"Utiliser la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)


Les terribles péchés commis au camp de ré-éducation par travaux forcés de Masanjia

Je suis une pratiquante du Falun Dafa. Je fus envoyée au camp de rééducation par travaux forcés de Masanjia, sans que je n'ai eu droit à une procédure légale et  tout simplement parce que je suis allée faire appel et  que j'ai dit  quelques vérités. Plus tard, parce que je n'ai  pu tolérer les tortures du camp de rééducation, j’ai écrit des déclarations de “rétractations” et des “critiques”. Mais, dans mon cœur, je sais que le Falun Dafa est la Loi fondamentale de l’Univers et que le seul critère pour déterminer si une personne est bonne ou mauvaise est le Zhen-Shan-Ren. Voilà pourquoi, je ne puis plus continuer à  trahir ma conscience et à décevoir le monde entier. Je dois clarifier la vraie image de la vérité aux gens. Je dois exposer les crimes commis au camp de rééducation de Masanjia, contre les pratiquants du Dafa

Au camp de rééducation par travaux forcés de Masanjia, ils n'osent pas dévoiler les méthodes utilisées pour persécuter  les pratiquants du Falun Dafa. Les soi-disantes ”rétractations” et “critiques” dont ils se servent pour réclamer leurs récompenses des autorités, ne sont obtenues que par la coercition et la tromperie. Le groupe criminel de Jiang Zemin, l'a cependant recommandé en lui donnant la  “Citation de Mérite Classe II” et  à travers le pays, on  a fait campagne pour la  promotion de ses méthodes  " à succès ".  On lui a aussi alloué des promotions et des hausses de salaires. Examinons de plus près, ces méthodes “à succès” de Masanjia et ce qu’elles sont réellement.

La pratiquante Wang Hui de la ville de Dalian, dans la  Province de Liaoning refusa la “transformation” même en face des pressions brutales. Étant au bout de ses efforts, le chef de la division s'est servi de 6 bâtons électriques  pour la torturer. Ces bâtons électriques ont été  utilisés sur toutes les parties de son corps. Elle ne pouvait plus parler après cela, mais de toute façon les gardiens l’ont obligée à dire de mauvaises choses contre le Maître, autrement, ils n’auraient cessé cette torture. Ensuite, ils l’ont forcée à signer des déclarations de “rétractations” et de “critiques”. Elle a dit: “Même si je le signe c’est contre mon gré”. Le chef de la division lui a répondu: “Je veux ce témoignage qui est faux, même s'il est  contre ta volonté” Tout son corps tremblait  et elle était visiblement au bord d’une dépression nerveuse. Elle écrivit ces choses sous ces conditions, et dans ces circonstances. Ensuite, le chef de division l’emmena à toutes les cellules de la prison où elle devait lire ces déclarations en annonçant qu’elle était maintenant sauvée  et elle devait demander à tout le monde de la féliciter.

Quelques jours plus tard, le chef de la division l’obligea à écrire de nouveau ces mêmes déclarations. Elle refusa. Cette fois, ils l’ont étiquetée de rebelle et ils recommencèrent de nouveau, toute les même brutalités que précédemment, jusqu’à ce qu’elle écrive de nouveau les supposées déclarations de “critiques”, une deuxième fois.

Il y avait une femme  âgée de plus de 60 ans qui avait déjà eu le cancer et qui avait été  guérie après avoir commencé  la pratique du Falun Gong. Elle fut envoyée au camp de ré-éducation par travaux forcés de Masanjia pour avoir déclaré quelques vérités. Deux jours plus tard, ils lui ont administré  des punitions corporelles en la forçant de se pencher et à  toucher le plancher avec les  mains pendant de longues périodes de temps. Cette dame a dit: “Le Falun Gong m’a sauvé la vie, donc, je préfère mourir, plutôt  que de me faire transformer.” Plus tard, elle fut privée de sommeil et les agents l’ont séduite avec certains malentendus. Elle finit par écrire alors des déclarations avec beaucoup de douleur et contre sa volonté.

Une pratiquante dans la Cellule #4 de la subdivision attribuée aux femmes du No.2,  refusa de se faire transformer. Il s'en fut de plusieurs gardiens pour la traîner dans une cellule. Après cela, elle ne pouvait faire le moindre de geste.

Une autre pratiquante, avec une volonté très ferme, a été torturée et a souffert d’une maladie peu de temps après son arrivée. Un examen médical révéla que son état était critique. Le chef de la division ne voulait pas la libérer cependant il assigna quelques agents pour  ‘travailler’ sur elle. Elle refusa de coopérer. Plus tard, sa condition se détériora encore plus et finalement elle fut envoyée à l’hôpital. Un agent ne voulait toujours pas la quitter et il continuait de lui faire pressions, [même à l'hôpital],  pour qu’elle se réforme.

Sous de telles  pressions des agents, une pratiquante est devenue confuse et finit pas accepter les  idées désorientées de ceux-ci  et écrivit quelques déclarations de “rétractations” et de “critiques”. Après cela, elle a appris  que à chaque jour, ces agents étudiaient des méthodes à employer pour tromper les gens. Son état mental se détériora lors de cette scandaleuse découverte et elle a été diagnostiquée comme étant dans des conditions  graves de schizophrénie et subissant une hémorragie cérébrale. Le chef de la division bloqua toute cette information et défendit les visites de sa famille,  sous peine de punitions corporelles,  pour la pratiquante. Même lorsque,  par terre, elle  avait des convulsions, les agents prétendaient qu’elle faisait semblant. Après cela, elle ne put se lever, ni remuer la moitié de son corps. Elle tomba dans un tel état tel, qu'elle chantait, riait, pleurait et ne dormait plus. Dans cet état, les agents ont continué à ‘travailler’ sur elle, afin de la transformer et ne lui permirent aucune visite. Lorsque sa condition s’améliora un peu, elle écrivit des déclarations de rétractations. Le chef de division lui a dit: “On ne peut pas vous donner la permission de retourner chez vous, même si vous écrivez ces déclarations de “rétractations” car ces déclarations sont fausses. Vous n’êtes pas saine d'esprit, vous ne voulez que partir, cependant, il est plus facile de venir que de partir.” Le chef de la division ordonna à un détenu de battre la pratiquante nommée Jiang Yuqing. Elle vomissait du sang et elle ne pouvait plus manger. Ses fesses n’étaient qu’une masse de bleus à cause des flagellations. Elle perdit conscience pour un long moment, mais les agents ont dit qu’elle avait été malade comme cela, avant son incarcération. Lors de son état d’inconscience, l’agent qui l’avait battu a eu peur en voyant le sérieux de la situation et lui a dit: “Je ne veux pas te battre, mais si je ne le fais pas, le chef de la   division va prolonger mon terme. Alors, je n’ai pas d’autre choix!.”

 Un pratiquant, lui, fut battu pendant 18 jours consécutifs. Sa peau et ses vêtements étaient collés ensemble. Un policier avait ordonné cette flagellation. Les plaies  se déchiraient et saignaient  lorsqu’il charriait le  fumier, ce qui faisait  partie  des travaux forcés. Parfois, il perdait connaissance et tombait par terre. Dans le corridor du camp, chaque jour on peut voir maints pratiquants souffrant d’une punition corporelle qui consiste à  être  plié  en deux, assis sur les talons. Dans cette position, ils n’ont pas le droit de dormir.

La nourriture à Masanjia est vraiment mauvaise. Le chef de division a dit:  “Si nous vous nourrissons bien, vous aurez moins peur de venir ici.” Voilà pourquoi, les pratiquants ont l’air si fatigué et si pâle. Lorsqu'il y a des visiteurs, on masque la situation en servant de la bonne  nourriture pendant les quelques jours qui précède la visite afin que le chef de la division  puisse dire:  " Voyez comme ils sont bien nourris ".

Une fois, nous avons manqué d'eau au camp. Les gardiens ont bu l’eau propre qui restait mais ils ont obligé les pratiquants à boire l’eau polluée. L’eau était pour les porcs et elle sentait très mauvais. Il faisait très chaud pendant ces jours-là et les pratiquants ont dû  boire cette eau malsaine et nauséabonde. Durant un congé de fête, ils ont ajouté de la viande au repas, résultats:  il y eut plus de cent pratiquants qui ont eu du sang dans leurs selles. Et malgré cela, le chef de division a alourdi leurs tâches et il força les pratiquants à travailler plus longtemps que d’habitude, c’est-à-dire tôt le matin jusqu’à très tard dans la nuit.

Le camp de rééducation force les pratiquants à lire du matériel critiquant le Falun Dafa. Les pratiquants sont forcés à mémoriser des textes tous les jours. Ensuite, on leur donne un test et les réponses données sont inscrites dans leur dossier personnel et elles servent de preuve pour leur “rétractations” et  leurs “critiques”. Ils se servent de cela comme preuve de leur “transformation-réforme”

Une fois, pendant une réunion de 400 personnes, le chef de la division a dit que Masanjia était le seul endroit  du pays où les conditions de vie étaient si misérables. Il a dit aux pratiquants:  “Vous voulez tous faire de bonnes actions? Quelles bonnes actions voulez-vous faire? La meilleure de toutes, pour vous,  serait de mourir. Savez-vous combien d'argent et ressources vous sauveriez au pays, si vous mourriez ? Ce serait la meilleure chose à faire.”

La façon dont le camp de rééducation par les travaux forcés de Masanjia procède,  est de  “garder en vie mais sans confort”. Des milliers de pratiquants trouvent les épreuves faciles à endurer, mais les tortures sont excessivement difficiles à supporter (Ren). Bien des pratiquants ont penser au  suicide. Mais, à cause de leur compréhension du Fa, ils savent que tuer et  se suicider est chose défendue. Donc, ils ont abandonné l’idée du suicide. Sous, ces conditions de coercition et de pression intense et de tortures dégradantes et sous les menaces, quelques pratiquants ont écrit des déclarations de “rétractations. et de fausses déclarations de “critiques”. Quelques jours plus tard on les a forcé de les écrire à nouveau; s'ils refusent ils sont considérés comme des rebelles et les tortures recommencent encore. Lorsque les Officiels viennent rendre visite, on ne les laisse pas voir les pratiquants qui ont n’ont pas été “transformés”. C’est de cette façon que le camp de rééducation par travaux forcés de Masanjia fonctionne en ce qui concerne la “transformation” des pratiquants du Falun Gong.

Les pratiquants en Chine

Le 1er mai 2001


 
Traduit le 5/2001 de