"Clarifiez la vérité intégralement, ayez la pensée droite pour éliminer la perversité, apportez le salut aux êtres, préservez résolument la Loi" (La Grande Loi est indestructible).
[Site Minghui] MANIFESTATION : Des pratiquants du Falun Gong se sont réunis à Fribourg pour une marche silencieuse à travers la ville. Information et démonstrations d’exercices ont ensuite eu lieu à la place Python.
Une marche douce et paisible a traversé Fribourg hier matin. Entre 10h30 et 11h30, une soixantaine de pratiquants du Falun Gong (méthode traditionnelle chinoise d’exercices corporels) ont défilé dans les rues de la ville. Banderoles à la main, le sourire aux lèvres, ils ont marché paisiblement, sous le regard intrigué des passants. Avec une douceur asiatique, les manifestants ont fait passer leur message : vérité, bienveillance, tolérance. Grâce à quelques mots échangés et des prospectus distribués pendant la marche, ils ont attiré plusieurs personnes vers la place Georges-Phython, le point de chute de la marche.
Durant l’après-midi les pratiquants du Falun Gong, venus de toute la Suisse, ont démontré les exercices typiques de la méthode chinoise. Autour d’un café, de gâteux et de spécialités chinoises, ils ont aussi répondu aux questions que certains curieux posaient, installé des panneaux d’information et montré une vidéo.
L’association suisse de Falun Gong espère ainsi informer le plus de monde possible des fondements de la méthode chinoise et soutenir les millions de pratiquants opprimés en Chine. « Pour notre première journée nationale du Falun Gong, nous avons choisi Fribourg car la ville nous a apporté son soutien à plusieurs reprises », explique Kye La Lee, pratiquante genevoise. Mais l’association suisse de Falun rêve que cette journée ne soit que la première d’une longue série : « Nous allons demander aux autorités suisses de décréter une journée officielle de « vérité, bienveillance, tolérance », annonce l’association.
Pour témoigner des violences que les pratiquants du Falun Gong subissent en Chine, les quatre Suisses qui ont manifesté sur la place Tien An Men avec 30 autres Occidentaux (La Liberté du 21 novembre), étaient également présents hier. Leur témoignage, plein d’émotion, a alourdi l’atmosphère quelques instants. « Les policiers avaient reçu l’ordre de nous traiter avec des gants de velours. Mais certains d’entre nous ont tout de même été blessés ». explique Victor Fernandez en se demandant comment ils auraient été traités si la police n’avait pas reçu ces consignes. Que la répression cesse. C’est ce que réclame le Falun Gong.
Stéphanie Pythoud.
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