Voyage inoubliable de 10 jours aux États-unis et au Mexique

Par une pratiquante occidentale de la Suisse

Nos activités débutent par une conférence de presse, suivies d’une magnifique marche dans la ville, accompagnés de la police montée qui semble beaucoup apprécier les pratiquants de Falun Gong et surtout bien les connaître. Nous nous arrêtons ensuite devant le consulat de  Chine ; là également la police est présente, mais semble presque démunie face au calme et à la sérénité que dégagent les nombreux pratiquants, elle semble se demander ce qu’elle peut bien faire là, comme si la sécurité était inutile.

Le lendemain matin, accompagnée d’un ami pratiquant, nous marchons tranquillement et faisons le tour du bâtiment pour prendre un peu des points de repères. En passant du côté de l’entrée principale, nous apercevons des centaines de pratiquants en silence, installés en face de l’hôtel. À cet instant une boule me monte à la gorge tellement l’émotion est forte, il suffirait de peu pour que des larmes me viennent,  tant le spectacle qui nous accueille est impressionnant. Petit à petit, sur le côté, où sont installés les pratiquants, arrivent un certain nombre de personnes "accueillant Jiang", notamment des étudiants qui brandissent leur petit drapeau rouge et qui après un certain moment se mettent à crier des slogans…. Quel contraste avec le groupe de pratiquants qui sont  toujours en silence, tenant de magnifiques banderoles.

Il était difficile de quitter du regard ce spectacle.

Mais après un certain temps, nous constatons que les différents accès se ferment et que JIANG XX doit être en chemin car la police prend place aux  angles de l’hôtel et bloque ainsi l’entrée principale. Nous décidons donc de nous poster sur la grande route, à proximité de l’un des coins et en quelques instants l’atmosphère change et les voitures arrivent à toute vitesse. De chaque côté de cette grande avenue sont répartis des pratiquants avec des banderoles " Falun Dafa Hao " et nous avons juste le temps de les brandir sur son passage. Il n’a pu passer sans les voir.

Nous en profitons ensuite pour nous joindre au groupe de spectateurs afin de connaître leurs impressions. Mon compagnon demande à l’un des journalistes chinois qui était sur place et qui regardait les deux groupes, "Que pensez-vous de ces personnes ? " Il répond, "Ce sont tous de bonnes personnes, c’est Jiang XX qui n’est pas bon. . ".

Pour ce qui est de notre deuxième ville aux États-Unis, Houston, les pratiquants suisses sont à nouveau à proximité de son hôtel. Par ailleurs, tout au long de la route sur plus d’un kilomètre,  en face de l’hôtel de Jiang XX, des centaines de pratiquants étaient là en silence, émettant la pensée droite. Cette nuit-là, nous nous sommes organisés par groupes de relève et nous nous sommes rejoints à différentes heures de la nuit, les pratiquants toujours sur le bas côté de la route. Certains se sont regroupés dans les chambres pour émettre la pensée droite, afin de cerner et nettoyer de tous côtés les facteurs pervers se trouvant dans d'autres dimensions.

Le lendemain, après une journée qui s’est terminée par de fortes averses de pluie, sans pour autant empêcher les pratiquants de rester dehors à envoyer des pensées droites, nous avons quitté notre hôtel à 1h00 du matin pour nous rapprocher du ranch de Bush, là où devait avoir lieu la rencontre avec Jiang XX.

L’atmosphère était toujours particulière et le temps quelque peu frais pour le Texas, mais nous étions regroupés à quelques kilomètres du ranch, quelques centaines de pratiquants, à l’orée d’un bois et là nous avons émis la pensée droite tout au long de la journée, sans arrêter. Ce fût quelque chose d’impressionnant ; impressionnant par le silence qu’il y régnait, je pense que même la forêt se souviendra de cette journée. Il se dégageait une telle force. À ce moment-là, nous formions vraiment un seul corps et le lieu même était solennel. En fin de journée, nous voilà repartis pour rentrer à Houston, d’où le lendemain nous allons nous séparer d’une partie des pratiquants suisses qui  rentraient en Europe, alors que d’autres poursuivaient le voyage au Mexique…

Nous, un nombre de dix sommes restés, 5 filles et 5 garçons, pour aller au Mexique. Après avoir expliqué la raison de notre visite, nous avons la chance de pouvoir louer, dans une auberge de jeunesse, deux chambres qui vont nous permettre de nous relayer durant la nuit pour continuer à envoyer des pensées droites.

Le soir cependant, nous décidons d’aller en reconnaissance des lieux pour savoir où aura lieu la conférence de l’APEC à laquelle Jiang XX doit assister. Nous prenons le bus et comme deux d’entre nous parlent l’espagnol nous profitons de l’occasion, pour expliquer la vérité aux personnes que nous rencontrons. Les gens à qui j’ai eu l’occasion de parler semblaient très touchés par ce que nous leur racontions et également très intéressés par la méthode elle-même. Ils semblaient  également intrigués par notre démarche, et par le fait que nous prenions nos vacances pour venir clarifier la vérité jusque dans leur pays. Nombreux sont ceux qui nous ont félicités et nous ont dit de continuer, qu’il ne fallait pas se taire. Bien que dans leur pays les choses ne soient pas des plus roses, ils montraient beaucoup de compassion pour les pratiquants persécutés en Chine; simplement parce qu’ils pratiquent Vérité-Compassion-Tolérance.

Des aventures, nous en avons encore vécues durant les deux autres jours à San Lucas, et même qu’à chaque fois que nous pensions "avec nos pensées ordinaires ", avoir terminé notre tâche pour la journée et rentrer, nous étions interpellés par des rencontres et nous revoilà partis pour une autre nuit et même une à la belle étoile…., mais jamais seuls.

Durant ce séjour, dans ces "deux pays", une chose principale m’est apparue, mis à part la force et le cœur unis des pratiquants qui étaient une chose indescriptible avec des mots humains, c’était notre résistance physique.

Il est vrai que la pensée fait énormément. Dans cette situation particulière pendant plus de 10 jours, nous n’avons pas dormi, pour la plupart d’entre nous, plus d’une nuit entière dans un lit et ensuite aussi peu d’heures sur un aussi grand nombre de jours. (Bien sûr, nous n'encourageons pas la fatigue excessive, si les conditions le  permettent, nous devons faire attention de nous reposer afin d'éviter les facteurs dangereux causés par une fatigue excessive). Surtout, je me suis sentie encore plus proche des pratiquants de la Chine …de ce qu’ils vivent eux, au quotidien. Auparavant, je n’aurais jamais pu imaginer pouvoir rester autant de jours de suite avec aussi peu d’heures de sommeil ; il était indispensable surtout de ne pas accepter de se relâcher. Car il était certain qu’il suffisait de penser…  "ouf…voilà  pour aujourd’hui nous avons fini…"  et il est vrai que la fatigue aurait apparu aussitôt et nous aurait envahis.

Voilà en quelques lignes cette merveilleuse expérience que je souhaitais partager avec vous. Il y aurait encore bien des choses à dire…