(Minghui.org)

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La loi anti-subversion de l’Article 23 du gouvernement de Hong Kong a aussi touché les chinois d’outremer. La communauté chinoise de Los Angeles a rapidement répondu. Onze groupes chinois basés aux État-Unis, avec des ressortissants de Hong Kong, de Taiwan et de Chine continentale se sont réunis le 14 décembre au Chinatown et ont tenu une conférence de presse pour exprimer leur forte opposition à la législation de l’Article 23 de la « Basic Law » (constitution) de Hong Kong.

Les groupes qui participaient au rassemblement comprenaient le Comité de Préparation de la Coalition Globale contre l’Article 23, le Forum de Discussion de Hong Kong, l’Alliance Unie de Démocratie Chinoise, le magazine « Chinese Business », la section d’Amérique de l’Ouest du Parti Démocratique Social Chinois, la section d’Amérique de l’Ouest de l’Association d’Asile Politique de Chine Continentale, le Groupe Chinois des Droits de l’Homme, l’Engagement de Los Angeles de l’Alliance Démocratique Chinoise d’Outremer pour la Paix, l’Association des Artistes Visuels, les Pratiquants de Falun Gong du Sud de la Californie.

Etabli après le mouvement démocratique de 1989, l’Article 23 stipulait que « la Région Administrative Spéciale de Hong Kong décrétera d’elle même des lois interdisant tout acte de trahison, sécession, sédition, subversion contre le Gouvernement Populaire Central, ou vol des secrets d’état, pour interdire les organisations ou corps politiques étrangers menant des activités politiques dans la Région et d’interdire les organisations ou corps politiques de la Région d’établir des liens avec des organisations ou des corps politiques étrangers. »

Depuis 1990, Pékin a exercé à plusieurs reprises des pressions sur le gouvernement de Hong Kong, essayant de rédiger sur la législations l’Article 23, ce qui a suscité une intense opposition de la part du peuple de Hong Kong de tous bords. En septembre dernier, le gouvernement de Hong Kong a proposé de nouveau des lois sur l’Article 23 et a fermement refusé le bulletin blanc. Le document légal présenté était flou et manquait de détails concrets, et le gouvernement stipula une période de consultation d’une durée de 3 mois seulement.

Les chinois assistant au rassemblement ont souligné que cela signifiait la fin de la politique de « un pays, deux systèmes ». Une fois de plus, cela démontrait au monde qu’on ne pouvait avoir confiance en les promesses du régime de Jiang.

M. Feng Guojiang de la section d’Amérique de l’Ouest de l’Association d’Asile Politique de Chine Continentale a vécu en Chine continentale pendant 35 ans et à Hong Kong durant 10 ans. Il rappela qu’avant de prendre possession de Hong Kong, le gouvernement chinois avait promis que la restitution serait « juste un changement de drapeau, le cheval continuerait à courir et le danseur à danser ». Il fit l’analogie entre les cinq dernières années à Hong Kong et une vis qui se resserrait graduellement –ils n’essayaient pas de tout changer immédiatement – mais petit à petit la pression montait.

Li Muton de l’Alliance Globale Démocratique de la Paix, releva que la Chine continentale devrait en fait apprendre la démocratie de Hong Kong, et non pas d’une autre façon. La liberté démocratique est quelque chose de précieux. L’Article 23 violera non seulement le vœu de la Chine de « un pays, deux systèmes », mais sera aussi un retour en arrière dans l’histoire.

Les participant à la conférence ont indiqué que l’Article 23 était une législation avec des négligences et que les journalistes seraient gravement affectés. L’auto-censure sera encore plus sévère.

« L’Article 23 serrera la vis aux médias comme des verrous invisibles », a dit Feng Guojiang, « depuis la restitution de Hong Kong, les journaux n’osent déjà pas parler. Après l’Article 23, le peu qui reste qui ose dire la vérité aura peur de parler ».

Le professeur de l’Ucla, Wu Yingnian compara l’Article 23 à la loi nazie qui persécuta les juifs. Ils peuvent arrêter arbitrairement à Hong Kong n’importe qui ayant des opinions différentes, à n’importe quel endroit et n’importe quand, et interdire tout groupe réprimé en Chine continentale. Il pensait que l’Article 23 était le prolongement des fausse accusations contre les pratiquants de Falun Gong en Juin. Le professeur Wu a souligné que le patriotisme ne voulait pas dire d’être d’accord avec la politique d’un gouvernement et l’Article 23 brouillait intentionnellement cette distinction.

Alex Wang du Forum de Discussion Alice de Hong Kong exprima ses inquiétudes pour les gens de Hong Kong d’outremer; les résidents permanents de Hong Kong, peu importe qu’ils aient ou non émigré, si on trouve qu’ils ont violé l’Article 23, pourraient alors être extradé vers Hong Kong pour des poursuites judiciaires. Non seulement cela, mais les étrangers qui vont à Hong Kong sont compris dans la juridiction de l’Article 23. Il nota que le gouvernement de Hong Kong est en train de promouvoir l’Article 23 au lieu d’aborder l’économie et le chômage, sans doute essayant de saper la liberté et les droits du peuple de Hong Kong.

Leeshai Lemish, étudiant au college Pomona qui voyage souvent entre les État-Unis et Hong Kong dit ; « peut être que parce que le gouvernement de Pékin n’aime pas ce que j’écris et ce que je fais, je ne peux plus en conséquence aller à Hong Kong. J’ai beaucoup d’amis à Hong Kong, quelques uns pratiquent le Falun Gong, quelques uns travaillent pour des médias. Si l’Article 23 devient une loi, Jiang sera très impatient de les envoyer en camps de travaux forcés. Je ne peux vraiment pas imaginer qu’ils pourraient être envoyés dans des camps de travaux forcés pour leur croyance pacifique et leurs actions ».

Ken Aaron, président de l’Association des Artistes Visuels souligna « le gouvernement doit faire du bien au peuple, et non le contrôler pour former une police d’état ».

L’organisateur des activités, Guan Shuyue de Los Angeles, porte parole du Forum de Discussion de Hong Kong, souligna que cette assemblée n’était que le début des actions des chinois de Los Angeles contre l’Article 23. Le Forum de Discussion de Hong Kong continuera à collaborer avec les autres organisations pour mener davantage d’activités afin de stopper le décret de l’Article 23.

Date de l’article original : 12/12/2002

http://www.clearwisom.net/emh/articles/2002/12/19/29932.html