BEIJING (AP) — Mercredi, une supportrice de l'étranger du mouvement spirituel Falun Gong a protesté sur la Place Tian An Men contre la persécution qui frappe le mouvement en Chine. C’était en plein coeur de Pékin, elle a rapidement été emmenée par les agents de sécuité.
Cette femme, une occidentale qui semblait avoir dans les quarante ans, portait une ceinture à noeud bouffant sur lequel on lisait : « Falun Gong » et « SOS ». Debout au milieu de la place immense, aux yeux des touristes chinois attirés par la scène, elle a chanter et a tendu les bras avant qu’un policier en uniforme et d’autres en civil ne la happent pour l’emmener dans un auto de police.
La manifestation n’a duré que quelques minutes.
La plupart des manifestations contre la persécution qui frappe le Falun Gong ont été menées par les membres chinois du [groupe]. La police a placé en détention des milliers de pratiquants. Ils sont régulièrement violemment battus sur la Place Tian An Men depuis que le gouvernement a interdit le Falun Gong en juillet 1999, le considérant comme une menace à la société et au pouvoir exercé par le Parti Communiste sur la population.
Mais ces derniers mois, on a vu des pratiquants occidentaux manifester à plusieurs reprises.
En novembre dernier, le gouvernement avait expulsé un groupe de 35 occidentaux qui avaient manifesté contre le traitement infligé aux pratiquants de Falun Gong. Au coeur symbolique de la Chine, sur la place Tian An Men, c’était la première manifestation du Falun Gong menée exclusivement par des occidentaux.
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Le Falun Gong reproche aux autorités chinoises de torturer, entre autres mauvais traitements, ceux qui sont détenus. 350 auraient été tués, 500 condamnés à la prison, plus de 1 000 envoyés en hôpitaux psychiatriques et 20 000 détenus en camp de travail forcé.
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