L’histoire de la libération d’une jeune fille de 15 ans après une grève de la faim de cinq jours (1ère partie) (Vraiesagesse.net)

Merci, Maître, pour toutes les souffrances que vous endurez pour moi.

Merci aux personnes de bonne volonté dans le monde entier pour votre aide et votre secours à mon égard.

J’espère que les pratiquants en Chine puissent fournir davantage d’informations sur la persécution et l’exposer sur le site web minghui. Même le numéro de téléphone de personnes perpétrant des crimes aidera les personnes de bonne volonté dans le monde à sauver des pratiquants persécutés en Chine.

S’il vous plaît, levez-vous et dites à chacun dans le monde la nécessité urgente de sauver les pratiquants de Falun Gong persécutés en Chine. Même un coup de téléphone peut faire trembler les instigateurs du mal.

A la place Tiananmen à Beijing

Le 8 novembre 2000, je suis allée à la Tour d’entrée de Tiananmen pour dérouler une banderole de Falun Dafa. Quand j’étais à la porte de sécurité, une fouille dans mon sac a révélé la banderole. La police m’a immédiatement mise dans une pièce dans la Tour d’entrée de Tiananmen et a appelé une voiture de police. On me demanda ce que je faisais là. J’ai dit : « Les pratiquants de Falun Gong sont privés de leur droit de faire appel. Je dois utiliser cette manière pour dire ce que je veux dire : ‘Falun Dafa est bon.’ »

J’ai été mise dans un fourgon de police avec environ dix policiers. J’étais la seule pratiquante. La police m’a demandé de m’asseoir près de la fenêtre et a dit : « Tu as de la chance parce que tu es une jeune enfant. Autrement, on ne te traiterait pas si gentiment. Un souffle t’enverrait au sol. » Ils m’ont envoyée au département de la sécurité publique du district de Tiananmen. La première chose a été de prendre ma photo tandis que j’étais dans le couloir. Je ne voulais pas qu’ils prennent ma photo. Un officier de police est venu avec un appareil, mais n’arrivait rien voir au travers. Plusieurs policiers sont arrivés et ont exprimé leur surprise. Le policier a dit : « Quoi ? Comment cela peut-il se faire que je n’arrive pas à voir dans l’appareil ? Ce doit être une pratiquante véritable de Falun Gong. » Je savais que mon Maître m’aidait et je me sentais très heureuse.

La police a prétendu que le pratiquant ne leur avait pas obéi. Comme punition, ils ont tiré son deuxième bras loin de celui déjà attaché, l’étirant de force par dessus le dossier d’une chaise et l’attachant ensuite à une autre chaise.

Au même moment, ils m’ont demandé mes nom et adresse. Je ne leur ai pas dit. J’ai été enfermée dans une cellule avec des barreaux en fer. Il y avait neuf pratiquants dedans. J’ai vu un pratiquant qui avait été méchamment frappé. Sa paupière gauche était entaillée et son nez saignait. Sa femme nous a raconté qu’il ne pouvait pas se tenir debout parce qu’il avait été violemment frappé au sol alors qu’il déroulait une banderole de Dafa à la place Tiananmen. J’ai vu quinze pratiquants en tout en détention ici. Cinq d’entre eux ont été emmené par leur bureau de liaison.

Dans l’après-midi, la police a transporté un pratiquant à l’intérieur. Nous l’avons immédiatement assis sur la seule chaise que nous avions dans la cellule. J’ai pensé qu’il avait des blessure internes causées pas la police. Dans la soirée, il a commencé à vomir. Il était tout le temps silencieux et ses yeux n’étaient que partiellement ouverts.

A 15h., nous avons commencé à envoyer les pensées droites et nous avons partagé nos expériences. Nous avons finalement décidé de faire une grève de la faim et de demander notre libération inconditionnelle.

Des personnes des différents bureaux de liaison à Beijing sont venus pour rechercher leurs pratiquants locaux. Ils ont regardé les pratiquants l’un après l’autre. Nous avons utilisé cette opportunité pour leur clarifier la vérité du Falun Gong. A 19h., une cheffe de section du bureau de la sécurité publique du comté de Pinggu a amené un grand fourgon pour nous transférer dans un nouveau lieu. Nous avons été forcé à nous accroupir dans le couloir du fourgon. Une heure plus tard, à 20h.15 le 8 novembre 2000, dix des pratiquants (quatre femmes et six hommes) sont arrivés au centre de détention du comté de Pinggu.

Nous, les pratiquants de Falun Gong, sommes innocents. Nous ne devons pas coopérer avec les forces perverses en aucune circonstance.

J’ai entendu le bruit du portail en fer de la prison, un bruit que peu de personnes de mon âge ont entendu. J’étais emprisonnée. Nous avons été amenés dans une pièce et avons reçu l’ordre que nos photos soient prises, nos empreintes prises ainsi que notre taille pour le dossier. J’étais la première. Une policière m’a giflée parce que je ne coopérais pas avec eux. J’ai ressenti immédiatement une douleur au visage qui est rapidement devenu très rouge. Elle m’a giflée et rudoyée en m’accusant ridiculement de la pincer. Avant d’avoir un examen physique, la police m’a ordonné de dire « Rapport », avant d’entrer dans la pièce. Je n’étais pas une criminelle et j’ai refusé de me comporter comme une criminelle emprisonnée disant « Rapport ». Quand j’étais à l’examen physique, il y avait une foule de policiers rassemblés devant la porte et regardant à l’intérieur. Un médecin m’a désignée du doigt et leur a demandé : « Qui veut celle-là ? » Les policiers Zhang Lijun et Zhu Xiaosong ont répondu et m’ont emmenée pour un interrogatoire au bureau de Hanzhuang.

Ils m’ont demandé des renseignements personnels. J’ai refusé de répondre et j’ai commencé à réciter silencieusement les strophes de la rectification de la Loi. Ils m’ont interrogée pendant dix minutes et ensuite ils ont arrêté, mais ne m’ont pas autorisée à dormir. Ils ont bavardé un moment et ensuite m’ont posé quelques questions. Vers minuit, le policier ‘A’ (homme, environ 37 ou 38 ans, plutôt mince) est entré et leur a demandé : « Comment se peut-il que vous n’ayez rien tiré d’elle ? » Le policier Zhu Xiaosong a répondu : « Elle ne parlera pas. » Le policier ‘A’ m’a ordonné de me lever. J’ai refusé. Il m’a férocement donné des coups de pied dans les jambes pendant un moment et ensuite il a arraché mes barrettes et l’élastique tenant ma queue de cheval, les envoyant par terre. Il a tiré mes cheveux avec les deux mains et m’a soulevée de la chaise. Il m’a poussée et tirée de gauche à droite. Je pouvais sentir que mon cuir chevelu était sur le point de se déchirer. Soudain il m’a laissée aller, me laissant tomber par terre. Il a ensuite commencé à me donner des coups de pied et essayait même de me marcher dessus, mais je l’ai évité. Le policier Zhu Xiaosong a ramassé mes barrettes et mon élastique et me les a rendu. J’ai été menée au bureau judiciaire au quatrième étage. Quatre policiers regardaient la télévision et jouaient aux cartes, m’empêchant de dormir.

A 6h. le matin suivant, le policier ‘A’ est revenu. Quand il a vu mes cheveux en queue de cheval, il a maudit mon manque du sens de la beauté. Une nouvelle fois, il a arraché mes barrettes et mon élastique, cette fois-ci les jetant par la fenêtre. Il m’a forcée à me tenir face à la fenêtre. Je restai là sans rien faire, mais il m’a menacée en disant : « Si tu ne m’écoutes pas, je vais te jeter par la fenêtre. C’est facile de jeter un petit enfant comme toi. » Il m’a donné l’ordre de me tenir au garde à vous, mais je ne lui ai pas obéi. Il m’a donné des coups de pied. Voyant que je ne suivais toujours pas ses ordres, il m’a donné des coups de pied dans les jambes. Comme mes cheveux étaient en désordre à cause de lui, j’ai utilisé ma main pour rapidement peigner mes cheveux. Il m’a giflée et a dit : « Tu as osé peigner tes cheveux. » Les policiers avaient mangé de nombreux casse-croûte et avaient jeté les détritus par terre. Le policier ‘A’ m’a donné l’ordre de tout nettoyer, disant que les pratiquants précédents enfermés dans cette pièce avaient obéi à son ordre de nettoyer. Je refusai de faire cela : « Je ne suis pas une femme de ménage pour le bureau. C’est vous qui avez sali le bureau. Je ne veux pas le nettoyer. Les pratiquants précédents ont nettoyé le bureau pour vous parce qu’ils avaient bon cœur, mais je ne vous permettrai pas d’exploiter ma bonté. » En entendant mes paroles, il était puni et est devenu très en colère. Il fit volte-face pour partir, mais soudain revint sur ses pas, il me tira les cheveux, me secouant violemment et me donnant des coups de pied dans les jambes. Je tombai par terre. Il commença à me taper sur les talons depuis derrière. Il saisit mes cheveux et tira d’un coup sec ma tête en arrière. Je sentis comme si mon cuir chevelu était déchiré et séparé. Je criai fort, pour que les autres sachent qu’il était en train de me torturer. Il me laissa, alors je me redressai vivement car je sentais que les élèves du Falun Dafa ont leur dignité et ne doivent pas rester étendu par terre. Il a dit : « Tu as osé crier. » Il sauta devant moi et me tira les cheveux, me donnant des coups de pied méchamment. D’une façon ou d’une autre, je tombai par terre et il continua à me donner des coups de pied. Une fois encore, je décidai de me relever…

(à suivre)