Une photocopieuse intégrée a été déménagée dans un entrepôt, qui avait été péniblement rénové. Chaque pouce d’espace dans l’entrepôt était totalement utilisé. Pendant un long moment, personne n’avait vécu dans cet entrepôt. Cet hiver, une famille de quatre pratiquants a emménagé là-dedans.
Un couple avec un enfant garde l’entrepôt. Une grand-maman « active » sort acheter les provisions et cuisine pour tous. Chaque jour, des gens arrivent et repartent, échangeant des marchandises.
Une routine régulière s’est établie dans l’entrepôt. Lao Xiao et Xiao Xiao [noms changés par mesure de protection] travaillent méthodiquement en tandem. Quand l’un se repose dans la chambre ou pratique les mouvements, l’autre s’assied les jambes croisées devant la machine, étudiant la Loi, ou bien ouvrant le papier d’emballage, chargeant le papier, ou bien prenant les feuilles imprimées et les empaquetant. Quelquefois ils emballent les feuilles ensemble et ont une discussion. Parfois, bébé Xiaoxiao rampe hors de la chambre, donne une petite tape au papier et découvre la machine pendant un moment avant de ramper en arrière.
Lao Xiao a dit que ce sont seulement les personnes avec le cœur le plus pur qui sont qualifiées pour faire les choses les plus droites. Il accomplit méticuleusement chaque étape de chaque chose, que ce soit en éditant, en chargeant le papier ou positionnant le papier, tout cela sans aucune erreur. L’apparence des feuilles imprimées est remarquablement nette. Ensuite, il remballe les feuilles de telle manière que les paquets ont l’air de n’avoir jamais été ouverts. Dans son travail de correction, il n’y a pas une seule erreur qui lui échappe Pendant cette période, Lao Xiao verse souvent des larmes. Il verse des larmes quand il voit les exploits magnifiques des disciples de Dafa, ou lorsqu’il voit un pratiquant assis par terre et s’endormir de fatigue ; spécialement quand il a lu le texte d’un disciple de Dafa « Ma vie entière a été condensée en une seule phrase – Falun Dafa est bon », il n’a pu empêcher ses larmes de couler. Voilà vraiment la manifestation de sa compassion !
En tant que professeur de lycée, Lao Xiao avait à l’origine une vie douce et sans histoire. Après l’incident du « 20 juillet » en 1999, voyant que le Dafa était calomnié, il était très inquiet et est parti pour Beijing avec d’autres compagnons de pratique. Pendant trois mois, il est allé d’un endroit à un autre, vivant dans la rue, embrassant le vent et se réveillant dans la rosée. (Parfois ils allaient chez un pratiquant pour une douche et s’en allaient immédiatement après pour ne pas causer de problèmes aux pratiquants de Beijing.) Sa femme (également professeur) a été illégalement envoyée en prison pour avoir participé à un appel pour Dafa. Il a été forcé de prendre sa retraite anticipée et de quitter son unité de travail. Mais son indemnité de licenciement pour sa mise à la retraite anticipée, cent mille Yuans au total, a été illégalement confisquée par la police. Il n’a pas pu maintenir une vie normale à cause des tourments et des interférences de la police. Il a dû quitter sa maison, en laissant sa vieille mère et son jeune fils, un élève, sans surveillance. Une fois, Lao Xiao a appelé un membre de sa famille, c’est son fils qui a pris le téléphone mais il n’a pas reconnu la voix de son père et a donné le récepteur à un membre de la famille. Lao Xiao s’est senti affreusement mal.
Chaque jour, Lao Xiao monte des caisses de papier à l’étage par un escalier très étroit. Chaque caisse de papier pèse 25 kilos. Il n’arrive à les bouger que petit à petit, parce qu’il souffre de douleurs dorsales ; c’est un effort. Mais il ne permettrait pas à Xiao Xiao de le faire pour lui. Il dit que c’est ce qu’il a à faire. Il a dit une fois que c’était sa famille et qu’elle signifiait tout pour lui. Quand on lui demande de prendre du repos ou une douche, il retourne immédiatement travailler aussitôt qu’il a fini sa douche. En 22 jours, il a porté 150 caisses en haut et encore plus de caisses en bas (les feuilles imprimées sont emballées dans des caisses plus petites).
Xiao Xiao est aussi professeur. Toute sa famille pratique le Falun Gong. Elle est allée faire appel à Beijing plusieurs fois et a été illégalement détenue. Ensuite elle a été renvoyée de son travail. Quand elle est venue là pour la première fois, elle a travaillé pendant neuf jours consécutifs sans quitter la maison. Elle a dit à Lao Xiao que deux heures par jour pour faire sa pratique était tout ce dont elle avait besoin. Elle considère que venir ici, c’est la même chose qu’aller à Tiananmen pour valider la Loi, elle n’a aucun plan de retourner chez elle. Tout ce à quoi elle pense, c’est comment imprimer plus de feuilles dans le temps limité imparti. Au moment le plus occupé, 13 caisses (5000 feuilles dans chacune) ont été imprimées en un jour et une nuit, et pourtant elle arrive à lire trois conférences du Zhuan Falun chaque jour. Elle chérit chaque minute, chaque seconde même, et ce qu’elle fait démontre également la puissance énorme de Dafa. Chaque fois que je viens là, je perçois le champ de sérénité et de compassion.
Chaque chose ici est la plus droite et la plus belle, personne n’a envie de partir.
Cette famille ne peut être ensemble qu’aux repas, deux fois par jour. Le reste du temps, ils ont des nouilles instantanées s’ils ont faim. Quand il commence à neiger, un fourneau à charbon est installé dans la cuisine et on suspend les habits et les couches du bébé au tuyau du fourneau. La vapeur monte au plafond. Leurs repas sont très simples. Sœur He achète un grand sac de choux chinois, de carottes et d’épinards à prix de gros ; l’argent épargné est utilisé pour imprimer plus de documents sur Dafa. Pour la même raison, le chauffage électrique à l’étage n’est pas souvent utilisé parce qu’il consomme beaucoup d’électricité. Sœur He est une personne franche et directe. Elle a dit qu’elle aimerait vraiment porter bébé Xiaoxiao sur son dos et sortir distribuer des documents sur Dafa, distribuer plusieurs centaines de copies chaque jour ; mais maintenant, elle doit s’occuper du bébé et cuisiner pour la famille tous les jours, cela demande de s’y habituer. « Je ne peux pas m’empêcher d’imprimer des documents, tandis que je laisse le bébé sans surveillance, ça me déprime ; mais je ferais mieux de faire ce que j’ai à faire. »
Xiao Xiao a dit : « Notre famille est vraiment comme une équipe de travail, et ça ne marcherait pas s’il manquait un seul d’entre nous. »
8. Un autre groupe de disciples de DafaLe matériel pour imprimer a été remis en marche, et un nouveau groupe de disciples de Dafa est arrivé.
Lao Hu est un designer en publicité. Il est entré sur les sites web du Dafa pour télécharger des documents, aidant des disciples de Dafa de différentes zones. Il a conceptualisé une édition de documents clarifiant la vérité en utilisant des feuilles de papier adhésives, et un sac, pratique et confortable pour distribuer des documents clarifiant la vérité dans des zones de repos publiques ou dans les ascenseurs. Lorsque sa femme était enceinte et proche du terme, lui et sa femme sont allés à Tiananmen pour valider Dafa. Il a brandi une banderole où l’on pouvait lire « Falun Dafa est bon » et il a crié les paroles. Ses puissantes pensées droites ont contenu la force perverse et il est reparti avec dignité.
Xiao Jin vient de la campagne. Elle a dû faire des travaux bizarres à Beijing et a obtenu Dafa après le « 20 juillet » 1999. Elle a contracté un petit magasin rattaché à une usine. L’usine n’a pas réussi à lui payer son salaire pendant six mois alors elle a vendu des articles d’usage courant pour les travailleurs à crédit. Elle a dû injecter pas mal de son propre argent. Ensuite, elle a remis l’échoppe à un associé et est allée à Tiananmen pour la rectification de la Loi avec une banderole. Elle a été escortée au retour par son gouvernement local et a été illégalement détenue. Elle a été libérée après qu’on ait extorqué environ dix mille Yuans à sa famille. Elle est revenue à Beijing aussitôt qu’elle est sortie de prison et a décidé de rester là pour les activités de clarification de la vérité.
Une fille du nord-est de la Chine est venue pour rectifier la Loi avec toute sa famille. Ses parents ont été arrêtés. Elle a dit : « Comment pourrais-je retourner à la maison et rester sans rien faire pour Dafa ? » Elle a voulu rester là pour les activités de clarification de la vérité.
Aunt Bai vient juste de sortir de prison et a enduré toutes sortes de tortures, comme être nourri de force avec une solution aux piments ou de la moutarde, etc.
Xiao Feng est de Beijing. Sa famille est en détention illégale. Il vient pour aider à faire la reliure des documents ; il y a un autre, qui est un professeur d’université de la région autonome du Xinjiang.
Les documents imprimés sont envoyés dans un endroit pour être reliés. Une fois, tout le monde est venu là pour relier les brochures de clarification de la vérité. Les trois pièces étaient utilisées. Ce n’était pas facile qu’autant de personnes soient ensemble, partageant leurs expériences de cultivation de Dafa en travaillant. C’était très harmonieux. Après un jour très laborieux, toutes les brochures étaient reliées et tout de suite emportées par Li Yi et Li Na.
Un disciple de Dafa avec une profession dans les arts, avec un professeur, ont fait une nouvelle édition de clarification de la vérité.
Après être sorti du poste de police, Li Jie ne pouvait pas rentrer à la maison. Il s’est chargé d’envoyer les documents aux pratiquants en dehors de Beijing.
Une personne d’âge moyen de la banlieue de Beijing a conduit sa voiture ici. Il a laissé sa voiture pour les personnes distribuant les documents de Dafa, il est lui-même parti à Tiananmen pour rectifier la Loi.
Un jeune homme vivant à Beijing a commencé à imprimer des documents de Dafa sur des feuilles adhésives et ensuite il est allé à Tiananmen pour rectifier la Loi ; il a été cruellement frappé par la police, mais il est sorti du poste de police en envoyant des pensées droites.
9. Aller partout dans la ville de BeijingXiao Chu doit voyager sur une grande distance pour acheter du papier à imprimer tous les deux ou trois jours. Il envoie ensuite les documents imprimés dans un entrepôt.
Li Yi et Li Na envoient les documents de Dafa qu’elles prennent à l’entrepôt à chacun des districts principaux de Beijing. Li Yi travaille dans une compagnie privée. Elle utilise principalement ses week-ends et le temps qui lui reste quand elle a fini son travail, ainsi que les vacances pour distribuer des documents de Dafa, elle rentre souvent à la maison seulement après minuit. La directrice de sa compagnie sait que Dafa est bon, elle la soutient, lui disant qu’elle n’a pas besoin de venir s’il n’y a rien en suspens. Elle la laisse aussi utiliser la voiture de la compagnie à volonté, et donne des suggestions sur le choix de documents de clarification de la vérité.
Habituellement, chaque jour vingt à trente caisses de documents sont envoyées. Deux femmes vont avec leur voiture à travers la ville, elles vont dans tous les lieux les uns après les autres sans se soucier de la distance ou du nombre de caisses ou sacs dont chaque endroit a besoin. Dans le noir de la nuit et au milieu du scintillement des lumières de la ville, les voitures roulent en long et en large dans toute la capitale, amenant un brillant futur pour les gens ordinaires.
Plus tard, un lycéen et son associé ont également aidé à envoyer les documents. Avant cela, l’étudiant lui-même imprimait des documents de Dafa. Une fois, il y avait quelque chose qui ne marchait pas avec son imprimante et il lui a dit : « Sais-tu quelle chance tu as d’imprimer des documents de Dafa ? » Chaque chose est vivante. La machine a instantanément recommencé à fonctionner normalement.
Un couple de la banlieue de Beijing tient une affaire juste devant leur porte d’entrée. La femme s’est enfermée dans un entrepôt pour imprimer des documents de Dafa. Son mari n’est pas un pratiquant, mais il la soutient solidement. Si la police vient les déranger, il intervient pour la protéger de tout trouble possible. Une fois, le couple a conduit une camionnette de ferme pour distribuer un plein chargement de documents, mais il a dit qu’ils étaient déjà à court de documents imprimés par rapport à la demande et que le chargement serait expédié dans différents endroits de banlieue en une nuit.
En étant avec Li Yi, je sens le pouvoir harmonisant de la compassion. La dernière fois qu’elle a appelé, elle m’a dit que les documents (plus de 40 caisses) seraient envoyés cette nuit-même et m’a dit de ne pas m’inquiéter.
(à suivre)
2ème partie : http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2001/12/26/17168.html
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