(Vraiesagesse.net) Le pratiquant de Falun Dafa,  Yao Yanhui,  dont le nom figurait sur la liste des personnes importantes recherchées et était illégalement détenu au Camp de travaux forcés de Wujiabaozi. Le 25 janvier 2002, il entreprenait son 13e jour de grève de la faim. Il était dans un état critique d'urgence.

Depuis avril 2001, le policier Jiang Yongfeng du Camp de travaux forcés de Wujiabaozi graduellement intensifiait sa persécution contre Yao. Le visage de Yao était devenu noir et bleu en raison des multiples coups reçus et sa tête était enflée de tous les côtés. Durant plusieurs jours, on lui a continuellement enfoncé des aiguilles au bout des doigts et sur la plante des pieds, mais les policiers n'arrivaient toujours pas atteindre leur objectif de le « transformer ». Après, ils lui ont ligoté les mains derrière le dos et ils l'ont suspendu à un  mur. D'autres fois, ils  lui attachaient les pieds et le suspendaient  la tête en bas en l’empêchant de bouger. Cela durait habituellement pendant des heures et une fois, cette torture a même duré  une journée complète (la date est inconnue). Il a été torturé du matin à l'après-midi  pendant cinq ou six heures de suite. A un certain moment, il a été battu jusqu'à ce qu'il s'évanouisse, puis il a été torturé à nouveau pour lui faire reprendre connaissance. Après cet incident, ses jambes sont devenues engourdies et il ne pouvait plus bouger ses orteils. Le Camp de travaux ignorant ses blessures a continué à le torturer huit à  neuf jours de plus. Il n'avait pas le droit de dormir la nuit, ni le jour. Comme il n'a pas reçu de soins appropriés, à temps, les nerfs de ses  jambes ont été endommagés. Ses jambes étaient engourdies et manquaient de force. Il n’avait plus aucune sensation dans les orteils, ni dans sous la  plante des pieds  et Yao avait besoin de deux personnes pour le soutenir en marchant. Il ne pouvait plus prendre soin de  lui-même.

Yao a été envoyé à  l'hôpital pour un examen médical ; cependant le Camp de travail n'a pas préparé  les papiers pour les soins médicaux requis d’après les résultats de l'examen.

Dix mois se sont écoulés. Dans la situation de ne pas pouvoir s'occuper de lui-même dans la vie quotidienne et en butte à une telle  persécution, Yao a commencé une grève de la faim afin d'obtenir le droit fondamental de survivre.

Voici une lettre ouverte de quelques pratiquants de Falun Dafa détenus illégalement au Centre de travaux forcés de Wujiabaozi (ceux qui sont en danger de mort sont détenus au deuxième hôpital) :

Nous sommes des citoyens légaux de la République Populaire de Chine. Nous sommes des pratiquants de Falun Dafa, et nous croyons en  la Vérité, la Compassion et la Tolérance. Les postes de police régionaux utilisent des méthodes trompeuses afin de nous faire quitter nos maisons. Sans aucune raison, les policiers nous ont fait entrer de force au Camp de travaux forcés de Wujiabaozi. Cela nous a causé des souffrances physiques, ainsi que des souffrances morales à nos familles et parents.

Nous avons été torturés et n'avons pas été traités comme des êtres humains. Nous sommes sous surveillance 24 heures sans arrêt. Les salles sont humides et les conditions sanitaires laissent beaucoup à désirer. Beaucoup d'entre nous avons la gale ; nos esprits et nos corps ont beaucoup souffert.

Han Ruiyan, âgée de 38 ans, dormait chez elle le 14 janvier 2002 quand six policiers du poste de police de Qiandian l'ont emmenée. Elle leur a expliqué qu'elle venait de subir un accouchement provoqué. Ils n'ont rien dit et ont envoyé Han,  au Camp de travail.

Li Li est restée au Camp de travail pendant huit long mois. Elle a absolument refusé de coopérer avec la perversité et a entrepris une grève de la faim. Les autorités l'ont envoyée au Deuxième hôpital de Fushun pour continuer leur torture. Ils lui ont mis des menottes et des chaînes et l'ont brutalement nourrie de force en insérant un tube dans son estomac. Le capitaine Liu Baocai et Guo Zhengwei ont donné des coups de poing et des coups de pieds à Li. Ils ont aussi dit qu'ils n'avaient pas peur du châtiment céleste et que si elle mourait à l'hôpital alors elle serait morte en vain. (Cela voulait dire qu'ils avaient peur d'être tenus responsables si elle mourait au Camp, alors ils l'ont transférée à l'hôpital pour la persécuter. L'hôpital a installé un système de surveillance, des grilles et des barres métalliques, et des policiers se relayait sa garde 24 heures sur 24. Si sa mort était survenue pendant qu'elle était nourrie de force ou était persécutée, ils ne seraient pas responsables).

Wang Hong, a carrément refusé de coopérer avec la perversité. Elle a aussi été nourrie de force par un tube et battue par un gardien en prison. L'officier de police Liu a versé du riz dans les sous-vêtements de Wang et puis a versé de l'eau froide sur son corps.

Zou Guirong a reçu des coups de pied si violents, de la part des  gardien Lu Kai qu'elle ne pouvait plus marcher ni dormir la nuit.

De plus en plus de pratiquants subissent des tortures inhumaines. Sous le prétexte de sauver des vies, les gardes du Camp et les docteurs ont intensifié la persécution des pratiquants en les nourrissant de force. Ils les ont ligotés ou leur ont mis des menottes et des chaînes aux mains et aux pieds. Ensuite ils les ont brutalement battus et torturés en insérant ou retirant avec force les tubes utilisés pour les nourrir de force, causant ainsi de graves blessures aux gorges des pratiquants.

Voici les pratiquants actuellement persécutés (nous avons seulement des informations sur des pratiquantes) : He Jing, Zhang Yulian, Mao Shuping, Sheng Jinxia, Shi Lihong, Han Ruiyan, Zhang Fenglian, Li Shuying, Zhu Zhifen, Yang Yuchen, Li Shaohua, Qiu Li, Song Zhixiu, Zhao Xiuying, Li Shuzhen, Zhao Quiqian, Li Li, Yu Shourong, Yuan Feng, Li Shuzhi.

Nous lançons un appel aux gens au cœur de bonté, dans le monde entier pour qu'ils soient attentifs et nous aident. Ce genre de torture inhumaine se passe ici tous les jours. La vie de nombreuses personnes est en grand danger, mais les policiers empêchent la divulgation des informations.