5 janvier 2002

 Zhang Jiwang a été arrêtée dans la ville de Yanji, province de Jilin, à la mi-novembre 2001. La police locale l'a emmenée au poste de police de Beishan. Sans lui poser aucune question, les policiers commencèrent à la  battre et à lui donner des coups de pied, puis on l'attacha sur une chaise. Deux policiers la giflèrent des dizaines  de fois jusqu'à ce que la tête lui tourne, puis placèrent une cigarette allumée sous son nez pour la forcer à inhaler la fumée. L'un des deux lui dit: " Vous les pratiquants de Falun Dafa ne fumez pas, hein?  Je vais te faire fumer  beaucoup aujourd'hui". Pour tenter de lui arracher une confession, Zhang fut torturée pendant 2 heures. On la  laissa ensuite étendue sur le sol de pierre glacée, toute la nuit.

 Le jour suivant, les policiers l'envoyèrent au département de la  police de Yanjin. Là elle fut à nouveau battue et transférée de nuit au poste de Changchun. Après avoir été reçue au département criminel urbain, malgré son mauvais état physique, elle fut à nouveau battue par les policiers. Ils lui criaient: "Les gens comme toi,  on a  envie de les battre!"

 Le lendemain, les policiers lui ont mis un bandeau sur les yeux et l'ont fait monter dans une voiture de la police. Elle  leur demanda: "Qu'est-ce que vous allez faire? Où est-ce qu'on va?" Ils répondirent: "C'est pas tes oignons. On veut juste pouvoir mieux te torturer".  Après plus d'une heure de route, on l'amena dans un bâtiment et on la  dirigea vers une pièce du 4e étage, où on lui enleva son bandeau. Elle vit des rideaux sur toutes les fenêtres. La  pièce était très sombre, avec au milieu, une chaise métallique à haut dossier et un siège de bandes métalliques. Elle  réalisa qu'elle se trouvait dans une célèbre chambre où l'on torture les pratiquants. La chaise est appelée le banc  du tigre. (Un instrument de torture, pour les détails, voir   http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2001/11/24/16156.html) Elle fut mise sur le banc du tigre avec les deux pieds enchaînés, la taille immobilisée par une barre métallique, et les mains menottées derrière le dos. Les  policiers se relayèrent pour la gifler. L'un d'eux empoigna ses cheveux pour lui secouer la tête, ce qui la fit vomir.  Ils commencèrent ensuite à utiliser les matraques électriques pour lui envoyer des secousses

 sur la bouche, la mâchoire inférieure, le visage, la base des oreilles, et relevèrent sa   chemise pour atteindre la poitrine. Pendant ce temps, ils versaient de l'eau sur elle pour augmenter l'intensité des  chocs, frappaient ses jambes à coups de barre de fer et cognaient ses articulations à coups de marteau. Quand  elle perdit connaissance, ils la réveillèrent en lui enfonçant des aiguilles dans le corps ou en serrant ses doigts  dans un instrument de torture.

 Pendant toute la durée de la torture, des photos endommagées du Maître et des livres Dafa étaient placés à côté  d'elle. Les policiers criaient: "Que ton Maître voie comment tu es torturée".  Les policiers lui appliquèrent la torture pendant une journée entière sans obtenir ce qu'ils voulaient, puis  l'envoyèrent au Centre de Détention no3 de Changchun. Le policier du Centre la vit couverte de blessures et  refusa de la prendre, mais l'autre policier du Département no1 la laissa  là quand même et partit. Après plusieurs  jours de tortures, sans nourriture, son visage était ravagé et son corps était couvert de bleus et noirs couvert de cloques et de  meurtrissures. Des prisonniers versèrent des larmes de sympathie quand ils virent sa condition. Après 20 jours  de détention au no 3, elle fut envoyée au camp de travaux forcés Heizuizi de la ville de Changchun.

 Il y a plus de 20 pratiquantes illégalement détenues au Centre de Détention no3. Parmi elles, 11 ont fait l'objet  d'un mandat d'arrestation. Ce sont: Zhao Guifeng, Xiang xiaomin, Zhang Yufeng, Ma Yechi, Liu Yaqian, Liu Zhe,  Zhang Shuqin, Su Lifeng, Song Li, Liang Cuiying, and Li Zhixiu.

 De septembre à décembre, environ 30 pratiquants ont été transférés du Centre de Détention no 3 au camp de  travaux forcés Heizuizi pour être "rééduqués".

 La plupart d'entre eux ont souffert des traitements de la police du Département no1, et ont subi le banc du tigre.  Maintenant la police se prépare à les juger. Les pratiquants utilisent leur foi inébranlable, leur compassion et  leurs grands actes de vertu pour valider le Dafa.