FDI: La femme de Falun Gong qui a exposé les violations des droits de l'homme en utilisant le réseau de télévision câblée meurt des brutalités policières

20 décès confirmés en 21 jours

24 septembre 2002 (Centre d'information sur le Falun Dafa) - Après le procès très médiatisé de la semaine dernière à Changchun, au cours du quel 15 personnes ont été condamnées à des sentences allant jusqu'à 20 ans de prison pour l’utilisation des émissions de TV câblées, au moins une personne parmi les centaines de pratiquants de Falun Gong impliqués dans ces émissions de TV a été torturée à mort et incinérée à la hâte pour dissimuler le crime.

Mme Zhang Li (nom d'emprunt) était responsable d'organiser les efforts locaux pour remplacer temporairement les programmes de télévision par câble gérés par l'État afin de diffuser des programmes de contre-propagande du Falun Gong sur le réseau de TV câblée de la ville d'Anshan, province de Liaoning, au début de l’année. Elle avait été forcée de quitter sa maison pour éviter l'arrestation, comme des milliers d'autres depuis que la persécution a commencé en 1999. La police a enlevé Mme Li le 19 mars 2002, avec cinq autres pratiquants de Falun Gong.

Selon des sources familiales, Mme Li a été sévèrement torturée, son visage a été battu jusqu’à être méconnaissable. Pour demander qu’on respecte son droit à la liberté de croyance et pour protester des tortures qu'elle subissait, Mme Li a fait une grève de faim. Son état empirant rapidement, des témoins oculaires indiquent que Mme Li a finalement été envoyée à l'hôpital où elle a été gavée, à l'entrée,  alors qu'elle était toujours menottée. Son état sérieux a attiré l'attention de beaucoup de gens. Un témoin oculaire a indiqué:  " Elle meurt et elle est pourtant toujours menottée. Elle doit être du quartier des condamnés à mort." Un policier a répondu:  "Elle est pratiquante de Falun Gong. Nous n'essayerons pas de la sauver." Le médecin présent a refusé de la laisser partir comme exigeait la police, ainsi la police n'a eu d’autre choix que de la laisser à l'hôpital. En dépit des efforts de l'hôpital, Mme Li est décédée le 27 août 2002. La police a agi rapidement pour empêcher la diffusion de l'informations sur la mort de Mme Li, comme c’est souvent le cas quand les pratiquants de Falun Gong meurent des brutalités de la police. Sa famille a reçu l’ interdiction de parler aux témoins oculaires de l’hôpital et son corps a été secrètement emporté pour incinération immédiate avant que des amis et sa famille aient été avisés de sa mort.

Les autres décès rapportés ces derniers jours  en Chine et confirmés par des sources du centre d'information sur le Falun Dafa incluent:

o Zhao Yuezhen, femme de 48 ans, ville de Qingdao, province du Lianing

o Dong Jinlan, Wuwei, province de Gansu

o Chen Jianling, 32 ans, zone Shidu, comté de Wuling,  province de Jiangxi

o Chen Xunan, 64, ans, battue à mort dans le camp de travail de Shuangkou, ville de Tianjin

o Xun Ruilin, comté de Chengan, ville de Handan

o Liu Jiming, femme d’environ 60 ans, ville de Qingdao, province de Shandong

Zhao Yuezhen, une femme de 48 ans de village de Zhaojiadian (zone de Jiaoxi, ville de Qingdao, province de Shandong), a été torturée à mort à 18h:00, le 12 juin 2002, par un groupe de policiers et des représentants de l'agence établie avec pour mandat unique de persécuter le Falun Gong, "le bureau 610." Elle avait été à plusieurs reprises, arrêtée et sa famille menacée. Elle avait été forcée d'assister à des sessions de lavage de cerveau et à la fin, elle a été tuée pour son refus d’abandonner sa croyance.

Dong Jinlan de Wuwei dans la province de Gansu a été torturée à mort le 10 septembre 2002,  huit jours après que la police ait découvert l'endroit où se trouvait la documentation du  Falun Gong qu'elle visitait souvent.

Chen Jianling du comté de Wuling, province de Jiangxi a été arrêté le 28 juillet et battu à mort le même après-midi.

Chen Xunan,  64 ans. a été battu à mort dans le camp de travail de Shuangkou, zone de Beichen de ville de Tianjin le 15 août 2002.

La police du comté a battu à mort Xun Ruilin, de la ville de Handan, après l'avoir illégalement arrêté le 31 août 2002.

Liu Jiming, une pratiquante de 60 ans de la ville de Qingdao, a été torturée à mort le  25 août 2002 par des responsable du bureau 610 local.

Des enquêtes sont en cours pour détailler les circonstances de ces décès

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Le Falun Gong, ou Falun Dafa, est une pratique de méditation et d’exercices avec un enseignement reposant sur les principes universels de « Authenticité, Compassion, Tolérance ». C’est une pratique qui a été enseignée en privé pendant des milliers d’années avant d’être rendue publique en 1992 par Monsieur Li Hongzhi. Le Falun Gong puise ses racines dans la culture traditionnelle chinoise, mais il se distingue cependant d’autres pratiques telles que les religions taoïste et bouddhiste. Depuis 1992, il s’est rapidement popularisé en Chine et est maintenant pratiqué dans plus de 50 pays du monde entier.

Les estimations du gouvernement chinois ayant comptabilisé 70  millions de pratiquants, le président chinois Jiang Zemin a interdit cette pratique pacifique en juillet 1999, craignant toute activité qui touche les cœurs et les esprits de plus de citoyens que le Parti Communiste. Dans l’incapacité de faire renoncer les gens à des convictions qui leur avaient apporté une meilleure hygiène de vie et une plus grande richesse intérieure, le régime de Jiang Zemin a intensifié sa campagne de propagande pour monter l’opinion publique contre le Falun Gong et pouvoir ainsi emprisonner, torturer et même tuer ceux qui le pratiquent. Depuis plus de trois ans maintenant que la pratique est interdite en Chine, on constate que le régime chinois cherche aussi à imposer son discours diffamatoire à l’égard du Falun Gong auprès des gouvernements et des médias étrangers.

Le Centre Européen d’Information du Falun Dafa confirme les détails de plus de 480 morts depuis que la persécution du Falun Gong a commencé en Chine en 1999. Les sources gouvernementales chinoises déclarent cependant que le nombre de morts atteindrait les 1.600. Plus de 100.000 ont été détenus, dont plus de 20 000 condamnés sans jugement à des peines en camp de travaux forcés.