint un groupe d'étude chaque nuit et je copiais le Fa pendant la pause de midi.


Tout ceci établit une solide fondation qui m'aida à franchir les difficultés que j'allais rencontrer plus tard.

2. "Prendre le Fa comme maître", détourner les interférences et sortir de l'antre du démon

Le camp de travaux forcés de Heizuizi peut être appelé le camp de base du mal ou l'antre du démon. Il était difficile de supporter les coups de la police, les secousses électriques, les insultes et d'autres formes de torture. Toutefois, il était encore plus difficile de détourner les notions mauvaises venant de ceux qui s'étaient "éveillés" sur un mauvais chemin. Pour cela, j'avais constamment besoin de "prendre le Fa comme maître". Mon expérience personnelle me permit de mieux comprendre l'importance et la nécessité des mots de Maître Li. Nous savons tous que nous devons "prendre le Fa comme maître". Pourtant, c'était bien plus difficile à le mettre en pratique. Le 10 septembre 2001, le camp de Heizuizi me relâcha inconditionnellement.

3. La sagesse obtenue par le Fa m'a aidé à sortir d'un hôpital psychiatrique

Le 20 juillet 1999, j'ai appris que la police avait illégalement détenu les responsables locaux du Dafa à travers tout le pays. Je partis immédiatement pour Beijing pour faire appel auprès des fonctionnaires du gouvernement. La police de Beijing m'a emmené au stade de Fengtai Stadium avec d'autres pratiquants, pour un jour et deux nuits. Ils ne nous donnèrent ni à manger ni à boire. Dans cet état de faim et de soif, je fus renvoyée au poste de police de Dongfeng. A partir de là, la police commença à règlementer ma vie quotidienne.Je suis très stable dans ma foi en Dafa et j'ai le courage de parler de la vérité. Ainsi ces gens malveillants n'avaient aucun moyen de me "réformer". Ils m'envoyèrent à l'hôpital psychiatrique de Siping où ils tentèrent de me persécuter. D'abord une femme médecin d'un département extérieur vint m'examiner. L'examen se fit simplement par la conversation. Elle me demanda, "Avez-vous une maladie mentale?" Je connaissais les comportements des malades mentaux. [Les malades mentaux disent toujours qu'ils n'ont aucune maladie mentale]. Si vous essayez d'expliquer que vous n'avez aucune maladie, les médecins penseront que vous en avez. Ainsi, je répondis "Si je vous dis que je n'ai aucune maladie mentale, vous penserez que j'en ai une.
Toutefois je ne peux pas dire que je suis une malade mentale parce que je n'en suis pas une". Ensuite je lui dis à quel point je bénéficiais du Falun Dafa, et je lui fis savoir que le Falun Dafa est bon. Finalement elle dit que j'avais "la maladie mentale de la superstition". Je lui dis solennellement "Vous devriez être responsable de moi. En tant que médecin, vous devez avoir une éthique. Je prendrai le résultat de votre examen et je l'amènerai à un meilleur hôpital où l'on me réexaminera. Vous avez dit que j'avais "la maladie mentale de la superstition, alors prouvez-le moi". Elle consulta un livre pendant un long moment mais ne put trouver trace de la soi-disant "maladie mentale de la superstition". Finalement dans les résultats de son examen elle ne put déclarer que j'étais une malade mentale.

Puisque cela ne marchait pas, le chef du poste de police m'emmena voir un autre médecin. Je lui parlai de la même manière. Juste au moment où ce docteur disait que je n'avais aucune maladie mentale, le chef du poste de police fit irruption et montra au docteur une note  où il y avait écrit: "J'ai déjà pris des dispositions avec le responsable de l'hôpital". Le docteur lut cette note et m'envoya au département où j'allais être internée. Bientôt on m'enregistra à l'hôpital. Juste au moment où ils allaient m'envoyer vers le garde, une pensée me frappa soudain: "Je n'ai rien à faire ici: "Ils vont mentir sur moi et dire que je suis devenue une malade mentale après avoir pratiqué le Falun Dafa. Ils vont salir le Dafa et nuire à la Loi". Ainsi je fis appeler mon mari en lui disant qu'une fois admise à l'hôpital, ils m'administreraient des piqûres et des pilules. Je deviendrais véritablement une malade mentale en quelques jours. Mon mari me fit alors sortir du département. Toutefois, ces gens ne voulaient pas abandonner si facilement. Ils insistèrent pour que je passe quelques jours à l'hôpital. Je discutai avec eux pendant une heure, pendant que de nombreuses personnes regardaient ce qui se passait. Le Département de Police, le Comité Politique et Judiciaire, le Département de l'Education et les chefs de mon unité commencèrent à esquiver la responsabilité de s'occuper de moi. En fin de compte ils appelèrent le Secrétaire du Comité de Parti Cantonal, Han. Ensuite ils acceptèrent de me laisser rentrer chez moi.


Je réussis à défaire le mal grâce à des pensées justes et à la sagesse d'un pratiquant. J'évitai ainsi la persécution inhumaine que j'aurais subie dans l'hôpital psychiatrique. Le jour suivant je me rendis au Comité de Parti Cantonal, et parlai au Secrétaire Han. Je lui racontai toute l'histoire et je lui posai la question: "Vous n'avez pas envie que j'aie des maladies mentales, n'est-ce pas?" J'ajoutai aussi qu'aucun pratiquant n'était un malade mental et qu'il ne devrait pas utiliser cette méthode pour torturer d'autres pratiquants.

4. Je n'étais pas effrayée par les brutalités de l'alimentation forcée, du bâton électrique, ou de l'inhumaine "petite cellule", ce qui prouvait ma diligence face aux manifestations du mal.

Tous les policiers à qui j'avais affaire dans le camp de travail parlaient grossièrement. Peu importait ce que je pouvais faire, je les entendais toujours crier contre moi: "Dépêche-toi!". Si quelqu'un avait besoin d'aller aux toilettes en dehors des quatre fois par jour autorisées, il devait se retenir.


Permettez-moi de décrire les situations inhumaines que j'avais à endurer, comprenant  l'alimentation forcée, le bâton électrique, et le temps passé dans les "petites cellules".

En arrivant au camp, le personnel du camp ignora ma lettre d'appel. Je commençai une grève de la faim avec d'autres pratiquants. Nous faisions appel avec nos vies pour protester contre notre condamnation illégale au camp de travaux forcés.


Les responsables du camp ne refusaient pas seulement de communiquer nos demandes à leurs supérieurs, mais utilisaient aussi l'alimentation forcée pour nous torturer. Les médecins et les policiers enfilaient de force des tubes dans nos estomacs, les poussaient en les remuant, ce qui provoquait d'horribles vomissements ininterrompus. Ils utilisaient une solution saline très concentrée, qui nous donnait une terrible soif. Ils allaient jusqu'à nous faire avaler de force ce que nous venions de vomir. Quelquefois ils poussaient le tube par le nez.
J'ai été la première à subir l'alimentation forcée. Parce que je refusais la torture, ils me lièrent les quatre membres au lit et s'acharnèrent sur ma tête et mes mains. Après une heure de ce traitement, il ne restait plus un seul endroit de ma tête qui n'étais pas endommagé. Toute ma tête avait enflé, et toutes mes dents étaient cassées ou branlantes. Les auteurs de ces crimes peuvent nier m'avoir battue et insultée, mais toutes mes dents cassées constituaient une preuve indéniable. En dépit de ma lutte, ils me firent ingurgiter le tube, mais je le mordais pour empêcher la nourriture d'aller plus loin. Une grande force me permit de libérer ma main gauche de ses liens et de l'emprise des policiers. J'arrachai instantanément le tube, mettant un terme à cette torture. J'entendis plusieurs voix qui disaient: "Si forte, si déterminée!" Pendant la deuxième séance d'alimentation forcée, même un officier supérieur s'écria: "C'est trop cruel! Trop c'est trop!"

A l'intérieur du camp, chaque fois qu'on pratique les exercices, on subit le bâton électrique, chaque fois qu'on peut obtenir les articles du Maître, on subit le bâton électrique, si on n'obéit pas, si on entame une grève de la faim, si on refuse de trahir Dafa, on subit le bâton électrique. Les secousses du bâton électrique font partie des tortures les plus utilisées. A tout moment ils nous forçaient à enlever nos vêtements. Les vicieux chef d'équipe Xi Guirong et le gardien Jin Lihua appliquaient des secousses sur chaque côté du cou. Quelquefois un troisième bâton était utilisé sur nos endroits les plus sensibles. Nous étions secoués en nous agitant de manière incontrôlable. Quand ils nous menottaient au lit en nous faisant subir le bâton électrique, tout le lit bougeait sous les chocs. Pendant qu'ils nous secouaient, ils nous humiliaient. Tout l'étage sentait la chair brûlée. Ils m'appliquaient souvent des chocs électriques parce que je continuais à faire les exercices, et la grève de la faim, mais je n'avais pas peur. Ils commençaient avec des bâtons de faible voltage, puis en changeaient pour du haut voltage. Après trois tours de bâtons électriques, ils secouaient quiconque continuait à pratiquer les exercices. J'étais l'une d'entre eux. Après deux jours de bâton électrique, je continuais encore à pratiquer les exercices.

La fameuse "petite cellule" dans le camp était située dans la classe de supervision au premier étage. Il n'y avait pas la lumière du jour, et c'était juste assez grand pour qu'une personne puisse s'allonger. Il y avait souvent des rats, et tant qu'on est à l'intérieur, on n'a pas le droit de se laver. Là aussi, j'ai été la première à y être envoyée. Ils m'allongeaient sur le sol et me menottaient pour la nuit. Pendant le jour ils me menottaient à la porte. Ils ne laissaient aucun autre pratiquant s'allonger sur le sol. Ils ne pouvaient que s'asseoir avec les menottes aux mains. C'était du 5 au 15 novembre1999. J'avais subi ma première alimentation forcée. Ma bouche avait saigné toute la nuit, mais ils ne me permettaient pas de recracher le sang.

Mon deuxième séjour dans la petite cellule s'est passé du 1er au 12 mai 2000. Cette cellule servait d'entrepôt à l'équipe no3. Mes bras et mes jambes étaient attachés à une barre métallique. Je ne pouvais me laver. Chaque fois que je mangeais ou que j'avais besoin de me soulager, je devais me faire aider par un autre prisonnier. Je ne voulais pas rendre la situation des autres plus difficiles, alors je ne mangeais qu'une bouchée de temps en temps.  Je mangeais l'équivalent d'un jour de nourriture réparti sur douze jours. Cette pièce d'entrepôt était gelée, et je devais rester tranquille pour survivre.

En ce qui concerne ma sortie de la petite cellule, c'était la protection du Maître et le pouvoir tout-puissant du Dafa qui m'avait permis de rester tranquille pour cette longue période, et de récupérer rapidement par la suite. Pendant ces périodes de torture, le chef d'équipe, et d'autres gardiens m'insultaient, essayaient de me provoquer et de me faire céder, mais chaque fois j'essayais de les raisonner, et quand ils me laissaient sortir des petites cellules, ils ne se donnaient même pas la peine de me demander si je pratiquais encore.


Voici ce qu'était la torture des petites cellules.

Pendant ces épreuves et tribulations, j'étais toujours sans aucune peur, et agissait noblement. C'est parce que le Dafa est bon. C'est la grande Loi de l'univers, la vérité de l'univers. Je défends la Loi de l'univers. Comme c'est grandiose et sacré! Depuis le jour où j'ai obtenu de Dafa, j'étais déterminée à éliminer tous les attachements terrestres, ne pas poursuivre de récompenses terrestres, mais à me dissoudre dans la Loi! Je n'hésiterai pas à donner mon corps de chair pour la vérité. Bien sûr, cela n'était pas facile de subir ces longues tortures.  J'utilise souvent les mots du Maître dans le dernier chapitre du Zhuan Falun pour me guider. "Quand vous rencontrez une grande épreuve ou tribulation, essayez. Quand c'est difficile à endurer, essayez quand même. Quand cela semble impossible et prétendu impossible, essayez pour voir si c'est impossible. Si vous pouvez le faire, vous verrez apparaître dans une situation désespérée un avenir radieux".

(A suivre)