"Utiliser
la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la
vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue
et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)
Professeur Kunlun Zhang fait preuve d’une grande tolérance au Symposium de l’Université de Genève
par Fei Ming
Ce 21 mars 2001 la succursale d'Amnistie Internationale de Genève et l'Association Suisse du Falun Dafa ont conjointement tenu un colloque à l'Université de Genève pour discuter de la persécution du Falun Gong, en portant une attention toute particulière sur l'utilisation par le gouvernement chinois des techniques de lavage de cerveau. Parmi les conférenciers à l’honneur on pouvait y compter surtout des représentants d’Amnistie Internationale ainsi que plusieurs pratiquants du Falun Gong
Le professeur Kunlun Zhang, une victime récemment libérée, ayant lui-même subi la torture et des lavages de cerveau, assistait au symposium et il livra un discours. Immédiatement, après le discours du professeur Zhang, deux personnes non identifiées commencèrent à lui poser des questions. Une des deux personnes se servit d'un langage provocateur pour questionner le professeur sur sa “lettre de garantie” à l'effet qu'il avait promis de s’éloigner du Falun Gong. En même temps, l’autre personne courut vers l’avant de la scène pour prendre des photos, comme s'ils voulaient recueillir du matériel pour faire encore plus de propagande anti-Falun Gong pour la CCTV.
Les réponses du professeur Zhang ont révélé un homme au caractère tolérant, honnête et bon ainsi que possédant une attitude paisible et bienveillante en tant que pratiquant Falun Dafa. Quoique pas nécessairement éloquent, ses réponses simples et directes ont touché bien des pratiquants. Le professeur Zhang a raconté ses expériences de torture brutales qu'il avait vécues, après son arrestation. Il rappela en détails les techniques de lavage de cerveau à portes fermées ainsi que d’autres mesures tortueuses que le gouvernement chinois avait utilisé contre sa personne surtout après la pression de la communauté internationale contre sa détention dans un camp de travaux forcés pour rééducation. Le professeur a dénoncé toutes les paroles qui ne représentaient pas la vraie image de sa volonté libre, paroles qu’il aurait émises lorsqu’il n’était pas dans un état d’esprit sain, à cause d’une fatigue extrême exaspérée par le lavage de cerveau constant. Pour clore, il a dit gentiment à l’interlocuteur : “Que croyez-vous le plus plausible, ce que je viens de dire en qualité d’homme libre ou ce que j’aurais dit en ayant aucune liberté physique et idéologique ?”
Après le symposium, l’interlocuteur non identifié approcha le professeur Zhang pour contester à voix très haute le caractère du professeur. Le professeur lui montra calmement, la lettre qu’il avait écrite au personnel de la prison qui lui avait fait ce lavage de cerveau. Ensuite l’interlocuteur et ses complices ont quitté, en colère.
La façon avec laquelle l’interlocuteur non identifié a fait allusion à la supposée “lettre de garantie”, écrite par le professeur Zhang sous contrainte sévère, n'est pas sans nous rappeler l’attitude de l’agresseur qui répudia publiquement sa victime parce qu'elle n'était pas ‘vierge’. N’est-ce pas cruel que de traiter un aîné honnête de plus de 60 ans, comme ceci ?
Deng Xiaoping (feu- leader chinois --traducteur) avait déjà écrit une fameuse lettre de repentir à Mao Zedong, une lettre très célèbre intitulée : “Je n’essaierai jamais d'en appeler pour redresser mon cas ", lorsqu’il fut critiqué et arrêté faussement (arrestation-maison) par Mao. Je me demande si cet interlocuteur aimerait aussi envenimer le caractère de M. Deng à cause de cet illustre document.
En examinant l’Histoire du Parti Communiste de la Chine, parmi les soi-disant “révolutionnaires prolétariens”, combien ont, à un moment donné ou un autre, eu à écrire une telle “lettre de garantie”, contre leur gré ? Après le massacre TianAnMen le “ 4 juin, combien de Nationaux chinois ont écrit sous contraintes “ Rétrospection ou repentir depuis les derniers 56 ans ? “Qui pourrait être blâmé pour ceci ? Pendant l’ère de Staline, ce dernier a amené tous ses ennemis politiques à la “cour du peuple", pour un procès. Pendant le dit procès, les "Bolcheviks," qui furent déjà si forts et si déterminés, se sont insultés et se sont maudits d’une façon qui suggérait que leur désir d’être punis était plus grand encore que celui du procureur. De toute évidence, ils ont dû subir de fortes menaces ainsi que de grandes tortures mentales. Devrions-nous alors penser que ces personnes auraient dû être punies pour leur comportement auto-critique ?
Heureusement, dans l’idéologie de la civilisation de la société occidentale, les prisonniers de guerre ne sont pas considérés comme des criminels. Lorsque libérés, ils retournent à la maison et ils sont accueillis avec éclats et fanfare comme des héros triomphants—situation qui ne ressemble pas à celle en Chine où on les regarde avec dédain. De façon bienveillante, M. Li Hongzhi a exprimé le fait qu’il ne reconnaît pas ces “lettres de repentir”, signées par ses adeptes lorsqu’à cause de la persécution, ils ne seraient pas dans un état d’esprit normal, sain. La magnanimité et la compassion d’un être éveillé peut souvent nous émouvoir jusqu’aux larmes.
Ici, je demanderais à ces gens qui ont persécuté le Falun Gong, de cesser de louanger et de supporter le “groupe criminel” qui détruit la conscience des êtres humains et qui corrompt leur humanité. J’espère particulièrement que dans la société occidentale vous n'affichiez pas votre " mentalité de violeur ".
Le 21 mars 2001 à Genève
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