Une pratiquante de la Chine [Vraiesagesse.net] |
La police m'a alors traînée dehors et a essayé de me menotter à la barrière. J'ai résisté vigoureusement. Ils ont hésité, « il est trop difficile de la menotter ici, enchaînons-la à l'arbre. » Je résistai toujours aussi résolument.
Quand ils ont vu qu'ils ne pouvaient pas m'enchaîner à l'arbre, ils m'ont laissé m'asseoir par terre. Ce jour-là, il faisait très froid à Beijing, ils ont voulu retirer mon pardessus et me laisser geler au froid avec seulement une chemise mince sur le dos. J'ai encore résisté fermement. Une demi-douzaine de policiers costauds n'a pas pu enlever mes vêtements en dépit de tous leurs efforts.
Puis, un policier a dit qu'ils fallaient me fouiller. Je les ai dénoncés, « et surtout n?allez pas me tripoter sous un prétexte aussi absurde. » Ils ont dit, « notre règlement nous permet de fouiller quelqu?un si nous sommes plus de deux policiers présents. » J'ai continué de les dénoncer, « si vous osez me toucher, je hurlerai et je ferai venir tout le voisinage afin qu?on puisse être témoin de votre comportement animal. »
Ma droiture a dominé le mal. Ils ont lâché prise et ils m?ont laissé m?asseoir par terre, menottée les mains derrière le dos en attendant mon tour pour l?interrogation.
Pendant l'interrogation, j'ai refusé de dire un mot. (Ils voulaient que nous dévoilions nos noms et adresses afin qu?ils puissent nous envoyer au poste de police de notre ville natale.) Ils ont essayé pendant un certain temps pour me faire parler, mais ils ont échoué.
Le lendemain matin, ils ne nous ont pas permis d'utiliser la toilette. Nous avons tenté de raisonner avec eux, en leur disant dire qu'ils n'avaient aucune autorité de nous priver de ce droit humain fondamental. Par la suite, ils ont cédé à contre-coeur.
Plus tard dans la matinée, ils m?ont transférée, ainsi qu?une autre pratiquante à un commissariat de police différent. Là-bas, ils ont continué l'interrogation, mais encore une fois, ils n?ont pu obtenir ce qu'ils voulaient.
Alors un policier me menaça, « dites-nous ce que nous voulons savoir ou nous vous mettons sur un ?
Après cela, ils ont adopté une tactique de rotation en ayant plusieurs policiers différents m'interroger sans interruption, à tour de rôle. Éventuellement, ils ont perdu patience et ils ont voulu me menotter attachée à un calorifère. J'ai essayé fortement de résister. Après qu'une de mes mains fut menottée, ils ont découvert que toutes les autres menottes étaient défectueuses. Le policier me dit, « on dirait dit que c?est voulu que vous n?ayez qu?une main menottée. »
Après ça, ils m'ont encore fait des menaces « si vous ne nous répondez toujours pas, nous vous battrons à mort. » J'étais intouchable et je n'avais pas peur de mourir. J'ai répondu calmement : « La mort ne m'effraie pas. Pour dire la vérité, je préférerais plutôt mourir que d?être torturée ainsi, sans dignité humaine. Ce qui me déconcerte le plus est le fait que vous laissiez les vrais mauvais types, les incendiaires et les meurtriers, errer librement pendant que vous dépensez toute votre énergie à nous persécuter violemment, nous qui avons des valeurs et des principes moraux très élevés nous obligeant à nous conduire selon les principes impeccables de Vérité, Bienveillance et Tolérance. » Les policiers effrontément répondirent, « Puis, après? »
J'ai dit, « bien, comme officiers du gouvernement, vous êtes le déshonneur de la nation. Je gage que vous n?oserez pas prendre la responsabilité de ce que vous venez tout juste de dire? »
Ils ne pouvaient plus penser à aucune autre façon de faire affaire avec moi. Alors après 48 heures, ils m'ont libérée.
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