"Utiliser
la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la
vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue
et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)
À l’intérieur – persécution, à l’extérieur – duperie : La dure vérité dans le camp de travail Masanjia
[Minghui Net] Mon nom est Zhang Zilian [un pseudonyme est utilisé pour protégé l’auteur contre de plus amples persécutions]. Depuis que j’ai commencé à pratiquer le Falun Gong, en janvier 1997, j'ai eu de grandes améliorations tant dans mon corps que dans mon esprit. Avant, j'étais une personne égoïste et bornée qui était " joyeuse ou anxieuse pour des gains insignifiants " et depuis je suis devenue une personne plus gentille, saine et pleine d’égards envers les autres. Cependant, depuis que le gouvernement chinois a interdit le Falun Gong, en juillet 1999, on m’a forcé à assister à de soi-disant " cours de transformation " plusieurs fois. On m’a infligé des amendes et on a déclaré que je n'étais plus éligible à recevoir des promotions et des augmentations de salaire à mon travail. En fait, mon salaire a été réduit et en janvier 2000, j’ai été congédiée, sans raison. Je suis une mère célibataire. Sans revenu, je n’ai pas les moyens d’envoyer ma fille à l’école. Pour empirer les choses, parce que je suis une pratiquante du Falun Gong, j’ai été arrêtée pour être allée à un parc, on m'a infligé une amende de 3 000 Yuan [le salaire moyen d’un travailleur de ville est de 500 Yuan] et condamnée à un an, dans un camp de travail.
À 15 heures, le 19 février 2000, j’ai été trompée par la police locale et on m'a emmenée au poste de police. Ils m’ont dit que j’avais été condamnée à un an dans un camp de travail et qu’on ne me laisserait pas en informer ma famille, ni ne me permettrait d’aller chercher des vêtements à la maison. En fin d’après-midi, ma fille est venue me chercher et a crié: " Maman, ne me laisse pas seule. J’ai peur. Maman ! " Depuis, ma fillette est seule à la maison depuis six mois, avec un chien comme seul compagnon.
Le lendemain matin, j’ai été emmenée au Camp de travail de Masanjia dans un grand autobus avec 20 pratiquants du Falun Gong et plusieurs autres. Tous les hommes avaient la tête rasée. Ils devaient tenir leur pantalon avec leurs mains puisque leur ceinture avait été enlevée. C’était l’hiver et les prisonniers mâles ne portaient que de minces sandales dans leurs pieds nus. Il y avait tant de gens dans l’autobus que certains devaient se recroqueviller et s'accroupir dans l'allée. À 8h30, j’ai été emmenée à l’équipe, de la section des femmes no. 2, à Masanjia. Les pratiquants mâles ont été emmenés à l’équipe six, pas trop loin de nous. Sortant du van, je me sentais étourdie à cause du froid et de la faim. Deux femmes sont venues d’en haut, une en uniforme, l’autre en civil. La dernière (j’ai appris plus tard qu’elle était une prisonnière) était très impolie. Il nous criait : " Écoutez. Mettez-vous en ligne et appelez vos numéros. Ceux qui ne savent pas comment l'apprendront sur-le-champ. " L’atmosphère était tendue. La pratiquante derrière moi m’a saisi par mes vêtements. La femme en civil a crié immédiatement. " Lâche ton amie. Tu n’es pas à la maison. Garde à vous ! " J’ai été emmenée à la salle 2 de l’équipe un. Plusieurs personnes sont venues fouiller mon corps et mon sac, me prenant mon argent pour "être retenu par les autorités. "
Chaque jour on avait du pain de maïs et de l’eau comme repas. Je me recroquevillais avec trois autres personnes dans deux lits. La cellule, conçue pour 16, débordait de plus de 40 personnes. Nous n'avons pas pu prendre de douche pendant plusieurs mois. Le travail que l’on faisait était de coudre des boutons sur des vêtements. Parce que je refusais d’être "transformée ", j’étais observée et strictement tenue de faire mon travail. On ne me permettait pas de regarder les autres, ni de les saluer. Quand les gardes me demandaient quelque chose, ils utilisaient ma réponse pour se moquer de moi. Si je ne répondais pas, ils m’accusaient de "résister à la transformation ". Ils forçaient des pratiquants du Falun Gong à lire à haute voix, des livres dénonçant le Falun Dafa et le Maître. Les pratiquants qui refusaient de lire étaient encerclés et attaqués par une foule de personnes et plus tard, ils étaient forcés de se tenir debout pendant de longues périodes ou de se pencher avec les doigts touchant leurs orteils. Toute personne, qui désobéissait à leurs ordres, était battue et insultée. Parfois elles étaient enfermées dans une chambre froide et forcées d'écouter les enregistrements dénonçants le Dafa et le Maître, très tôt le matin jusqu'à tard dans la nuit (minuit). Souvent j’entendais les cris des pratiquants torturés avec un bâton électrique. Je voyais les ampoules sur leur visage et leur cou. Leurs corps étaient couverts de plaques noires et de bleues et ils étaient incapables de se tenir debout sur leurs jambes contusionnées et frappées.
Sous de telles conditions à ce point horribles, je voulais m’évader. Plus tard, quand j’ai senti qu’on m’avait mis au pied du mur et qu’il n’y avait pas d’autres alternatives, je me suis effondrée et j’ai écrit des lettres pour dénoncer le Falun Gong et j’ai promis arrêter de pratiquer. Malgré que ceci ait fait cesser les supplices physiques, je suis tombée dans une misère sans fin, dans le vide, la confusion et les soucis. Le supplice de mon esprit était plus grand que la torture physique. C’est indescriptible.
J’ai été libérée en août 2000. Les autorités de Masanjia m’ont promis que je pourrais retourner au travail en autant que j’écrirais des documents dénonçant le Falun Gong. Mais quand j’ai présenté les copies des documents officiels des ministères du gouvernement central, à mon unité de travail et que j’ai demandé pour retourner au travail, on m’a dit que je devais présenter les originaux. Cependant, les fonctionnaires en question refusaient de me donner les originaux. La promesse de " retourner au travail " n’était qu’un autre mensonge.
Quand je suis retournée à la maison, personne ne m’a accueillie. Les gens m’appelaient traître sans conscience. Graduellement, je me suis rendue compte que j’avais été utilisée par la bande politique de canailles perverses, du gouvernement chinois. Après quatre mois de lutte, je me suis départie de l’ombre de Masanjia et je suis retournée pratiquer le Falun Dafa.
Pour laisser les gens connaître la vérité du Falun Dafa, rétablir la réputation du Maître et dans l’intérêt des pratiquants persécutés comme moi à Masanjia, je suis retournée au camp de travail de Masanjia pour dire la vérité sur le Falun Dafa et arrêter leur crime. La police a été très grossière. Ils m’ont détenue pendant plus de 20 jours. Ils m’ont fait tenir debout dans le corridor durant toute la nuit, chacune de ces journées. J’ai n’avais pas le droit de manger à ma faim. On m’a nié toute liberté et on ne m’a pas permis de contacter d’autres pratiquants, ni de les saluer, ni même de les regarder. Je n’avais pas le droit de parler du tout.
Durant la période de ma détention, j’ai vu une pratiquante dans la salle 1 de la première équipe de la section féminine. Deux était à la nourrir de force avec des médicaments de psychiatrie. Elle a résisté et elle a cassé une bouteille en vitre et elle s'est blessée. Après ils ont cessé d’utiliser des bouteilles en vitre. Même la porte de la salle de bain a été retirée parce qu’elle avait un carreau en vitre. Il y avait des gardes en devoir, de 21 heures à jusqu’au matin. Des mesures plus strictes ont été imposées aux pratiquantes qui refusaient d’abandonner leur pratique. Elles ne pouvaient pas se reposer pas même une minute. Il y avait deux pratiquantes dans leur soixantaine qui étaient forcées de travailler pendant la journée et de rester accroupies pendant la nuit. Pendant plusieurs journées, elles s’accroupissaient toute la nuit du soir jusqu’à ce que tout le monde soit levé le lendemain. Je ne pouvais plus supporter de voir cela, alors je suis allée au bureau de l’Officier Zhou, l’officier chef de la première équipe: " Votre comportement est complètement dénudé de conscience. Vous aurez votre rétribution pour cela. " Zhou a répliqué d’un ton menaçant : " Je vais te faire mettre en prison. "
Le 28 décembre 2000, Zhang Xingxiang, le Vice Gouverneur de la province de Lianoning, les directeurs du Bureau de la justice et le Bureau de rééducation par le travail et des journalistes chinois sont venus visiter Masanjia. Chaque équipe cachait des pratiquants qui refusaient d’abandonner la pratique du Falun Dafa et les ont maintenus sous la surveillance de trois ou quatre personnes. Ils avaient tellement peur que les prisonniers disent la vérité qu’ils ont préparé des choses pour sceller leurs bouches. On m’a apporté et mis dans un entrepôt où j’étais surveillée par quatre personnes. J’ai entendu l’accueil, organisé avec des gens qui se faisaient passer pour des pratiquantes. J’ai essayé de me lever et de leur dire la vérité, mais ils m'ont retenue. Après que les visiteurs soient partis, on m’a laissée sortir de l’entrepôt.
Avant le Nouvel An chinois, des journalistes et des officiels des gouvernements centraux et provinciaux ont encore visité Masanjia. Cette fois, comme d’habitude, toutes les équipes ont caché et surveillé les pratiquants qui refusaient d’abandonner leur pratique. Il y a eu une conférence de " rééducation et de transformation " avec les officiels. Le pratiquant Zou Guirong s’est levé et a dit la vérité, mais il a immédiatement été battu par les prisonniers autour de lui. Après la conférence, ils lui ont dénudé le torse, ils lui ont tatoué le nom du Maître sur son corps et l’ont forcé à parader de cellule en cellule.
Pendant que j’ai été détenue à Masanjia, quand un officiel ou un journaliste venait visiter, qu’ils soient du gouvernement central, provincial, ou local, les gardes de Masanjia faisaient une mise en scène. Ils ont même invité des journalistes étrangers à visiter cette scène soigneusement arrangée. Pour faire à croire aux visiteurs qu’il n’y avait pas de prisonniers mâles à Masanjia, les pratiquants mâles ont été transférés aux " institutions de rééducation " dans la région de leur résidence. La bande criminelle du Président chinois Jiang Zemin a utilisé Masanjia pour tromper les gens autour du monde, essayant de dissimuler la persécution des pratiquants du Falun Dafa.
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