Saarbruekcer Zeitung:"Mes preuves viennent de sources publiques officielles"
-Dans sa critique en psychiatrie -- Robin Munro défenseur des droits de l’homme cite les déclarations de scientifiques chinois
Saarbruekcer Zeitung [journal reconnu internationalement en Allemagne ] ce 24 février , 2001
SZ le 24 février, 2001: Jusqu’en 1999, le citoyen britannique Robin Munro était le directeur du Bureau de Hong Kong en matière de “Regard sur les droits fondamentaux de l’homme” (HRW).
Pendant son stage et sous ses efforts le HRW a fait des recherches et performa de la documentation sur la récolte d’organes des corps de criminels exécutés en 1994. Il reporta sur les conditions qui sévissaient dans les orphelinats en Chine en 1996. Les deux études ont créées toute une sensation dans la communauté internationale. Il a écrit ses études en psychiatrie en Chine sous les auspices d’un Ancien Professeur de Recherches de l’École d’Études Orientales et Africaines (London School of Oriental and African Studies (SOAS), d’où il fait des recherches depuis 1999. Kai Strittmatter s’est entretenu avec Robin Munro.
SZ: Quelle est la cause de l’augmentation d’admissions aux institutions pychiatriques ?
Munro: C’est à cause des mesures prises par le gouvernement chinois contre [mot diffamatoire soustrait] le mouvement Falun Gong. [Note des éditeurs: http://www.faluninfo.de/faq.htm Falun Gong est un mouvement spirituel]. Les adhérents de ce mouvement présentent un cas particulier. Cela est dù à leur protestation ouverte et sans crainte et à leur point de vue non-orthodoxe sur le monde. Depuis longtemps, en Chine , il existe un diagnostic officiel et reconnu pour déterminer le dérangement mental, qui relève même du qigong de longue date. ( Une méthode traditionnelle de guérison). Si le gouvernement critique un mouvement tel que le FalunGong, il se servira du phénomène de “sur-diagnostiquer”, ex.: La désignation de “malade” à ceux qui sont actuellement sain et en bonne santé, est à leur avantage. Ceci est particulièrement vrai lorsqu’un gouvernement criminalise un mouvement tel que le Falun Gong
SZ: Et-ce que les psychiatres eux-mêmes croient que leurs patients sont actuellement malades ?
Munro: Cette question n’a pas encore été répondue de façon satisfaisante selon l’Union Soviétique. Peut-être pouvons-nous dire qu’il y a deux facteurs qui entre en ligne de compte: un serait l’entraînement professionnel. Ajouter à cela la crainte de devoir suivre la norme aussi et de ne pas y dévier, de ne pas se faire remarquer. La médecine étant aussi reconnue comme une discipline conservatrice. Même ailleurs dans d’autres pays, il n’y a pas beaucoup de médecins qui vont s’opposer à l’opinion prédominante en médecine. Une chose m’importe cependant: l’emploi abusif de la psychiâtrie criminelle en Chine semble être limité à la psychiatrie criminelle [Système-Ankang-]. Il est de mon opinion que la majorité des psychiatres d’usage se référeront aux textes et aux doctrines internationals de renom et reconnus de l’Occident .
SZ: Mais les gens du Falun ont tous été transférés dans les hôpitaux psychiatriques .
Munro: Oui, c’est correct. Il semble y avoir une minorité j’espère---de psychiatres d’usage courant qui prennent part à ce genre de choses. Toute l’ampleur de complicité n’est pas claire.
SZ: Zhu Bangzao, le porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères Chinois a refuté vos arguments en disant que “clairement, il n’y avait pas de preuves”.
Munro: Apparemment, M. Zhu n’a pas lu mon rapport. La part écrasante majoritaire de preuves vient du matériel produit officiellement et écrit par la Chine même :
De livres médicaux et psychiatriques et revues professionnelles datant même de plusieurs décennies. "Directement de la bouche du cheval" comme nous disons en Angleterre. Veulent-ils mettre leurs propres données en jeu ?
SZ: Que peut faire le reste du monde ?
Munro: Le forum approprié serait l’Association Mondiale de Psychiatrie(WPA), à laquelle la Chine est dûment membre accompli. Durant ces dernières années le WPA a formulé une série de déclarations éthiques obligatoires (qui lient et engagent) qui défendent expressément de telles pratiques.
SZ: Devrait-on bannir la Chine comme nous l’avons fait en 1983 pour l’Union Soviétique?
Munro: Il ne faut pas mettre la charrue devant le cheval (l’âne). Ce ne serait qu’en dernier ressort. Ce qui devrait être accompli en premier lieu serait ceci: la Chine doit répondre et se déclarer responsable des accusations portées contre elle. Aussi le WPA doit exiger un accès immédiat en psychiatrie chinoise, spécialement au Système-Ankang, et accéder aux patients individuels, qui doivent être examinés par un spécialiste (expert) indépendant. Il se peut qu' il y ait des gens qui actuellement, démontrent des signes de caprices fantaisistes tels qu’une faible excentricité jusqu’à une maladie mentale réelle. Tout ce qu’ils ont fait fut d’afficher des placards sur des murs et donner un discours politique- notamment des actions déjà protégées par l’Accord des Droits Internationaux . Ceux-ci doivent être libérés. Les autres, les vrais malades doivent recevoir un traitement dans une clinique de psychiatrie.
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