"Utiliser la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)


Le véritable esprit de la science

Un complément  à l'article « Le Professeur Zhang Kunlun  démontre une grande tolérance au symposium de l’université de Genève »

Par Fei Ming

Je n’avais pas encore fini mon article : « Le Professeur Zhang Kunlun démontre la grande tolérance au symposium de l’université de Genève. » J'ai remarqué que l’homme, qui a fait passer un moment difficile, au professeur Zhang, à Genève, est une « fameuse » célébrité « anti-pseudo science » en Chine.( Je ne souillerai pas mon article en mentionnant son nom.) Son comportement a dépassé ce que j'attendais, malgré que je n’aie jamais eu une grande considération pour lui.

Il doit se voir lui-même comme un « gardien de la science ». Peut-être a-t-il oublié ce qu’est le véritable esprit de la science : permettre à chacun d’avoir le droit de penser et de raisonner par soi-même. Quelqu’un avec un point de vue différent doit avoir aussi la chance  de pouvoir exprimer son opinion.

Il ne faut jamais emprisonner une personne dans une opinion opposée et la soumettre à un lavage de cerveau, la laissant se « repentir » seule malgré une chute mentale totale ; ce fut précisément ce dont le Professeur Zhang Kunlun a souffert. Comme nous le savons tous, même une brève publicité à la T.V. peut générer une influence énorme sur des spectateurs. Comparativement on peut facilement reconnaître le pouvoir d’un endoctrinement sévère en prison. En cuisinant la victime en vue de la contraindre pour en obtenir un tel résultat, ce fut  la conduite adoptée par ce « gardien ». Était-il réellement entrain de garder la science ?

Les quelques « célébrités » déguisées par la machine de propagande du gouvernement chinois n'ont fait montre d'aucun accomplissement académique. Les contributions à la recherche scientifique requièrent un dévouement et une sincérité véritable. Il faut aussi posséder une persévérance indéfectible, en gardant à l’esprit qu’une découverte suit des milliers d’échecs. Cependant, un tel dévouement noble à la science n’a jamais été remarqué parmi ces « célébrités chics » qui utilisent de séduisants raccourcis. Le « gardien » qui déchargeait ses calomnies sur le Professeur Zhang était le plus vil de tous. Pendant la conférence de presse, il a eu recours aux traducteurs puisque seulement l’anglais et le français étaient parlés. Les questions qu’il a soulevées ne démontraient aucune valeur scientifique qui en valait la peine. Pires encore, ses questions ont terni l’essence de la science. De plus, sa tentative afin d’humilier un homme âgé de soixante-cinq années a démontré son manque de cultivation. Je ne peux pas comprendre comment il a pu être dressé comme «célébritéé » aux yeux du gouvernement Chinois.

Agissant comme un « petit vaurien de duel », dans les champs de l’idéologie pour un tyran politique, ce qu’il a fait n’est pas diffèrent de ce que faisait la « Cour de l’Inquisition » durant l’ère de Nicolaus Copernicus et Giordano Bruno. Appliquer un traitement brutal, similaire à celui de la « Cour de l’Inquisition » afin d’opposer les opinions, va totalement contre l’esprit de la science. Comment cela pourrait-il bénéficier à la science ? D’une part, la Chine produit de tels « petits vauriens de duel » et d’autre part le gouvernement chinois continue de proclamer le « développement de la science et le combat contre les superstitions. » Comment avec de tels slogans pourrait-on élever le niveau académique ? Aujourd’hui, quand des fils et des sœurs de dictateurs au pouvoir peuvent devenir Chancelier ou Vice-Chancelier de l’Académie des Sciences et de l’Académie des eaux et forets, qui est le pire ennemi de la science ?

Une fameuse devise d’un philosophe occidental énonce : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je respecterai fermement votre droit à la libre expression. » Par opposition, les « petits vauriens » élevés par le gouvernement Chinois ont une devise bien différente : « Je ne suis pas d’accord avec ce que dites, en conséquence, je vais vous dépouiller de votre droit à la libre expression. En outre, je vais vous faire un lavage de cerveau jusqu'à ce que vous changiez d’avis. L’acceptation de cette transformation sera votre propre disgrâce, mais jamais vous ne vous éveillerez et trouverez la vérité. » À ce jour de la société chinoise, «protégeant la science » à travers les persécutions impitoyables contre des dissidents est du plus grand ridicule envers la science.

Écrit à l’Université de Genève le 22 mars 2001