"Utiliserla raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement lavraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandueet pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)


Je me suis rendue à pied jusqu'à Beijing pour faireappel au gouvernement

[Minghui,27/02/2001] Salut ! Je m'appelle Zhu Hua (pseudonyme).Je suis une femme de la province d’Hebei. On m'a condamnée illégalement àpurger une peine d’un an dans un camp de rééducation par le travail à cause dema foi dans la Vérité-Compassion-Tolérance et parce que je pratique le FalunGong. Je suis détenue dans la première division de la 4e équipe majeure du campde travail pour femmes de Shijiazhuang.

Autrefois, je croyais en Dieu à ma manière.Pourtant, après de pénibles recherches, je ne ressentais plus qu'angoisse etconfusion. Où est le vrai Dieu ? Comment trouverai-je la vraie voie pourrésoudre le problème de la souffrance humaine ? Qui est mon Maître enréalité ?

En février 1997, ma nièce m'a initiée au Falungong. La nuit suivante, en songe, une voix m'a dit : "Ceci t'a étéenvoyé du ciel, le Dafa est la loi suprême du Ciel !" Cette puissantevoix m'a réveillée, j'étais sous le choc, j'ai cessé d'hésiter et j'ai sur lechamp décidé de pratiquer le Falun Dafa. Depuis ce moment, j'ai toujours suivil'enseignement de la Vérité-Compassion-Tolérance, j'ai cultivé la compassiondans mon cœur en essayant d'être toujours une bonne personne qui pense toujoursaux autres. J'avais commencé mon voyage vers la véritable cultivation.

Depuis le 20 juillet 1999, en tant quequelqu'un qui a grandement profité du Falun Dafa, je ne pouvais plus resterchez moi. Je me suis rendue plusieurs fois au gouvernement municipal et augouvernement régional pour clarifier la vérité, mais on m'a détenue trois foiset j'ai dû payer des amendes totalisant plus de 1000 Yuan RMB. Ces punitionsétaient illégales.

Appauvrie par ces amendes, le 20 juillet 2000,je suis partie de mon village, seule et à pied avec seulement 20 Yuans pour merendre à Beijing. Pour éviter d’être fouillé et arrêté, je devais toujourscouper à travers les champs. Je faisais mon chemin à pied le jour, et de nuitje dormais au bord du chemin ou dans des bâtisses abandonnées. Chaque jour, jedépensais un Yuan pour m'acheter des petits pains et je n'avais que l'eaud'irrigation des champs à boire. Si cela ne suffisait pas, je mendiais de lanourriture. Chose remarquable, je marchais très vite, comme si j'étais pousséepar quelqu'un derrière moi. Je faisais une cinquantaine de kilomètres par jour.Au bout de neuf jours et huit nuits, j'arrivais enfin à Beijing. Laissez-moivous raconter certaines choses qui me sont arrivées au cours de mon voyage à larecherche de la justice.

Le troisième jour je traversais un village. Jevoulais rôtir les petits pains que je transportais et je me suis approchéed'une maison. Quand je me suis présentée comme quelqu'un qui cultive leBouddhisme, ils voulaient m'envoyer au poste de police. J'ai dit que je n'avaiscommis aucun méfait et je suis partie. Un peu plus tard, ils m'ont suivie etm'ont rattrapée. Alors je leur ai dit, avec douceur, que je pratiquais le FalunGong, que je ne supportais pas de voir l'injustice qu'on faisait au Falun Gonget que l'on trompait des gens innocents pour les empêcher de pratiquer, jedevais donc dire au gouvernement central ce que j'en pensais. Même avec mon peude scolarité, pour réclamer qu'on rende rapidement justice au Falun Gong etqu'on laisse aux gens ordinaires entendre la vérité sur le Falun Gong, ilfallait me rendre à Beijing, fût-ce à pied. Si j'étais trop fatiguée pourmarcher, je devais quand même me rendre à Beijing, à quatre pattes même... Ilsétaient émus et choqués, ils ont dit qu'il leur semblait qu'on avait vraimentfait du tort au Falun Gong. Je leur ai montré mon exemplaire de "ZhuanFalun". Épris d'admiration devant ce livre, ils m'ont quittée avecbeaucoup de grands soupirs. La nuit était déjà tombée. Au bord du chemin il yavait un banc en pierre, et j'ai décidé d'y passer la nuit. Mais quelquespersonnes qui m'avaient quittée sont revenues pour me dire avec grandeémotion : "Vous, les gens du Falun Gong, vous êtes formidables. Avectoute votre sincérité, la justice sera rendue au Falun Gong tôt ou tard. Jevous soutiens ! Venez passer la nuit chez moi, s'il-vous-plaît!" Ilsm'ont amenée chez eux et m'ont servi un bon repas chaud. Vraiment, "lefait d'offrir un repas à un pratiquant est un acte d'une vertu incalculableÊ!"

Le cinquième jour, je suis arrivée àShijiazhuang, capitale de la province d’Hebei, mais je me suis égarée. Il ne merestait qu'à me diriger vers le Nord sur la grande route. Je me disais qu'avecla présence du Dafa, je me rendrai sûrement à Beijing. J'avais vraiment trèssoif. Comme par intervention divine, j'ai vu un morceau frais de pastèque aubord du chemin. Je me suis tout de suite rendue compte que c'était mon Maîtrequi m'encourageait et me protégeait. La pastèque avait un goût de douceur, nonseulement dans ma bouche mais aussi dans mon cœur. Je savais que je me rendraissans aucun doute à Beijing, du moment que je garde le cœur droit !

Le septième jour, j'ai rencontré un vieil hommesur la route. Profondément ému par le récit de mes expériences de voyage, il adit "on n'a pas vu du bon monde comme vous depuis la révolutionculturelle. Risquer sa vie pour se rendre à pied jusqu'à Beijing, pour faireappel avec quelques paroles de vérité ! Si chacun de vos pratiquants a lecœur aussi droit, la justice reviendra en peu de temps ! Je vous faisconfiance et j'ai confiance que le Falun Dafa est une chose juste !"—- e n'avais pas souffert en vain! Je lui ai donné mon exemplaire de"Zhuan Falun" et je lui ai dit de garder ce livre aussi précieusementque sa propre vie. Il a respectueusement accepté le livre et il a dit avecfermeté : "Je pratiquerai le Falun Gong même si je risque de me fairecouper la tête !"

Le neuvième jour, il restait une trentaine dekilomètres jusqu'à Beijing. Je n'avais qu'un petit pain et j'avais encore faim.J'étais justement sur le point de mendier de la nourriture quand j'ai trouvé,par miracle, au bord du chemin, des brioches farcies de viande. Je les aimangées, j'ai tout de suite repris mes forces et j'ai terminé mon voyagel'après-midi même.

Je suis allée tout droit à la place Tiananmenet je n'en revenais pas d'être interpellée et interrogée sans aucun motif. Ilsont découvert que je pratiquais le Falun Gong et ils m'ont emmenée en voiturejusqu'à un lieu perdu où ils m'ont laissée. Comme je n'avais pas pu valider leDafa, je suis revenue à la place Tienanmen le lendemain où j'ai manifesté enpublic pour soutenir le Dafa.

J'ai enduré toutes ces souffrances au cours demon voyage, et j'ai diffusé le Dafa tout au long du chemin. En tant quepratiquante du Dafa j'ai suivi le principe : "pas de haine, pas derancune, acceptons la souffrance avec plaisir". Maintenant on m'a enferméeillégalement dans un camp de travail, simplement parce que j'ai dit la vérité.Malgré tout, je continue encore à diffuser le Fa comme avant et j'essaie de meprévaloir de toute occasion pour déclarer clairement la vérité aux gens.

Mes bien-aimés, mes chers amis, vous tous quiavez la bonté dans le cœur, nous avons un besoin urgent de votre soutien !

Zhu Hua (pseudonyme), pratiquante du Dafa.

Le 29 décembre 2000

De l'original en Chinois

http://minghui.cc/mh/articles/2001/2/19/8169.html