Ma persécution – les expériences d’une résidente canadienne

Je m’appelle Wang Hongmin. Je suis une femme âgée de 43 ans. J’ai eu la chance de pouvoir participer à deux cours que Maître Li a enseignés. Grâce à ces cours, j’ai commencé à apprendre et à comprendre les principes du Falun Dafa – les caractéristiques universelles que sont « Vérité, Bienveillance, Tolérance ». Avant cela, mon esprit et mon corps étaient tourmentés par des maladies et des maux physiques. Peu après le début de ma pratique du Falun Dafa, les maladies chroniques, dont l’hypertension, des maux d’estomac et d’appendicite ont disparu. Mon étroitesse d’esprit s’est élargie et ma nature violente a aussi changé. Falun Dafa a totalement changé ma vie et complètement renouvelé mon cœur et mon corps.

Après que Falun Gong ait été publiquement diffamé à Tianjin et que des dizaines de pratiquants aient été arrêtés et battus, j’ai informé quelques compagnons de pratique et le 25 avril 1999, nous sommes tous allés à Beijing pour faire pacifiquement appel. Mais le groupe de Jiang (Jiang Zemin est le dirigeant du régime chinois) a mené ouvertement une attaque à grande échelle contre le Falun Gong sans aucune base légale. Le 19 juillet, nous sommes allés au Bureau des Appels et les forces spéciales de police nous ont aussitôt entourés. Très vite des dizaines de bus sont apparus et on nous a forcés à monter à bord. Nous avons raconté les faits et la vérité sur la situation à la police, mais ils nous ont violemment donné des coups de poings. Nous avons été escortés jusqu’au stade Shijingshan, où nous avons été détenus pendant 12 heures sans rien à manger. Plus tard, on nous a de nouveau poussés dans les bus et emmenés au stade Mentougou où on nous a retenus jusqu’à 1h:00 du matin le 20 juillet. Nous avons été des centaines à marcher pendant plusieurs heures pour retourner au centre ville et aller à la rue Chang’an pour continuer notre appel pacifique. Toutefois les policiers en civil nous ont arrêtés. Ils nous ont poussés dans des voitures de police et nous ont emmenés au stade Chaoyang, où ils nous ont retenus. Le 20 juillet, tous les stades de Beijing étaient remplis de pratiquants arrêtés, qui étaient venus pour faire appel.

Après le 20 juillet 1999, le régime de Jiang a commencé à persécuter ouvertement Dafa. Pour sauver Dafa et pour dire aux gens la vérité sur la situation, je suis allée pour faire appel et j’ai été arrêtée quatre fois et détenue deux fois. La première fois fut le 29 juillet. Quatre policiers sont venus chez moi, ils ont fouillé ma maison et confisqué les livres de Dafa et les photos de Maître Li. Ils m’ont retenue au poste de police pendant six heures. C’est seulement après que ma famille ait entendu la nouvelle et qu’elle soit venue au poste de police, que j’ai été relâchée. La deuxième fois fut en décembre 1999. Des dizaines de pratiquants sont allés au parc où nous pratiquions les exercices de Falun Gong auparavant. Le neuvième jour, des dizaines de policiers sont arrivés pour nous arrêter. Ils nous ont emmenés au poste de police et nous ont interrogés. Ils ne nous ont pas permis de manger ou de boire, ils nous ont refusé l’autorisation de contacter qui que ce soit. Ensuite, ils nous ont envoyés dans un centre de détention dans la région de Congwen. Dans le centre de détention, j’ai dit aux policiers que c’était une erreur de proscrire le Falun Gong. Falun Gong est une voie juste, pas une « secte ». Les policiers ont répondu en incitant les criminels à me punir physiquement, ils m’ont donné l’ordre de nettoyer les toilettes et le sol, ils m’ont forcée à dormir sur le sol mouillé. J’ai vu des policiers donner des coups de pieds et de poings aux pratiquants, et projeter la tête d’un pratiquant contre une porte en fer. J’avais perdu plus de 5 kg. après neuf jours de détention.

Le jour suivant ma libération était la veille du Nouvel An chinois. Sans faire de pause, je me suis dirigée avec plusieurs pratiquants vers la place TianAnMen pour dire au peuple la vérité sur le Falun Gong. Mais sur Chang’an est, avant d’entrer sur la place, nous avons été stoppés par un policier qui a dit : « Vous ne pouvez pas passer ici à moins de dire que Falun Gong est une ‘secte’. » Nous avons répondu sérieusement : « Falun Gong n’est pas une ‘secte’, c’est une école de cultivation juste. » Ils nous ont poussé dans une voiture de police et nous ont emmenés au poste de police de la place TianAnMen. Nous avons découvert qu’il y avait plus d’un millier de pratiquants détenus là-bas. Plus tard, ils m’ont gardée dans le centre de détention de Chaoyang. Là-bas, j’ai subi des tortures inhumaines. La police m’a menottée, interrogée et interdite de pratiquer. Ils ont incité des criminels à m’arracher mes vêtements et à fouiller mon corps. Ils ont abusé de moi en me frappant pendant la fouille. Ils m’ont frappée avec leurs poings et leurs pieds, ils m’ont giflée et frappée à la tête et au bas-ventre. L’attaque m’avait laissée étourdie et je saignais du nez. Pour répondre aux abus, nous avons entamé une grève de la faim de trois jours. Ils nous ont nourris de force. Nous avons été détenus pendant quarante jours avant d'être libérés. La police, aussi bien que les fonctionnaires du comité des habitants et de la rue m’ont placée sous surveillance constante. Mon téléphone était sur écoute. Mon courrier était ouvert avant que je le reçoive. J’étais privée de mes droits de citoyennes par le gang de Jiang. Après cela, la persécution des pratiquants de Falun Gong s’est aggravée, s’intensifiant de plus en plus.

En 2000, mon mari a demandé à ce que je retourne auprès de lui au Canada. Mais la police de Beijing et le ‘bureau 610’ (une agence créée spécialement pour persécuter le Falun Gong avec le pouvoir absolu sur tous les niveaux de l’administration du Parti et tous les autres systèmes politiques ou judiciaires) ont essayé de m’empêcher de partir. Ils ont interdit au poste de police local et au bureau du comité des habitants d’écrire une lettre d’introduction pour moi. Ils ont mis mon numéro d’identité sur la liste noire de leur réseau intérieur pendant plus d’un an et ils ont refusé de me délivrer un passeport. C’est alors que mon mari a écrit aux Premiers Ministres de Chine et du Canada, en demandant leur aide. Le gouvernement canadien nous a beaucoup aidé. Comme la Chine refusait de me délivrer un passeport, le gouvernement canadien m’a délivré des papiers de débarquement à l’avance, forçant la Chine a me délivrer un passeport.

Ici, je suis sincèrement reconnaissante pour la compassion et le soutien que les Canadiens et leur gouvernement ont montré aux pratiquants de Falun Gong. Je remercie le gouvernement canadien pour avoir donné à mon enfant et à moi-même une meilleure vie et la liberté de pratiquer le Falun Dafa.