[Minghui 27/03/2001]

"Valider le Fa avec raison, clarifier la vérité avec sagesse, diffuser le Fa et offrir le salut aux gens avec compassion" (Rationalité)


Je me suis rendue à pied jusqu'à Beijing pour faire appel au gouvernement

Salut ! Je m'appelle Zhu Hua (pseudonyme). Je suis une femme de la province de Hebei. On m'a condamnée illégalement à purger une peine d'une année dans un camp de rééducation par le travail à cause de ma foi dans la Vérité-Compassion-Tolérance et parce que je pratique le Falun Gong. Je suis détenue dans la première division de la 4e équipe majeure du camp de travail pour femmes de Shijiazhuang.

Autrefois, je croyais en Dieu à ma manière. Pourtant, après de pénibles recherches, je ne ressentais plus qu'angoisse et confusion. Où est le vrai Dieu ? Comment trouverai-je la vraie voie pour résoudre le problème de la souffrance humaine ? Qui est mon Maître en réalité ?

En février 1997, ma nièce m'a initiée au Falun gong. La nuit suivante, en songe, une voix m'a dit: "Ceci t'a été envoyé du ciel, le Dafa est la loi suprême du Ciel !" Cette puissante voix m'a réveillée, j'étais sous le choc, j'ai cessé d'hésiter et j'ai sur le champ décidé de pratiquer le Falun Dafa. Depuis ce moment, j'ai toujours suivi l'enseignement de la Vérité-Compassion-Tolérance, j'ai cultivé la compassion dans mon coeur en essayant d'être toujours une bonne personne qui songe toujours aux autres. J'avais commencé mon voyage vers la véritable cultivation.

Depuis le 20 juillet 1999, en tant que quelqu'un qui a grandement profité du Falun Dafa, je ne pouvais plus rester chez moi. Je me suis rendue plusieurs fois au gouvernement municipal et au gouvernement régional pour clarifier la vérité mais on m'a détenue trois fois et j'ai dû payer des amendes totalisant plus de 1000 Yuan RMB. Ces punitions étaient illégales.

Appauvrie par ces amendes, le 20 juillet 2000, je suis partie de mon village, seule et à pied avec seulement 20 Yuan, pour me rendre à Beijing. Pour éviter d'être fouillée et arrêtée, je devais toujours couper à travers les champs. Je faisais mon chemin à pied le jour, et de nuit je dormais au bord du chemin ou dans des bâtisses abandonnées. Chaque jour, je dépensais un Yuan pour m'acheter des petits pains et je n'avais que l'eau d'irrigation des champs à boire. Si cela ne suffisait pas, je mendiais de la nourriture. Chose remarquable, je marchais très vite, comme si j'étais poussée par quelqu'un derrière moi. Je faisais une cinquantaine de kilomètres par jour. Au bout de neuf jours et huit nuits, j'arrivais enfin à Beijing. Laissez-moi vous raconter certaines choses qui me sont arrivées au cours de mon voyage à la recherche de la justice.

Le troisième jour je traversais un village. Je voulais rôtir les petits pains que je transportais et je me suis approchée d'une maison. Quand je me suis présentée comme quelqu'un qui cultive le Bouddhisme, ils voulaient m'envoyer au poste de police. J'ai dit que je n'avais commis aucun méfait et je suis partie. Un peu plus tard, ils m'ont suivie et m'ont rattrapée. Alors je leur ai dit, avec douceur, que je pratiquais le Falun Gong, que je ne supportais pas de voir l'injustice qu'on faisait au Falun Gong et que l'on trompait des gens innocents pour les empêcher de pratiquer, je devais donc dire au gouvernement central ce que j'en pensais. Même avec mon peu de scolarité, pour réclamer qu'on rende rapidement justice au Falun Gong et qu'on laisse aux gens ordinaires entendre la vérité sur le Falun Gong, il fallait me rendre à Beijing, fût-ce à pied. Si j'étais trop fatiguée pour marcher, je devais quand même me rendre à Beijing, même à quatre pattes... Ils étaient émus et choqués, ils ont dit qu'il leur semblait qu'on avait vraiment fait du tort au Falun Gong. Je leur ai montré mon exemplaire de "Zhuan Falun". Épris d'admiration devant ce livre, ils m'ont quittée avec beaucoup de grands soupirs. La nuit était déjà tombée. Au bord du chemin il y avait un banc en pierre, et j'ai décidé d'y passer la nuit. Mais quelques personnes qui m'avaient quittée sont revenues pour me dire avec grande émotion: "vous, les gens du Falun Gong, vous êtes formidables. Avec toute votre sincérité, la justice sera rendue au Falun Gong tôt ou tard. Je vous soutiens ! Venez passer la nuit chez moi, s'il-vous-plaît !" Ils m'ont amenée chez eux et m'ont servi un bon repas chaud. Vraiment, "le fait d'offrir un repas à un pratiquant est un acte d'une vertu incalculabl !"

Le cinquième jour, je suis arrivée à Shijiazhuang, capitale de la province de Hebei, mais je me suis égarée. Il ne me restait qu'à me diriger vers le Nord sur la grande route. Je me disais qu'avec la présence du Dafa, je me rendrai sûrement à Beijing. J'avais vraiment très soif. Comme par intervention divine, j'ai vu un morceau frais de pastèque au bord du chemin. Je me suis tout de suite rendue compte que c'était mon Maître qui m'encourageait et me protégeait. La pastèque avait un goût de douceur, non seulement dans ma bouche mais aussi dans mon coeur. Je savais que je me rendrais sans aucun doute à Beijing, du moment que je garde le coeur droit !

Le septième jour, j'ai rencontré un vieil homme sur la route. Profondément ému par le récit de mes expériences de voyage, il a dit "on n'a pas vu du bon monde comme vous depuis la révolution culturelle. Risquer sa vie pour se rendre à pied jusqu'à Beijing, pour faire appel avec quelques paroles de vérité ! Si chacun de vos pratiquants a le coeur aussi droit, la justice reviendra en peu de temp ! Je vous fais confiance et j'ai confiance que le Falun Dafa est une chose juste !" Moi aussi, j'étais émue de voir que malgré toute la pression du gouvernement, il restait encore quelqu'un de si rempli de bonté et de sagesse -- je n'avais pas souffert en vain ! Je lui ai donné mon exemplaire de "Zhuan Falun" et je lui ai dit de garder ce livre aussi précieusement que sa propre vie. Il a respectueusement accepté le livre et il a dit avec fermeté: "Je pratiquerai le Falun Gong même si je risque de me faire couper la tête !"

Le neuvième jour, il restait une trentaine de kilomètres jusqu'à Beijing. Je n'avais qu'un petit pain et j'avais encore faim. J'étais justement sur le point de mendier de la nourriture quand j'ai trouvé, par miracle, au bord du chemin, des brioches farcies de viande. Je les ai mangées, j'ai tout de suite repris mes forces et j'ai terminé mon voyage l'après-midi même.

Je suis allée tout droit à la place Tienanmen et je n'en revenais pas d'être interpellée et interrogée sans aucun motif. Ils ont découvert que je pratiquais le Falun Gong et ils m'ont emmenée en voiture jusqu'à un lieu perdu où ils m'ont laissée. Comme je n'avais pas pu valider le Dafa, je suis revenue à la place Tienanmen le lendemain où j'ai manifesté en public pour soutenir le Dafa.

J'ai enduré toutes ces souffrances au cours de mon voyage, et j'ai diffusé le Dafa tout au long du chemin. En tant que pratiquante du Dafa j'ai suivi le principe: "pas de haine, pas de rancune, acceptons la souffrance avec plaisir". Maintenant on m'a enfermée illégalement dans un camp de travail, simplement parce que j'ai dit la vérité. Malgré tout, je continue encore à diffuser le Fa comme avant et j'essaie de me prévaloir de toute occasion pour déclarer clairement la vérité aux gens.

Mes bien-aimés, mes chers amis, vous tous qui avez la bonté dans le coeur, nous avons un besoin urgent de votre soutien !

Zhu Hua (pseudonyme), pratiquante du Dafa.

Le 29 décembre 2000

de l'original en Chinois

http://minghui.cc/mh/articles/2001/2/19/8169.html