Agence central : l'Assemblé National de France considère le Falun Gong comme un mirroir de la société chinoise

"l'Assemblée Nationale française considère le Falun Gong comme un miroir de la société chinoise"

Reportage spécial envoyé de Paris le 10 février par ZOU Mingzhi, journaliste de l'Agence centrale de presse de Taïwan --- Le Falun Gong subit la persécution du P.C.C. Ceci est devenu le point central de l'attention des organisations internationales de défense des droits de l'homme. L'Observatoire des libertés en Asie orientale a organisé un séminaire à l'Assemblée Nationale. Sujet du débat : "Falun Gong, miroir de la société chinoise actuelle". Les participants ont discuté des raisons de l'opposition entre le Falun Gong et le pouvoir chinois.

Ce séminaire était sous le patronat du député Vert Noël MAMERE. Le président de l'Observatoire des libertés en Asie orientale Monsieur Pierre RIGOULOT, le président de l'Association de la Maison Démocratie, le professeur Marie HOLZMAN, le président de l'Association française du mouvement démocratique Monsieur CAI Chongguo, le représentant d'Amnesty International et plusieurs élèves de Falun Gong y ont participé.

Madame HOLZMAN a d'abord mentionné que le titre original de son article récemment publié dans Libération, "Falun Gong, miroir de la société chinoise" avait été changé à son insu en "la secte contre l'empire". Elle a déclaré que le Falun Gong n'était pas une religion, encore moins une secte, et que Libération avait changé le titre sans l'avertir. Elle a donc tenu à clarifier ce point.

Une personnalité du mouvement démocratique, Monsieur CAI Chongguo, a dit que si certaines personnes trouvaient incompréhensible que le gouvernement du P.C.C. veuille absolument réprimer le Falun Gong, c'est parce que ces personnes cherchent toujours à déduire selon leur propre logique et leur propre position pour considérer le Falun Gong, alors que cette répression n'a aucune logique.

Un pratiquant de Falun Gong français, Guy SOUFACHE, a présenté la méthode de Falun Gong, il a insisté sur l'importance de travailler sur la qualité d'être (Xinxing), selon le principe de la Loi "Vérité, Bonté, Patience" ; que lorsqu'on rencontrait des problèmes, il fallait chercher l'insuffisance en soi-même. Que de ce fait, la relation entre les pratiquants et les autres était harmonieuse, et l'effet sur la société naturellement positif.

Un autre pratiquant, ZHANG Jianping, a exposé les faits de la persécution des élèves de Falun Gong, en commençant par l'événement du 25 avril à Zhongnanhai jusqu'aux points suspects de l'incident des immolations de la place Tiananmen. Il a révélé les manoeuvres de JIANG Zemin pour réprimer le Falun Gong.

Le secrétaire général de l'Observatoire des libertés en Asie orientale, Jean-Paul RIBES a dit qu'il avait lu attentivement "Zhuan Falun", malgré des passages difficiles à comprendre. Et que du début à la fin, on n'y trouve pas une phrase de violence ni de haine, ni d'instruction pour encourager les gens à faire du mal. Monsieur RIBES pense que c'est parce que le Falun Gong prône la paix qu'il est réprimé par le P.C.C. Il a beaucoup admiré l'esprit des pratiquants de Falun Gong, car face à la répression militaire du P.C.C., ils ont toujours été persévérants dans leur pratique, et n'ont cessé de préconiser la paix.

Les élèves de Falun Gong ont dit que les droits de l'homme des élèves envoyés dans des hôpitaux psychiatriques ou en détention avaient été bafoués, qu'un grand nombre d'élèves avaient été chassés de leur école, de leur travail, et que leurs biens avaient été confisqués. On les sanctionne par des amendes, par des détentions, ils sont séparés de leur famille et vagabondent dans les rues. Même les parents et les patrons des élèves de Falun Gong ont été sanctionnés simplement parce que ceux-ci pratiquent le Falun Gong.

ZHANG Jianping a précisé, concernant l'incident de l'immolation à la place Tiananmen, que les principes de la méthode de Falun Gong demandent de ne pas tuer les êtres vivants, parce que toute forme de meurtre, y compris le suicide, créera du karma.

Il a cité l'enquête du Washington Post : l'identité de la femme morte de ses brûlures ne correspond pas au reportage de l'Agence Xinhua. De plus, personne ne l'a jamais vu pratiquer le Falun Gong.

Marie HOLZMAN a dit qu'il y avait une ressemblance étrange entre l'incident qui s'est produit dernièrement et ce qui est décrit dans le deuxième chapitre du roman "Péril jaune". Dans ce roman, le ministère de la sécurité publique paie une personne atteinte d'une maladie incurable, et fabrique de toutes pièces une immolation par le feu, afin de servir d'argument pour la répression d'un groupe dérangeant.