"Clarifiez la vérité intégralement, ayez la pensée droite pour éliminer la perversité, apportez le salut aux êtres, préservez résolument la Loi" (La Grande Loi est indestructible).

AP : Protestation des adhérents de Falun Gong étrangers

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Lilian Staf, 25 ans, une adepte du Falun Gong suédoise habitant actuellement à Londres, est rejointe par d'autres pratiquants pour une session de méditation à Hong Kong, le vendredi 21 décembre 2001. Expulsés de la Chine pour avoir organisé une protestation en faveur de Falun Gong, cinq adeptes occidentaux du groupe spirituel ont manifesté vendredi à Hong Kong, affirmant qu'ils ont été battus et contusionnés par la police continentale. « Pendant que j'étais assise en méditation, j'ai été soulevée par les cheveux et tirée par les bras », Staf a déclaré que les policiers l'ont entraînée, en la saisissant tellement fort qu'elle sentait que sa peau était pénétrée et qu’elle a eu des douleurs « si intenses que tout mon corps était engourdi. » (Photo AP/Anat Givon)

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Adepte de Falun Gong canadien Zenon Dolnyckyi est debout près d'une pancarte sur laquelle une photo le montre emmené par les policiers chinois le mois dernier place Tian An Men, à Beijing. Il a fait une déclaration après que des pratiquants aient terminé une session de méditation de groupe à Hong Kong, le vendredi 21 décembre 2001. Dolnyckyi, est un des cinq adeptes occidentaux de ce groupe spirituel qui ont manifesté à Hong Kong, disant qu'ils ont été battus et contusionnés par la police de la Chine continentale.

Le vendredi 21 décembre 2001

Par Dirk Beveridge, écrivain de Associated Press

Hong Kong (AP) - Expulsés de Chine pour avoir organisé une manifestation de Falun Gong, cinq adhérents occidentaux du groupe spirituel ont manifesté vendredi à Hong Kong, et ont déclaré qu'ils ont été battus et contusionnés par la police de Chine continentale.

« Pendant que j'étais assise en méditation, j'ai été soulevée par les cheveux et tirée par les bras », a dit Lilian Staf, une Suédoise qui travaille à Londres.

Staf a ajouté que les policiers l'ont entraînée de force, en la saisissant tellement fort qu'elle sentait que sa peau était pénétrée et elle a eu des douleurs « si intenses que tout mon corps était engourdi. »

La protestation des 35  pratiquants de Falun Gong occidentaux a été interrompue après quelques minutes place Tian An Men, Beijing, le mois dernier. Quelques pratiquants ont exprimé leur surprise devant la rapidité et la sévérité de la réaction des policiers, malgré qu'ils soient toujours rapides quand il s'agit d'arrêter tout activité publique relative au Falun Gong.

Des Australiens, Canadiens, Français, Allemands, Irlandais, Israéliens, Suédois, Suisses, Britanniques et Américains étaient parmi les protestataires. L'ambassade américaine a dit que les Américains étaient au nombre de six.

Les Occidentaux ont ajouté qu'ils voulaient que les citoyens chinois sachent que le Falun Gong est pratiqué librement dans plus de 40 pays - même s'il est frappé d'interdiction en Chine continentale comme « mot diffamatoire utilisé par le gouvernement de Jiang Zemin omis » et est l'objet d'une  persécution parfois brutale qui, d'après le groupe de Falun Gong, a causé la mort d'au moins 323 personnes. La Chine conteste les allégations selon lesquelles les  pratiquants de Falun Gong en détention sont maltraités et qu'il est impossible d’obtenir une vérification indépendante.

Plusieurs des protestataires ont ajouté qu'ils étaient ensanglantés et ont perdu leurs cheveux, alors qu'ils ont vu les autres recevoir des coups de pieds au visage ou être jetés à terre durant les interrogatoires. La police les a menacés et a essayé de leur faire signer un document en chinois, a ajouté le pratiquant de Falun Gong. Après avoir fait leurs exercices de méditation lents en compagnie des pratiquants de la localité dans un parc à Hong Kong tôt vendredi, les cinq étrangers ont remis une lettre à l'administration locale.

Falun Gong est légal à Hong Kong.