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Le New York Times : Alors vinrent les sauterelles : une région de la Chine chancelle
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Moutons et chèvres gardés par un meneur de Dehors de sa maison près de Bayindeligar,
troupeau à cheval, cherchent de l’herbe sur le Jibumitsa, 78 ans, raconte comment
sol presque aride près de Bayindeligar dans l’herbe a disparu et demande : « Se peut-il
le centre de la Mongolie Intérieure que la nature change ? »
BAYINDELIGAR, Chine – La situation ici n’égale pas encore l’horreur des dix plaies de l’ancienne Egypte – les pâturages n’ont pas été envahis par des grenouilles ou des fléaux, du moins pas encore.
Mais après trois ans de calamités comprenant la sécheresse, un tremblement de terre, un blizzard mortel et même le fléau des sauterelles qui ont mangé complètement la prairie, les meneurs de moutons et de bétail de la Mongolie Intérieure sont déroutés. Ils regardent l’hiver venir avec appréhension.
« Je ne comprends pas ce qui se passe. » a dit Jibumitsa, 78 ans, une femme de l’ethnie mongole qui, comme des centaines de milliers d’autres dans cette partie du nord de la Chine, voit sa vie partir en lambeaux.
Alors que le développement des troupeaux a monté en flèche pendant une dizaine d'année où la température était favorable et que le boum de la demande en viande a affaibli les pâturages de la région, la crise dans l'immédiat est amenée par une suite extraordinaire de désastres naturels. […]
L’argument ,que ce changement climatique implique l’homme, ne peut pas être prouvé, […]
Pendant des générations, la famille de Mme Jibutsima s’est occupée du bétail dans ces mêmes prairies. Ils ont été nomades jusqu’au début des années 80, quand ils se sont fixés dans le millier d’acres de terre montagneuse que le gouvernement leur avait alloué, comme à de nombreuses autres familles locales.
Dans les années 90, avec la demande pour le mouton, qui a augmenté en flèche et de bonnes pluies, elle et ses fils ont suffisamment épargné pour s’acheter une moto pour conduire les troupeaux. Ils ont même acquis un camion bon marché pour les trois heures de route à travers les pâturages pleins d’ornières jusqu’au marché le plus proche.
Maintenant, le camion est stationné et brisé. Avec les pâturages presque chauves et pas de foin pour les mois froids à venir, la famille planifie de vendre la majeure partie de ses animaux malgré des prix exécrables pour essayer de sauver le bétail d’élevage – et son futur.
« Se peut-il que la nature change ? » a dit Mme Jibutsima, qui, comme de nombreux Mongols, utilise un seul nom. « Peut-être le ciel est-il détraqué. » a-t-elle ajouté, pointant sa main vers les montagnes arides.
Les problèmes ont commencé durant l'été 1999, quand les pluies toujours réduites ont presque disparu et quand un tremblement de terre a détruit de nombreuses maisons. En 2000, la pluie a de nouveau manqué.
L’automne dernier, l’herbe, à son mieux était d'uniques boutons de pousses d'herbe non éclos et le bétail était plus maigre que d’habitude alors que l’hiver approchait. De nombreuses familles se sont lourdement endettées en achetant du foin de d’autres régions pour suppléer aux quelques herbes que les animaux mangeraient dans les pâturages hivernaux.
Ensuite, le blizzard est arrivé. Pendant 72 heures, débutant en décembre dernier, c’est un événement sans précédent qui fut connu ici, un mélange sauvage de neige et de sable fin a hurlé et volé dans l’air, soufflant si épais qu’un ancien meneur de troupeau s’est perdu et a péri juste en marchant en dehors de sa maison.
De nombreux animaux se sont gelés et pendant les semaines qui ont suivi, comme la neige et la poussière se durcissaient en une barrière imperméable, de nombreux autres animaux sont morts de faim. L’espoir d’un soulagement a brièvement germé en mai, quand une pluie torrentielle a ramené les pâturages à la vie.
Mais les sauterelles ont suivi. Des hordes frénétiques de sauterelles semblant venir de nulle part ont mangé la majeure partie de l’herbe croissante. De faibles pluies sont tombées depuis lors. L’été a été plus chaud que la normale et plus de vingt gigantesques tempêtes de poussière ont soufflé et emporté une grande partie de la couverture du sol.
Pendant peu de temps après le blizzard, les conditions de la Mongolie Intérieure ont attiré l’attention extérieure et de l’aide alimentaire des donneurs internationaux ont aidé des dizaines de milliers de familles à éviter la faim. De plus, quelques familles ayant leurs revenus anéantis ont dû retirer leurs enfants de l’école.
L’ethnie mongole compte une bonne partie de meneurs de troupeaux dans cette région pastorale centrale, bien que des décennies de migration de Han chinois, le groupe ethnique dominant le pays, en Mongolie Intérieure, ait laissé les Mongols une faible minorité dans la province dans l’ensemble.
Dans la sécheresse actuelle, les réponses des meneurs de troupeaux de l’ethnie mongole et des Han chinois ont tendance à différer, a dit Zaorgetubater, le député en chef du gouvernement au niveau du comté à Abaga Banner.
« L’attitude mongole est de garder quelques animaux jusqu’à ce qu’il ne vous reste plus rien, parce que si vous perdez votre bétail, vous perdez votre raison de vivre. » a-t-il dit. « Je pense que pour beaucoup de Han, c’est plutôt simplement un calcul économique. »
Mme Jibutsima, pour cette fois, est pleine de crainte. Il y a quelques années, la famille possédait 200 moutons et 100 vaches. Ils sont descendus à 100 moutons et 20 vaches, et maintenant, la plupart d’entre eux vont devoir être vendu pour pouvoir acheter le foin pour ceux qui restent.
Des centaines de familles ont déjà tout perdu. Magja, 50 ans, sa femme Alatanqige, 43 ans, et leurs trois enfants passent leurs journées désoeuvrés dans un endroit temporaire vers leur yourte, la traditionnelle tente en feutre. Ils ont vendu les derniers de leurs moutons et chèvres, et le gouvernement a clôturé leurs pâturages ruinés, un de ces nombreux domaines maintenant sous protection pour aider au retour de l’herbe.
Leur famille est l’une des 100 familles déplacées qui sont programmées de se déplacer dans un secteur de remise à zéro dans les faubourgs de Xilinhot, la préfecture. Avec l’aide de la banque mondiale, le gouvernement est en train de construire 100 maisons en briques avec des parcs à bestiaux.
M. Magjia a essayé de faire bon visage à l’état modifié de sa famille. « Nous allons nous en sortir, parce que je suis un bricoleur, » a-t-il dit. « Je peux abattre les moutons. Je suis un bon chanteur, ou je pourrais même être un guide touristique. »
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