25 Janvier 2001

(Vraiesagesse.net) La pratiquante de Falun Dafa, Liu Donghui, agée de 50 ans, est employée d’une compagnie d’assurance à Dehui, province de Jilin. Un jour de début décembre 2001, elle a été envoyée à la brigade n° 5 du camp de travaux forcés pour femmes de Heisuizi à Changchun , province de Jilin.

Le jour où elle a été envoyée au camp de travail, le médecin résident l’examina et trouva que Liu Donghui ne pouvait pas bouger ses mains. Elle avait même besoin d’aide pour déboutonner ses vêtements. Le médecin était surpris de voir que la poitrine et l’abdomen de Liu étaient tout couverts de contusions noires et violettes provenant de chaînes de fer et de brûlures de matraques électriques. Elle avait presque complètement perdu l’ouïe, avait de la difficulté à parler et avait perdu toute la mobilité de son cou. Ses bras pendaient, les paumes tournées vers l’arrière et elle ne pouvait pas du tout les bouger.

Quand le médecin lui demanda ce qu’il était arrivé, Liu Donghui lui raconta son horrible histoire, les yeux remplis de larmes. « J’étais entrain de rendre visite à un résident local pour traiter d'affaire d’assurance, durant mon propre temps libre. Cela s'est passé ainsi : quand je suis arrivée, la police cherchait dans cette maison du matériel de Dafa. Sans raison, la police m’emmena au département de police, où deux policiers fouillèrent ma serviette.  La serviette contenait 500 yuans appartenant à ma compagnie d’assurance et le téléphone portable fourni par ma compagnie pour mon travail. (le salaire mensuel moyen d’un salarié urbain est d’ environ 500 yuans). Un des officiers de police remarqua que ça ressemblait à un joli téléphone portable (la valeur de ce portable est de 2700 yuans) et il  le prit, pendant que l’autre disait qu’il venait juste de perdre 500 yuans le soir précédent en jouant au mahjong, et qu’ainsi il avait besoin d’argent. Ainsi, les deux policiers confisquèrent l’argent et volèrent le téléphone portable. »

Ils me placèrent ensuite dans une petite pièce et commencèrent à m’interroger. Ils posèrent des questions sur Falun Gong, telles que où j’avais trouvé les dépliants, qui était impliqué, qui était responsable et ils me demandèrent de leur fournir des noms. Comme j’étais seulement là pour une affaire d’assurance, je ne savais rien. Ils m’emmenèrent ensuite à la brigade des mœurs du département de police de Changchun, où ils me battirent et me torturèrent pendant 17 heures avec toutes sortes de systèmes de torture. Les policiers avancèrent même qu’ils n’auraient aucun problème en me battant à mort car ils pourraient juste  compter ma mort comme un « suicide ».

Les tortures que j’ai endurées comprenaient :

1) me forcer à m’asseoir sur un « banc du tigre » pendant 17 heures, les mains liées (un instrument de torture : la pratiquante est forcée de s’asseoir sur un petit banc de fer d’une hauteur approximative de 20 cm (6inches). Elle doit se tenir droite avec les yeux regardant droit devant. Ses mains sont placées sur ses genoux. Elle n’est pas autorisée à tourner la tête, fermer les yeux, parler à quiconque, soulever sa main ou attirer l’attention des gardiens.  Beaucoup de détenus ont la tâche de surveiller la pratiquante. Si elle tourne la tête, ils forceront la pratiquante de tenir sa tête dans cette position  indéfiniment. Si la pratiquante lève la main pour attirer l’attention des gardiens, ils  la forceront à garder la main en l’air indéfiniment.  Si elle parle, ils l’obligeront à garder la bouche ouverte indéfiniment. Quelques fois, la pratiquante est forcée de s’agenouiller sur le sol. Ils placent alors une batte de bois sur sa jambe et montent dessus pour la blesser.

2) me forcer à m’asseoir sur un autre type de banc du tigre qui a deux poignées de fer placées de chaque côté des hanches et qui sont censées frotter contres les os des hanches.

3) utiliser des mégots allumés pour brûler mes narines.

4) m’étouffer en utilisant deux couches de sacs plastique pour me couvrir la tête, et ensuite refermer  le sac en  serrant étroitement les ouvertures du sac autour de mon cou et en utilisant même leurs mains pour me pincer les narines.

5 ) utiliser un bâton de bambou pointu pour me transpercer les côtes autour de la région abdominale.

6) insérer des aiguilles au bout de mes doigts.

7) et la plus brutale de toute leurs méthodes de torture était de me faire allonger sur le ventre, sur des tas de chaînes d’acier, ensuite me suspendre la tête en bas avec les deux bras attachés derrière et la tête placée au dessous des hanches. »

La police tortura Liu Donghi avec les méthodes ci-dessus pendant 17 heures. En raison de son âge et de sa faiblesse, Liu perdit connaissance plusieurs fois. Finalement, comme ils furent incapables de tirer d’elle la moindre information, ils l’envoyèrent au centre de détention de Dehui, où elle fut détenue illégalement pendant 31 jours. Les directeurs de sa compagnie vinrent demander sa libération sous caution, mais sans succès. Liu Donghui fut condamnée plus tard à 2 ans de rééducation par le travail et envoyée au camp de travail pour femmes de Heizuizi, à Changchun. En raison de l’effet dévastateur de ses blessures, Liu ne pouvait pas prendre soin d’elle, même dans les tâches les plus simples de manger, aller aux toilettes et autres activités de routine. Le camp de travail fut obligé de la relâcher après moins d’un mois à cause de son incapacité sévère. Quand elle fut relâchée, les représentants de sa compagnie durent la porter.

Les gardiens du camp de travail lui ont dit de manière menaçante qu’elle n’était pas autorisée de révéler à quiconque les tortures qu’elle avait endurées.

Pour un rapport détaillé des tortures habituellement appliquées aux pratiquants de Falun Gong dans les prisons chinoises, les centres de détention et les camps de travail, s’il vous plait, voir les deux articles suivants : http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2001/11/24/16156.html

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/2/3/18368.html

Liste des criminels vicieux :

Guo Guangtian, directeur de la section  de police de Dehui :           

travail :      86 431 7222 192

domicile :   86 431 7225 949

Zhang Qingchun, directeur de la section de la sécurité politique    

travail :      86 431 7222 344

Domicile    86 431 7264 567

Xu Jinlong, directeur de la station de police de Zhenxing               

travail :      86 431 7222 877

domicile :   86 431 7228 717

Equipe opératrice de la police :  86 431 7223 434    et  86 431 7232 411

Centre de détention : 86 431 7222 546

Centre de détention préventive : 86 431 7225 375   et  86 431 7233 438

Lien pour des articles en rapport  sur Clearwisdom.net

Date de l’article original : 04.02.2002