"Utiliser la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)


En toute circonstance gardez confiance dans le Maître et le Dafa

Avril 29, 2001

En septembre je fus envoyé illégalement en camp de travail pour avoirdistribué de la documentation concernant la vérité sur la grande Loi. Shi Bai( pseudonyme ), une pratiquante de notre lieu d’exercice, a été arrêtéeavec moi. A cette période, dans notre région, on trouvait partout desdocuments expliquant la vérité sur le Dafa, ceux-ci dévoilant etanéantissant la force du mal. La police me demanda d’où venait ladocumentation. J’ai aimablement répondu : « Je l’ai distribuée. Jene l’ai pas fait pour moi mais pour les autres personnes. Je ne peux pas vousdire d’où elle vient. » Ainsi j’ai été interrogé illégalementdans le poste de police cette nuit là. Durant les 24 heures suivantes mes mainsétaient menottées derrière mon dos. Les menottes étaient si serrées qu’elless’enfonçaient dans les muscles de mes poignets. Ensuite ils m’ont pendu parles menottes. J’ai été aussi brutalement battu. Après avoir tout essayé,ils n’ont rien obtenu de ce qu’ils voulaient et ont abandonné. Ainsi enprenant sur moi toute la responsabilité j’ai protégé d’autres pratiquants.

Ensuite j’ai été retenu illégalement dans un centre de détention.Durant les 42 jours suivants ils n’ont toujours rien pu obtenir de moi. Sansaucune procédure légale , j’ai été alors condamné au camp de travail pourdeux ans et demi. Bien que Shi Bai ai déclaré à la police que les documentsétaient miens , comme je le lui avais conseillé, elle fut cependant condamnéeau camp de travail pour un an et demi. Nous étions prisonniers dans le mêmecamp.

Dans le camp de travail, tous les moyens coercitifs étaient employés pouressayer de nous convertir.

Le 22 mars 2001, les gardiens du camp sont entrés brutalement dans lescellules avec des matraques électriques à la main. Ils ont ordonné auxpratiquants de s’aligner sur deux files , jambes tendues , tête baissée, lesdeux mains tenant la tête. Une feuille de papier diffamant notre Maître et leDafa ( la grande Loi et ses principes) était placée en face de chaquepratiquant. Ils ont essayé de nous contraindre de calomnier notre Maître et leDafa. Nous étions obligés de rester dans cette posture, nous étions battus sinos jambes n’étaient pas droites ou si nos mains tombaient de notre tête. Laplupart des pratiquants sont restés ainsi de 21 heure à 6 heure le lendemainmatin, mais aucun de nous n’a signé ce papier. Lorsqu’à présent je penseà cette expérience, je regrette de ne pas avoir éliminé la force du mal avecmes pensées droites, car notre soumission prolongeait la persécution. Commenotre Maître le signale dans : « Les pensées droites des disciplesde Dafa sont puissantes ». « En qualité de disciple de Dafa , pourquoicraindre les méchants pendant la persécution? Le point crucial est que vousavez des attachements. Si non, n’endurez pas passivement, affrontez toujoursles gens pervers avec des pensées droites. Dans n’importe quelle situation,ne coopérez pas avec les exigences, les ordres ou les instigations du mal. Sichacun agissait de cette manière l’environnement ne serait pas ainsi. »Si à ce moment, tous les pratiquants avaient pu étouffer les forces du malavec leurs pensées droites, la situation aurait été différente .

Le 23 mars 2001 au matin un gardien nous annonça que celui qui ne signeraitpas la déclaration serait puni en restant dans la position durant une semaine.Ainsi nous étions obligés de rester, jambes tendues , les deux mains tenant latête. Beaucoup de pratiquants eurent des malaises sévères, y compris desvomissements et des vertiges. Un petit tas de cheveux est tombé devant chacunde nous . Tous les pratiquants sentaient avoir atteint la limite de leurendurance. Vers midi, on a annoncé qu’au 5eme étage deux pratiquants nepouvant plus supporter cela ont sauté du bâtiment. Pour cacher le fait de lesavoir torturés à mort, le camp de travail a inventé une histoire que cespratiquants se sont suicidés en sautant du bâtiment afin d’en finir. Dansson livre Zhuan Falun notre Maître indique clairement qu’il est interdit auxpratiquants de tuer et que c’est un pêché de se suicider. Nous sommesheureux de pratiquer la loi universelle, guidés par notre Maître. Le corpshumain est très précieux car à travers lui nous pouvons cultiver et aidernotre Maître en ce monde. Ce que nous cultivons est de l’altruisme, qui peutaller jusqu’à risquer notre propre vie pour les autres. Toutefois pendant lapersécution du Dafa, s’il nous était nécessaire de valider la loi, nous nechoisirions jamais de nous suicider. Pendant une conversation téléphonique, enprésence de la police, j’ai dit à ma famille : « ils essaient deme convertir par la force. Si quelque chose m’arrive ce sera à cause de lapersécution, car je ne commettrai jamais de suicide. »

A cause de ses attachements, Shi Bai n’était plus capable de supporter lestortures et s’écarta du Dafa en signant la déclaration calomniant le Dafa et notre Maître. Dansl’après midi du 23 mars 2001 un groupe convertisseur arriva au camp de travail. Ils sedéclarèrent pratiquants et essayèrent de s’excuser d’avoir abandonné la Loi. En répandant desidées fausses, ils visaient les attachements des pratiquants et les poussaient à abandonner la pratiqueet à compromettre le Dafa. Parmi ces idées, Shi Bai trouva les excuses pouvant protéger sesattachements. C’est ainsi qu’elle changea totalement et devint un desleurs. Shi Bai voulait ébranler ma foi rigoureuse avec ces idées fausses. Partoutoù j’allais elle me suivait.

Je fus alors conduit à une pièce du 3me étage dans laquelle j’étaisentouré par plusieurs membres du groupe convertisseur. Shi Bai était assise àcôté de moi pour les aider. Ils parlèrent de 6 heures à 23 heures ce jourlà et de 6 heures à 18 heures le lendemain. Je fus forcé d’écouter leurdiscours jusqu’à en avoir de graves malaises, tels que vomissements. J’aiignoré leurs idées fausses. S’ils parlaient des principes du Dafa je leurfaisais remarquer leurs attachements par mes idées droites. Ils s‘aperçurentfinalement que leur fausse compréhension ne pouvait me convaincre, maisexposait seulement leurs propres points faibles. Ils enlevèrent alors leurmasque de gentillesse et devinrent furieux. L’un d’eux a agité sa main endisant, « si ceci était une épée, maintenant je vous tuerais ».Leur vraie nature se dévoilait.

J’argumentais et discutais. face à ces gens pervers, employant marigoureuse compréhension des principes du Dafa pour briser leurs attachements.Chacun d’eux étaient secoués à différents degrés. Â la fin ils nepouvaient me transformer et leur groupe s’affaiblit. Je savais que si l’un d’entreeux pouvait lâcher ces attachements il/elle ne serait pas effrayé desexplications déformées du Dafa données par des gens pervers. Ils ne peuventcorrompre les pratiquants qu’en gardant leurs attachements. Les mauvaisespersonnes étaient très effrayées de ma ferme croyance dans le Dafa et de maferme et calme attitude. Ils critiquaient Shi Bai la réprimandant d’avoiramené un pratiquant aussi déterminé que moi au 3me étage, ce qui poussaitdes personnes transformées à douter de leurs propres explications perverses.De façon à cacher les attachements qu’ils ne pouvaient pas lâcher, cesanciens compagnons pratiquants acceptaient bien volontiers les explications malintentionnées. Ils étaient déçus d’eux-mêmes et commencèrent à nuire auDafa. Les voyant se diriger de plus en plus vers leur propre destruction, mon cœurfût très peiné car ils avaient perdu l’opportunité pour leur cultivation.Mais je ne les détestait point. Ma peine devînt si intense que longtemps j’aipleuré dans mon cœur. Comme je pleurais, je me sentais de plus en plus lecœur brisé et je failli m’évanouir. Mes pleurs alarmèrent les policiers dela prison, je leur ai expliqué que je ne voulais pas rester au 3me étage etdésirais retourner au 5me. Tous les pratiquants déterminés étaient enfermésau 5me étage. Ils devaient tous les jours faire des tabourets et étaientstrictement contrôlés. Je préférais plutôt être enfermé avec eux. Lecentre d’éducation ne m’a pas permis de retourner au 5me, car ils avaientpeur que les secrets des procédures perverses de transformation du 3me étagesoient dévoilés. Par contre ils ne voulaient pas non plus me garder au 5meétage. Les forces perverses craignaient que les personnes déjà transforméesse rendent compte de leurs attachements pendant leur conversation avec moi etque leurs bobards leur fassent perdre leur capacité à tromper les gens.Résultat: je fus enfermé avec Shi Bai dans la même cellule.

A cause de mon extrême tristesse, je ne voulais pas manger et suis devenufiévreux. Tout mon corps avait des crispations nerveuses. Un gardien apporta unthermomètre et contrôla ma température. Elle était de 39 degrés. Ils m’envoyèrentà l’hôpital. Je leur dit que je serais très bien si je pouvais dormir unpeu et je leur ai demandé de me renvoyer. J’ai dormi un peu et à mon réveilla température était descendu à 38,4 degrés. Malgré la fièvre mon corps n’avaitplus de crispation. La gardienne m’a demandé ce que j’avais fait pour fairedescendre la fièvre et j’ai répliqué que j’avais dormi. Elle dit,admirative, si tout le monde était comme vous pourquoi aurions nous encorebesoin d’un hôpital ? Puisqu’ils m’avaient interdit l’accès du5me étage, j’ai commencé une grève de la faim. Effectivement je ne sentaispas du tout la faim.

Lorsque Shi Bai a su que je désirais aller au 5me étage elle m’a demandési je pouvais rester au 3me. Si je montais au 5me étage elle serait obligée devenir avec moi. Elle ne désirait pas retourner au 5me depuis qu’il étaitcontrôlé plus strictement que le 3me. J’ai dit au chef d’équipe que jedésirais uniquement aller au 5me, seul, et si c’était possible que Shi Baine me suive pas. Le chef répondit que Shi Bai ne pouvait être séparée de moiparce que son devoir était de m’aider à me transformer. J’ai décidé derester au 3me étage et j’ai cessé de demander d’aller au 5me. J’ai dità Shi Bai avec mon cœur : « Mon amie pratiquante, tu sais quellesorte de relation prédestinée nous avons pour avoir pratiqué le Dafa ensembledans cette vie. Au début de notre cultivation nous avons pratiqué matin etsoir au même endroit. Nous avons été arrêtés ensemble en distribuant ladocumentation du Dafa. j‘en ai pris toute la responsabilité car j’ai eupeur que tu n’en sois pas capable. Pour toi maintenant je peux abandonner mademande de retourner avec les pratiquants déterminés du 5eme étage et resterici. J’ai fait tout ce que je pouvait pour elle. J’ai recommencé à boirede l’eau et j’ai stoppé ma grève de la faim. » J’ai fait unedemande au gardien : Comme je n’étais plus disposé à écouter lesexplications malfaisantes, je devrais avoir la permission d’aller dans le halld’entré ou de rester dans le bureau des gardiens pour quelque temps. Ilsremarquèrent que j’avais stoppé ma grève de la faim et ils ont accepté mademande. Mais j’étais toujours très faible et j’ai commencé à perdre dusang dans mes selles à cause du manque de repos et de la grève de la faim. J’aieu la permission de me reposer dans une pièce vide. Shi Bai a ouvert la porteet rentra. Elle me raconta quelques interprétations perverses. J’ai utiliséma rigoureuse compréhension du Dafa pour casser ses attachements sans luilaisser prise. Soudain elle se leva et gifla mon front quatre ou cinq fois. Elleme gifla si fort que mon front est devenu rouge. Je lui ai dit : « Jene permettrai pas qu’une telle chose se reproduise. Je ne veux pas rester dansla même pièce que toi. Tes gestes m’ont trop choqué. Pourquoi as-tu faitceci ? Shi Bai le regretta aussitôt. Elle dit : «  C’est le groupe d’aide et d’éducation qui m’a dit de le faire. Ils disentque le front de ceux qui sont contrôlés par des démons est rouge. J’ai vujuste maintenant que ton front était un peu rouge, alors j’ai essayé de t’aideren chassant le démon. Je lui dit : « Regardes-toi. Agis-tu comme unpratiquant ? Tu dis des absurdités. Tu crois tout ce qu’ils te racontent.Le Maître nous a dit de pratiquer avec un esprit claire. Tu ne sais pas ce quetu fais ». J’étais très déçu pour elle, bien qu’elle dise qu’ellene recommencera pas. J’ai dit au gardien : « Je ne veux plusrester avec Shi Bai dans la même pièce ». J’ai eu une conversationavec une gardienne bienveillante qui était relativement meilleure parmi lapolice de la prison, elle ne battait et n’injuriait jamais les disciples deDafa. Elle me dit : « Ce que vous avez fait est juste mais vousdevez faire face à toute chose ». Peut-être le Maître par sa bouche medonnait une indication. Je compris immédiatement. Pourquoi est-ce que jedésirais rester avec les pratiquant déterminés. Un disciple de Dafa devraitbriller de pure vertueuse lumière où qu’il/elle aille. Pour cette raison j’aidécidé de faire face au mal et de l’étouffer plutôt que de le fuir. Quandj’ai fais mon choix les gardiens m’ont obligé d’avoir une consultationmédicale dans un hôpital et ont projeté de me faire suivre un traitement à l’extérieuren me faisant payer une caution pour ma liberté. Ils m’ont demandé de dire la vérité au médecin. J’ai répondu que je ne pouvais pas mentir. La forcedu mal craint surtout notre détermination. Quel que soit l’endroit où ils memettaient ils n’étaient pas tranquilles. Ils avaient peur que macompréhension rigoureuse du Dafa ébranle les attachements des personnespassées de l’autre côté et fasse connaître la vérité. A l’hôpital j’airépondu au médecin qui me demandait comment j’allais : « Je ne mesens rien d’anormal ». Il m’a dit que ma maladie était grave etpourrait être dangereuse si je ne faisais pas de suite un traitement. Ainsipendant ma liberté provisoire le centre de rééducation trouva pour moi lejour même un traitement médical à l’extérieur et me renvoya du camp sanshésitation.

Une fois j’ai vu le Maître dans un rêve, je l’ai appelé. Il m’ademandé ce que j’avais besoin et j’ai dit que je voulais aller avec lui. Ilm’a répondu d’un air sérieux : « en toute circonstance faisconfiance au Maître et fais confiance à la grande Loi. » A ce moment jeme suis réveillé en sursaut. Par la suite quand je me suis trouvé face à uneépreuve ou à un test, les paroles du Maître venaient à mon esprit, jeréalisais, n’est-ce pas en faisant confiance au Maître et à la grande Loien toute circonstance que nous suivons le Maître à la maison ?