La 1ère fois que j’ai rencontré madame Wang Shuqin, c’était l’été 2000, au camp de travaux forcés de Shuanghe à Qiqihar. Elle était détenue en isolement dans une petite cellule. Quand nous sortions travailler et passions près de la clinique, nous la voyions venir après avoir été alimentée de force. Ce dont je me souviens le plus de cette époque, c’est son sourire confiant et ses cheveux blancs. Elle et son mari, M. Cui, pratiquaient tous deux le Falun Dafa. Nous l’appelions tous « Tante Cui », une façon respectueuse de s’adresser aux vieilles dames. Les Cui étaient à l'aise mais ils menaient une vie très simple. Toutes les économies de Tante Cui étaient utilisées à aider les autres. Elle participait à beaucoup de travail de clarification de la vérité. Elle était présente chaque fois qu’on avait besoin d’argent. Quand elle a vu que la documentation sur la vérité avait été jetée, elle s’est sentie très mal. Une fois, elle a décidé d’acheter des enveloppes de cartes de vœux pour remettre la documentation porte à porte. Bien que ce soit très risqué, elle pensait que ce serait plus facile aux gens de la recevoir. Quand elle a découvert que les affiches avaient été enlevées par le personnel de nettoyage, elle est allée leur parler, leur disant que la documentation était pour aider les gens et que ce n’était pas juste de l’enlever. En même temps, elle comprit leur situation car ils devaient payer une amende lorsque de la documentation était trouvée sur leur secteur. Elle leur dit : « Tant que vous ne la jetterez pas, je vous dédommagerai de toutes les amendes que vous aurez à payer ». D’un autre côté, Tante Cui était stricte avec elle-même. Elle essayait toujours de se mesurer par rapport à la Loi. Quand elle et son mari ont tous deux été illégalement emprisonnés, leurs enfants ont soudoyé les fonctionnaires pour les faire libérer. Lorsque Tante Cui a entendu ça, elle a demandé le remboursement, évitant à la police de prendre du karma. Tante Cui était très diligente, étudiant chaque jour la Loi jusqu’à 2 3 heures du matin. Nullement affectée par la terreur autour d’elle, Tante Cui avait mis en place un groupe d’étude et avait tenu à son domicile des réunions de partage d’expériences. Avec une ferme croyance en Falun Dafa, elle est allée à Pékin faire appel pacifiquement pour Falun Gong. En 1999, Tante Cui a lancé une pétition avec une centaine de signatures pour aller à Pékin faire appel pour Falun Gong. Quand les autres pratiquants n’avançaient pas, Tante Cui les encourageait ; à ceux qui croyaient aux mensonges, Tante Cui leur parlait encore et encore, leur montrant les textes de Maître Li. Quelques uns ont immédiatement réalisé qu’ils se trompaient. D’autres se sont éveillés graduellement. Bien que Tante Cui ait 60 ans, elle n’est jamais restée en arrière dans le travail de clarification de la vérité, tel qu’accrocher des banderoles. Une fois, Tante Cui a montré à des gens un DVD de clarification de la vérité, mais elle a été dénoncée et arrêtée. Durant sa détention, elle fit une grève de la faim pendant 28 jours. Après sa libération, elle ne s’est pas été fâchée contre la personne qui l’avait dénoncée. Au contraire elle lui clarifia la vérité. Une pratiquante a perdu connaissance pendant qu’elle faisait la grève de la faim et était en train de mourir à l’hôpital. Tante Cui l’a sauvée de l’hôpital. En juillet 2002, M. et Mme Cui furent arrêtés. La police allait les mettre en procès illégal. Tante Cui n’eut d’autre moyen que de recommencer une grève de la faim . Ayant été alimentée de force et torturée, Tante Cui est décédée durant le festival de mi-automne 2002. Une vieille dame au bon cœur, optimiste, respectable a été ainsi assassinée par le régime de Jiang. Toute sa vie jusqu’à la fin, Tante Cui a validé le Dafa. Le 02.11.2002
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