"Utiliser la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)


Wall Street Journal: Les États-Unis et la Grande-Bretagne 

cherchent une explication pour l’expulsion à Hong Kong

Par Matt Pottinger et Gren Manuel

Reporteurs du Personnel du Wall Street Journal

9 mai 2001

HONG KONG – Les États-Unis et la Grande Bretagne demandent une explication à Hong Kong pour avoir refusé à des pratiquants du Falun Gong de l'étranger, d’entrer dans la ville. Les États-Unis disent que l’expulsion paraît arbitraire et menace de saper la liberté de parole, de religion et de voyager à Hong Kong.

Les déclarations, annoncées par des diplomates, ont été faites quelques heures avant que le président de la Chine Jiang Zemin ait donné un discours disant que Beijing n’est jamais intervenu dans la question de l’autonomie de Hong Kong et que les citoyens de la ville jouissent "d’une liberté totale et de droits démocratiques plus que jamais."P>

Dans son discours, donné à des centaines de chefs d’entreprises mondiales qui assistaient à une conférence de trois jours, organisée par le Magasine Fortune, M. Jiang a évité de faire référence au Falun Gong. Le mouvement spirituel, qui blâme M. Jiang pour sa répression depuis deux ans contre les pratiquants dans la Chine continentale, était visiblement au coeur des activités qui entouraient la rare visite d’une journée de M. Jiang.

Durant les derniers 10 jours, les officiels de l’immigration à l’aéroport Chek Lap Kok de Hong Kong ont expulsé plus de 100 pratiquants du Falun Gong venus de l’étranger pour faire une démonstration contre les persécutions du groupe en Chine, ont dit des pratiquants. Quelques-uns qui refusaient de reprendre l’avion pour retourner à la maison ont été enveloppés dans des sacs et transportés dans les avions par des autorités de Hong Kong. Au même moment, l’agent de sécurité qui entourait le forum des affaires, où Thai Premier Thaksin Shinawatra et l’ancien président américain Bill Clinton avaient prévu donner un discours, ont été précédés dans la ville, par des millier de policiers qui patrouillaient les rues, les airs et les ports autour du Centre d’Exhibition et de Convention de Hong Kong.

La police a relégué une veillée à la bougie, constituée d'environ 350 pratiquants de Falun Gong, dans un parc à deux kilomètres (1.24 mille) du centre de conférence. Il fut permis à 20 pratiquants de faire de la méditation et de montrer des bannières près du site de la conférence, mais ils ont été parqués derrière une barricade de la police sur une rue achalandée; ils étaient hors de la vue de M. Jiang et des autres participants. Les arrangements ont entraîné des critiques par des activistes des droits humains et les membres du groupe, […]

Les déclarations des Consulats des États-Unis et de la Grande-Bretagne paraissaient être les premières réactions officielles des gouvernements étrangers face aux actions contre les pratiquants de Falun Gong. Barbara Zigli, porte-parole pour le Consulat des États-Unis dans la ville, a dit que Washington reconnaît le droit de Hong Kong de décider qui doit ou ne doit pas passer ses frontières. "Nous sommes affectés, toutefois, par le fait que ces procédures paraissent être utilisées arbitrairement pour nier l’entrée à quelques citoyens américains, lesquelles peuvent avoir l’effet de limiter la liberté d’association et de croyance et de restreindre la libre circulation des idées."P>

Trevor Adams, un porte-parole pour le consulat britannique, a dit "la liberté d’association et la facilité de voyager font partie d’une image internationale importante de Hong Kong." M. Adams et Mme Zigli ont, tous deux, dit que leur gouvernement cherche une clarification de la part de Hong Kong à propos des procédures d’immigration. Ils ont dit que leurs demandes sont reliées aux citoyens américains et britanniques qui ont été détournés à l’aéroport. Parmi les autres à qui on a refusé l'entrée, se trouvent des pratiquants de la Corée du Sud, du Japon, de Singapore, de Macao et particulièrement de Taiwan. Quelques douzaines de membres, de l’étranger, sont entrés dans la ville les journées précédentes, mais la plupart étaient des pratiquants qui avaient un profil faible, a dit un porte-parole de Falun Gong.

En réponse des demandes par les États-Unis et la Grande Bretagne, les autorités de Hong Kong disent qu’ils n’ont pas une "liste noire" des membres de Falun Gong et ont dénié que des affiliations religieuses ont été prises en considération durant la récente expulsion. "Juste comme dans les autres endroits, chaque jour, on refuse à des gens d’entrer à Hong Kong," a dit le porte-parole du Bureau de Sécurité

M. Adams a dit que les autorités de Hong Kong ont cité que des "raisons de sécurité" étaient le facteur derrière lesquelles les personnes ayant un passeport britannique étaient celles à qui on avait refusé l'accès.

Hong Kong maintient une politique d’immigration de portes ouvertes pour les citoyens de la plupart des pays majeurs, offrant un accès au libre visa pour les affaires et le tourisme. Quelques pratiquants de Falun Gong, venant des autres régions et à qui on a refusé l'entrée, ont dit qu’ils avaient des visas corrects et qu’ils avaient voyagé dans la ville sans problème auparavant.

À l’intérieur du centre d’exhibition, M. Jiang a accentué en répétant la politique "d’un pays, deux systèmes", lequel assure que Hong Kong maintiendra un degré d’autonomie plus élevé et une vie plus libre pour au moins 50 ans, à la suite du retour de Hong Kong à la Chine en 1997. "Le gouvernement chinois n’hésitera ou ne changera jamais cette politique déjà établie." a-t-il dit.

[...]

Au contraire comparé aux foules massives de manifestants outrés, qui se sont réunis dans d’autres conférences internationales récentes, les bandes de manifestants de Hong Kong était de petites bandes variées composées d’activistes et pro-démocrates, des droits religieux et en faveur des organisations de Beijing. La police les ont repoussés hors de la conférence avec des barricades de fer.

Durant la soirée de mardi, quatre manifestants – aucun d’entre eux n'étaient des pratiquants de Falun Gong – ont été arrêtés pour avoir obstruction à la police et pour violation de la paix.

Traduit le 1er juin 2001