Témoignage devant le Congrès du Comité électoral sur les droits de l’homme : Les tactiques à l’encontre des droits de l’homme employées par la RPC aux Etats-Unis (1re partie)


Témoignage de Erping Zhang

Porte-parole du Falun Gong

Le Centre d’information du Falun Dafa

Devant la Chambre des Représentants des Etats-Unis

Le 11 juin 2002

Monsieur le Président, membres distingués du Congrès, mesdames et messieurs,

Merci de tenir ces  importantes instructions. Je m’appelle Erping Zhang. Je suis un citoyen des États-Unis, et je vis ici depuis 1984. Durant ces années, j’ai appris à valoriser de plus en plus ce pays particulièrement en raison du fait que la Constitution des États-Unis n’est pas encadrée dans une vitrine, mais qu'elle est une vraie inscription et prescription aux droits garantis aux citoyens de ce magnifique pays.

Aujourd’hui, je suis ici devant vous en ma qualité de pratiquant du Falun Gong, qui est une forme de méditation traditionnelle chinoise fondée sur le principe universel de Vérité, Compassion, Tolérance. Dans un pays où toute la société civile reconnaît qu’un bon gouvernement doit accorder des droits humains fondamentaux et des libertés à ses citoyens, le régime chinois, sous Jiang Zemin, est en train de mener une campagne scandaleuse et inhumaine contre ceux qui pratiquent le Falun Gong en Chine. La brutalité de cette persécution est sans précédent dans l’histoire. Même les campagnes médiocres, incluant la Révolution culturelle, ne peuvent être comparées aux machinations tortueuses et terroristes de la Chine à l’encontre des paisibles pratiquants du Falun Gong en Chine.

Mais nous ne parlons pas aujourd’hui de la persécution du Falun Gong en Chine. Les autres membres du Congrès et moi voulons attirer votre attention sur une situation encore plus insidieuse qui se passe ici aux États-Unis. Non seulement le régime chinois s’engage dans un schéma d’empiétement sur nos libertés constitutionnelles fondamentales, il s’engage aussi dans le crime haineux contre les pratiquants du Falun Gong ici sur le sol des États-Unis. Ils ont, en particulier, réduit nos droits sous le Titre 18 247 du Code des États-Unis, notamment « Préjudice à la propriété religieuse ; obstruction aux personnes dans la liberté de pratique des croyances religieuses. »

Ma propre expérience en est un cas pertinent. J’ai reçu deux appels téléphoniques de menace de mort en 2001. La première fois, il y avait un message dans la boîte vocale de mon cellulaire une voix masculine répétant : « Je te tuerai, je te tuerai… » de nombreuses fois en chinois. J’ai rapporté cet incident à la police de New York. J’ai été menacé une autre fois quand j’ai répondu à mon téléphone cellulaire pendant que je conduisais. Une autre voix masculine a dit plusieurs fois en chinois : « Je te tuerai, je veux te tuer. » J’ai répondu : « Si tu as du courage, on va se parler. » L’interlocuteur anonyme a raccroché immédiatement.

Selon un reportage aux nouvelles de Radio Asie Libre, de nombreux rapports externes ont indiqué que le Bureau de la Sécurité de l’état de Chine a communiqué avec une bande de Chinois aux États-Unis afin de tenter d’assassiner Li Hongzhi, le fondateur du Falun Gong et son assistant. Dans les médias étatisés chinois incluant Le Quotidien du peuple, j’ai été plusieurs fois critiqué par le régime chinois et ils m’ont décrit comme l’assistant de Li Hongzhi. Radio Asie Libre a aussi annoncé que, selon le Centre des droits de l’homme de Hong Kong, le 30 janvier 2001, les bureaux anti-Falun Gong de chaque région de Chine ont reçu des ordres par téléphone directement du Comité central politique et judiciaire, pour accentuer la nécessité d’attaquer avec rigueur et rapidité le Falun Gong.

En ma qualité de bénévole défendant les droits du Falun Gong, ces menaces de mort m’ont convaincu davantage de la signification et de la nécessité de solliciter la liberté de conscience, la liberté de parole et le droit d’association pour les pratiquants du Falun Gong en Chine. Au cours des trois dernières années, le régime tyrannique de Jiang Zemin a continué son schéma de crimes haineux et son importation illégale du terrorisme d’état et des tactiques criminelles contre les pratiquants du Falun Gong qui sont des citoyens des États-Unis. Les diplomates chinois aux États-Unis se sont mis à se comporter d’une façon illégale envers les agents de l’administration municipale américaine qui appuient le Falun Gong. Il est temps pour la Chine d’apprendre à respecter la Constitution américaine et d’honorer son engagement face à la Convention internationale des droits civils et politiques.

Nous espérons qu’à la suite de ces instructions, le Congrès prendra des mesures concrètes, telles qu’une action en justice et la déportation de certains diplomates chinois qui ne respectent pas la loi, pour arrêter l’odieux harcèlement des citoyens américains par la Chine. Les officiels de l’ambassade et du consulat chinois sont des invités dans notre pays et ne devraient pas être autorisés à devenir une menace à la sécurité du peuple américain. Nous devons aussi informer les officiels chinois en des termes on ne peut plus clairs que leurs tentatives d’intimider et de tenir sous leurs emprises ces officiels municipaux américains qui appuient les droits humains des pratiquants du Falun Gong en Chine, constituent une interférence dans nos affaires internes et par conséquent, de telles actions ne seront pas tolérées. En ces temps incertains, je pense que nous devons tous être d’accord qu’il est important de se protéger contre de tels actes hostiles et illégaux et de s’assurer de la sécurité de notre peuple.

Merci

http://www.house.gov/lantos/caucus/briefs.htm