"Utiliser la raison pour prouver laLoi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la vraie image, utiliser lacompassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour donner le salutaux gens de ce monde" (Rationalité)
Leur cœurest immuable, leur comportement est grandiose. Je suis encore loin de pouvoirle faire.
Compte-rendu d’unepratiquante tenue captive dans le camp de travail pour femmes, à Changchun
[Minghui Net]
Les pratiquants et moin’avons violé aucune loi. Nous avons écrit de nombreuses lettres de pétition etavons demandé un dialogue avec le gouvernement au sujet du Falun Gong, maisnous n’avons reçu aucune réponse. Nous étions donc dépourvus du droit deréquisitionner auprès du gouvernement. Depuis mai, les gardes de la prison nousont même refusé notre droit d’écrire. Nous devons demander la permission pourécrire une lettre. Même avec la permission, le temps qui nous est alloué eststrictement réglementé.
Les gardes des prisonsencouragent souvent les autres prisonniers à battre les pratiquants du FalunDafa. C'est ainsi que la plupart d’entre nous, ont été amené à faire une grèvede la faim et à demander d'être relâchés. Par la suite, les gardes du camp,quand un pratiquant refusait de manger, ils nous forçaient à manger, eninsérant des tubes par le nez jusqu’à l’estomac Quand leurs méthodes forcées nemarchent pas, ils utilisent des bâtons électriques pour nous torturer, causant,à plusieurs d'entre nous, des blessures douloureuses. Li Er (pseudonyme) a étéune des victimes. Les gardes l’ont torturée avec le bâton électrique pendant 30minutes au point ou on pouvait sentir l’odeur de la chair brûlée de son corps.
Les gardes utilisent lebâton électrique et toutes sortes de punitions physiques pour empêcher lespratiquants de pratiquer les exercices du Falun Gong dans le camp. Un jour à lafin d’avril, Li Shuyin, Xu Yingchun et Huang Shufen ont été déshabillées etchoquées sans cesse avec le bâton. Elles avaient des bleus partout sur leurcorps. En mai, la majorité des pratiquants du Camp de Travail No.4 ont étéphysiquement abusées à différents degrés. Les gardes m’ont vue faire lesexercices de Falun Gong et m’ont emmenée au bureau. Quatre ou cinq hommes, ungarde de prisonnier et un directeur à m’agenouiller devant eux et ont continuéde me donner des chocs. Plus tard, le garde m’a donné des coups de pieds et m’aattachée sur le cadre de fer d’un lit pour que je ne puisse pas bouger. Je suisrestée attachée sur le lit pendant huit jours et huit nuits entiers. Je devaisfaire mes besoins sur le lit et être nourrie par les autres. Durant cettepériode, j’ai senti une douleur intolérable dans mes bras. Quand ils m’ontdétachée, je ne sentais plus mes bras et je ne pouvais plus les contrôler. Mêmeaprès plus de deux mois, j’étais incapable de mettre mes pantalons parmoi-même.
Pour atteindre le"quota de réforme des idées" imposé depuis juin passé, les gardes ontadopté des méthodes cruelles et honteuses pour torturer les pratiquants en lesforçant à renoncer au Falun Dafa. Tous les jours, j’entends des cris et destortures d'agonie. Je sens l’odeur de la chair brûlée venant du bureau.Plusieurs pratiquants n’ont pas été capables d’endurer les tortures extrêmesphysiques et mentales et ont abandonné en signant la déclaration du renoncementau Falun Gong. Un samedi matin, ils m'ont ordonné ainsi qu'à quelquespratiquantes fermes, de lire à haute voix le matériel contre le Falun Dafa.Nous avons refusé. Le directeur a emmené Li Er dans le bureau et lui a donnédes chocs électriques pendant une demi-heure. Sa figure était horriblementdéformée et le jour suivant elle était couverte de sombres brûlures. Lescicatrices et les brûlures apparaissent encore sur sa face, même jusqu'à cejour. Ils nous ont torturées à plusieurs reprises, car nous avons refusé d’être"corrigées". Ils s’amusaient même à nous lancer des melons d’eau surnotre figure et riaient quand le melon éclatait et que le jus coulait à terre.
Un soir à la find’octobre, un garde m’a vu lire le petit livre des courts articles du Maître etl’a immédiatement confisqué. Le garde voulait que je lui dise où je l’avaisobtenu, mais j’ai refusé de le lui dire. Il m’a donné de grands coups de poing.Ce soir-là, 100
détenues dans l’équipe no.4n’avait pas le droit d’aller au lit, car je ne leur avais pas dit où je l’avaisobtenu. À 1:30hrs du matin, ils nous ont laissées aller dormir, mais ils onttous mis le blâme sur moi. Ils m’ont emmené au bureau le lundi matin etquelques gardes
m’ont battue en me donnant descoups de poings et des coups de pieds et en utilisant aussi le bâton électriquepour me donner des chocs électriques. J'ai refusé encore de leur dire où j’aieu les articles. Puis, ils ont ordonné plusieurs autres pratiquants fermes dem’interroger, mais en vain. Les gardes ont donc annoncé que cela devait êtreces pratiquantes-là qui m'avaient donné les articles. Ils ont commencé à noustorturer avec le bâton électrique et plusieurs d'entre nous criaient sous ladouleur extrême. Le lendemain, une des pratiquantes a été mise sousemprisonnement solitaire, pendant huit jours.
Un jour en décembre, j’aidit dans mon bulletin que c’était illégal d’interdire aux pratiquants dedormir. Ils m’ont emmenée dans le bureau et m’ont battue sévèrement avec unbâton de bambou et un bâton électrique. Ils m’ont dit que je n’avais plus ledroit
d’écrire une chose pareille àl’avenir.
Environ cinq jours plustard, le chef de l’équipe a prétendu que j’avais encore des articles du Maîtreen ma possession. Les gardes m’ont fouillée, mais ils n’ont rien trouvé. J’aiété emmenée au bureau et ils m’ont brutalement torturée. Ils n’arrêtaient pasde me battre et de me donner des chocs électriques. Mon cou avait des bleuspartout. Ils m’ont obligé à me tenir en position de "l’avion volant"(se plier en 90o et pointer les bras en l’air par l’arrière). Puis, j’ai su lavraie raison pour laquelle ils m’avaient battue ce jour-là. Ils ne se sentaientpas à l’aise, car quelques jours auparavant, j’avais écris une lettre demandantde l’aide. Cette lettre expliquait comment les pratiquantes étaient forcées designer une déclaration de "regret" en utilisant toutes sortes detortures inhumaines. Ci-dessous est une description de ce qui est arrivé :
Le camp de travail voulaitatteindre un "taux de réforme" de 100%, alors les gardes ont tenu une"classe intensive" pour réformer pratiquants les plus fermes. Cettesoi-disant "classe intensive" est véritablement un "enfer surterre". Au début, on avait pas le droit de dormir durant plusieurs jourset on était forcé d’écouter des persuasions des personnes soi-disant"réformées" (des personnes qui sont de travers après les tortures etles lavages de cerveau du régime de Jiang Zeming), suivi d'abus physiques. Parexemple, ils nous ont ordonné de nous tenir sur un pied et de lever nos bras durantplusieurs jours et nuits. Refusant d’être "réformées", ils nous ontdéshabillées et nous ont obligées à nous tenir dans des positions dégradanteset douloureuses, alors qu’ils continuaient à nous torturer en nous frappantavec leurs poings, leurs pieds et avec le bâton électrique. Nous avions desbleus partout. Finalement, ils nous ont mis dans de petites cellules enfermées,semblables à l’emprisonnement solitaire. Les gardes nous ont menacées en disantque si nous ne renonçions pas au Falun Dafa, que nous étions contre le Parti etqu'ils nous battraient à mort et diraient qu’on s'était suicidé. Wang Lixiun’était plus capable d’endurer ces actes inhumains et elle a signé ladéclaration renonçant au Falun Dafa. Les tortures de la "classeintensive" ont duré un mois et Wang sent encore la douleur quand elle enparle aujourd’hui.
Chaque mot écrit ici estla vérité. Les tortures ont atteint de nouvelles hauteurs d’inhumanité, sans unfil de décence humaine de la part de nos oppresseurs brutaux. Ceci n’est quel’expérience de quelques-uns unes d’entre nous, tous les pratiquants ont leurspropres histoires douloureuses à raconter. La persécution contre lespratiquants du Falun Gong dans les camps de travail s’aggrave. Les pratiquantsn’ont pas le droit de dormir pendant des jours, sont attachées quotidiennement,battues et torturées avec des bâtons électriques. Chaque détenu en est témoin.
Pour que toute la terreentière sache ce qui est fait aux pratiquantes ici, je risque ma vie à écrirece compte-rendu des crimes commis par les gardes dans le Camp de Travail desFemmes à Changchun. J’espère que tout le monde apprendra la vérité desprincipes de Vérité-Compassion-Tolérance. Ceci est ma responsabilité envers lasociété, le pays et le monde entier.
Rapporté par un(e)pratiquant(e) de Chine
26 Janvier 2001
Traduit le 25 mai 2001
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