"Utiliser la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)


Récit d’une conférence ouverte au public

à l’Université UniMail de Genève

[Site Minghui] Le 21 mars, Amnesty International et l’Association Falun Gong de Suisse ont organisé conjointement une conférence ouverte au public à l’Université UniMail de Genève. Professeur Zhang Kunlun, citoyen canadien et madame Zhang Cuiying, citoyenne australienne ont été invités à expliquer aux députés, aux professeurs et aux autres, comment ils ont été persécutés en Chine parce qu’ils pratiquaient le Falun Gong. Une section d’Amnesty International domiciliée au sein de l’Université d’UniMail a présidé la conférence.

On a vu des visages familiers à cette conférence. Parmi eux se trouvaient des « journalistes » chinois qui avaient déjà perturbé à plusieurs reprises des conférences de presse du Falun Gong. Il y avait le « photographe » qui, sans se soucier de la demande des élèves de Falun Gong, prenait à sa guise des photos pendant la grande pratique collective de la veille, et s’était enfui à la hâte lors de l’arrivée de la police. Il s' trouvait une personnalité « anti-pseudoscience », qui sans aucun esprit scientifique et défend les actions criminelles du gouvernement chinois, qui prive de liberté de pensée ses citoyens. Le gouvernement chinois a même envoyé de Paris une dame qui prétendait étudier le Droit pour aider leur attaque (Cette dame est en fait rentrée en Chine depuis longtemps -- ndt). Il y avait aussi des « caméramans » qui semblaient vouloir préparer une farce pour la CCTV.

Je voudrais parler d’un autre sujet. Les prétendus « reporters » envoyés Outre-mer par le gouvernement chinois parlent toujours effrontément de liberté d’information, de liberté journalistique et de liberté d’expression. En réalité, leur vrai but est de pénétrer dans les salles de conférence afin de provoquer des troubles. Cependant, en Chine, le Falun Dafa, qui enseigne aux gens comment se cultiver et être bienveillants, a subi des calomnies. Des millions de pratiquants de Falun Gong souffrent des persécutions brutales, inhumaines. Le gouvernement chinois a-t-il donné la moindre liberté d’information et la moindre liberté d’expression aux pratiquants de Falun Gong ? Ces « journalistes » qui diffusent de fausses informations, ont complètement perdu leur éthique de journaliste, comment pouvaient-ils parler de liberté d’information et de liberté d’expression ? Ces personnes dont l’objectif est d’être un microphone de la logique des oppresseurs, ne respectent jamais sincèrement les droits de l’homme et les autres personnes. Ainsi ne méritent t-ils pas le titre de « journaliste » : ils manquent de conscience sociale. Les accepter serait comme de collaborer avec « les vies perverses ayant déjà perdu toute nature humaine et dépourvues d’une pensée juste [qui] commettent démesurément des crimes. » ( Etre à bout de Tolérance)

Quand la conférence est passée à l’étape des question-réponse, plusieurs personnes représentant le gouvernement chinois ont commencé à crier sans prendre en considération les règles de base. Elles ne se sont arrêtées qu’après avoir reçu plusieurs avertissements de la part de la personne d’Amnesty International et des élèves de Falun Gong. 

Après que les élèves aient répondu à toutes les questions, Professeur Zhang Kunlun, en relatant son propre emprisonnement, a exposé les actes criminels commis par Jiang Zemin et ses complices, qui adoptent des mesures de tromperie et des tortures mentales et physiques pour persécuter les pratiquants de Falun Gong, et pour duper les hommes du monde.

Face à des questions rudes posées par les complices de Jiang Zemin, professeur Zhang a répondu avec compassion : « Je ne vous fait pas du tout de reproches. Tout ce que vous avez vu n’est que de la propagande chinoise. Maintenant, je vais vous parler de mes propres expériences pour que vous puissiez en juger par vous-même. »

D’abord, professeur Zhang Kunlun a parlé d’une histoire racontée par un prisonnier de l'endroit où il avait été détenu. Pour donner au public l'impression que la prison traitait les prisonniers « comme des membres de la famille », quand les dirigeants et les médias venaient l’inspecter et l’interviewer, les gardiens de prison renouvelaient tous les objets courants sanitaires, ainsi que les draps et les couvertures, les couvertures étaient pliées comme celles des soldats. Cependant, aussitôt les inspecteurs partis, ils récupéraient tous les nouveaux objets courants sanitaires. Quand le centre de télévision de Chine a interviewé ce prisonnier, il a été obligé de lire le contenu écrit sur une pancarte dressée à côté de la caméra, qu’on avait déjà préparé en avance. Professeur Zhang a dit : « les mesures utilisées par le gouvernement chinois peuvent donner aux gens ignorant la vérité une fausse impression qu’il y a une gestion civilisée dans les prisons chinoises. Cependant, on trouve toujours des failles dans les mensonges. Les gens peuvent remarquer dans la vidéocassette passée à la télévision que les brosses à dents des prisonniers étaient toutes encore enveloppées dans un sachet en plastique -- ce n'étaient pas les brosses à dents qu’utilisaient tous les jours les prisonniers.

Professeur Zhang a raconté également une histoire qu’il a vécue, et qui dévoile comment le gouvernement chinois dupe les gens du monde. Il y a quelques temps, la CCTV a passé à la télévision un reportage montrant que professeur Zhang jouait aux cartes, aux échecs, faisait de la peinture avec les gardiens de prison, que la prison chinoise le « chérissait » comme « un membre de la famille ». Ainsi peuvent-ils nier leur persécution brutale du professeur Zhang. Ce n’est qu’après avoir obtenu de nouveau sa liberté et être rentré au Canada qu’il a compris ce qui s’était passé à ce moment-là. Le gouvernement chinois, dès sa décision de libérer professeur Zhang sous la grande pression venue de la communauté internationale, a manigancé un plan pour tromper le public. Un jour, le commissaire politique de la prison a demandé au professeur Zhang d’apprendre aux gardiens de prison la peinture. Professeur Zhang a poliment décliné la demande en lui disant :  « Je ne suis pas peintre. Je suis professeur de sculpture. » Mais le commissaire politique a insisté :  « Nous rencontrons rarement des professeurs aussi célèbres que vous. Nous ne savons pas quand nous vous reverrons prochainement. » Professeur Zhang, a alors fait une peinture pour eux, et le commissaire a saisi cette occasion de le filmer. Voilà la source du reportage trompeur du CCTV. Le gouvernement a utilisé la même tromperie pour filmer les scènes de jouer aux cartes et aux échecs.

Jiang Zemin et ses complices n’ont pas seulement torturé physiquement les pratiquants de Falun Gong et utilisé des mesures de tromperie, ils ont aussi procédé à des tortures mentales et au lavage de cerveau de manière systématique contre eux. Les gardiens de prison forçaient professeur Zhang à regarder pendant une longue durée la propagande télévisée du gouvernement, en maintenant une posture fixe. Et surtout, il n’était autorisé ni à baisser sa tête, ni à fermer les yeux, parce qu'il aurait pu penser dans ces positions. Le but de Jiang Zemin et de ses complices est de laver les cerveaux des gens. Pour effacer la mémoire des gens, ils remplissent leur esprit de propagande et leur interdisent de réfléchir.

Professeur Zhang Kunlun a parlé à la fin des influences positives qu’exerçaient les élèves de Falun Gong cultivant et pratiquant « Vérité-Bonté-Patience » sur les gens autour d’eux. Quand il venait d’entrer dans la cellule, les prisonniers lui ont dit :  « Les autorités supérieures ont dit que le Falun Gong était notre ennemi juré et que nous ne devions pas te parler. » Ils le traitaient sévèrement. Avec le temps qui s’écoulait, professeur Zhang a touché les cœurs des prisonniers par ses paroles et ses comportements bienveillants. Ils sont devenus très sympathiques avec lui. Un jour, un chef de prison a fait sortir un des compagnons de cellule de professeur Zhang et l’a battu brutalement, parce qu’il s’était montré « trop gentil » avec les pratiquants de Falun Gong. Alors, les prisonniers ont de nouveau traité les pratiquants de Falun Gong durement. Cependant, après un certain temps, la bienveillance des pratiquants a encore bouleversé les prisonniers, et a fait qu’ils sont redevenus sympathiques avec eux. Les gardiens de prison ont cherché d'autres moyens pour empêcher que les prisonniers soient influencés par les élèves de Falun Gong. Ils leur disaient : « Voyez, les élèves de Falun Gong sont tous des grands professeurs, des intellectuels. Mais vous, vous êtes des criminels, des rebuts de la société. Vous ne méritez pas de parler avec les élèves de Falun Gong. » Professeur Zhang a dit aux personnes envoyées par le gouvernement chinois dan cette conférence : « Le Falun Gong enseigne aux gens de cultiver leur cœur et d’être bienveillant, de devenir une bonne personne et d'améliorer leur santé. Il est accueilli par les peuples du monde entier. Une si bonne méthode a même pu toucher le cœur des criminels. Ils m’ont dit : ‘si nous avions connu le Falun Gong plus tôt, nous ne serions pas devenus des criminels.’ Pourquoi n'y a-t'il que le gouvernement chinois qui veuille persécuter le Falun Dafa à tout prix ?! » Face au harcèlement des personnes envoyées par la Chine sur la question de la prétendue « lettre de repentir », professeur Zhang a répondu clairement :  « Vous préférez à croire aux paroles de l'homme libre que je suis aujourd’hui ou bien aux paroles de l’homme manipulé et sous haute pression que j’étais à la prison ? »

Quand le membre d’Amnesty International qui présidait la conférence en a déclaré la clôture, le public n'a pourtant pas pu continuer à discuter librement, les quelques personnes du gouvernement chinois se sont précipitées devant professeur Zhang Kunlun. Sans la moindre politesse, ils ont rugi, insulté professeur Zhang en pointant leurs doigts sur son nez, sans lui donner la moindre chance de parler. En regardant l’acte perfide du personnel chinois, le membre d’Amnesty international était tellement en colère que son visage est devenu tout rouge, et qu’il a pointé son doigt à son tour vers eux et les a critiqués à haute voix : « Ne faites pas ça ! Vous êtes en Suisse, un pays de démocratie et de liberté. » La droiture des gens a fait que la "personnalité" a dit : « Je peux baisser ma voix. » A la fin, en voyant que la méchanceté et l’insulte ne pouvaient pas ébranler professeur Zhang, cette "personnalité" a changé soudainement son attitude et lui a parlé d’une voix pitoyable :  « Professeur Zhang, nous sommes de même nationalité, tu ne peux pas me traiter de cette façon. » Professeur Zhang est resté. J’étais juste à côté de lui, et en face de ce personnel. J’ai vu clairement son regard frénétique, involontaire. Une pensée a surgi soudainement : "une perfidie a encore été détruite parce qu’elle n’arrivait plus à ébranler la croyance ferme des élèves dans le Xiulian de la Grande Loi !"

Cette conférence qui a duré une heure, a atteint puissamment le but de clarifier la vérité et de suffoquer la perfidie. Mais aussi, cela a également fait découvrir au peuple suisse le personnage Jiang Zemin et ses complices.

Un pratiquant de l’Europe.

Reportage du 25 mars 2001

Traduit de