En arriver à considérer correctement la tâche sacrée de l’étude de la Loi

En arriver à considérer correctement la tâche sacrée de l’étude de la Loi Un pratiquant Occidental à Philadelphie Partagé à la Conférence à New York, 2002 Bonjour. Je suis de la région de Philadelphie. J’ai cultivé Dafa pendant environ trois ans. Dans son discours récent à la Conférence de Loi en Floride, Maître a parlé de l’importance d’émettre la pensée droite, de clarifier la vérité, et de l’étude de la Loi, et il nous a rappelé encore qu’ « il faut faire encore mieux, et continuer, jusqu'à éliminer complètement la perversité. » J’aimerais partager quelques unes de mes compréhensions à propos d’une de ces choses, qui est l’Étude de la Loi. 1. La concentration et l’Étude de la Loi Encore et encore notre Maître miséricordieux nous a dit l’importance de l’étude de la Loi. Il nous a enseigné en termes explicites et directs que nous ne pouvions absolument pas négliger l’Étude de la Loi, et que ceci était tout simplement fondamental pour bien faire notre travail de Dafa de Rectification par la Loi . Il a mis l’emphase sur cela dans presque toutes les conférences qu’il a données.  Mais en dépit de cette Loi du Maître, j’ai découvert qu’ à certains moments je ne prenais pas l’ étude de la Loi assez sérieusement, et ne réussissais pas à en faire une priorité comme il se devait J’ai aussi découvert que ma concentration était médiocre en étudiant, dû apparemment, à la surcharge de travail de Dafa et parfois à d’ autres responsabilités. Je crois que des compagnons pratiquants ont fait aussi la  même expérience. Mais ce n’est évidemment pas un état correct. Pas du tout. Il a quelques mois, en préparant les activités de juillet à Washington, D.C., je me suis trouvé dans cet état de concentration médiocre pendant l’étude de la Loi. Je savais clairement que ce n’était pas correct. Cependant, en dépit de toute ma volonté pour essayer de me concentrer pendant l’étude de la Loi, je ne pouvais pas lire avec le calme d’esprit qui est si fondamental pour étudier la Loi. Mon esprit était plein de pensées de travail de Dafa. Avant que je ne prenne le livre pour étudier, je ressentais presque de la peine, en mettant de côté le travail qui devait simplement être fait. Quand je tournais les pages, des pensées entraient à flots sur ce qui n’était pas encore fait, et sur comment aborder certains projets etc. Et tandis que je lisais les mots sur la page, même à haute voix, mon esprit vagabondait furieusement, survolant d’autres tâches, des gens, des frustrations, etc. J’ai même relâché un peu mon étude de la Loi, et abaissé mon standard de la durée d’étude. Et, ce qui n’est pas surprenant, les tribulations abondaient. Il semblait qu’une chose après l’autre allait de travers. Il semblait que mes responsabilités s’empilaient sur des kilomètres de haut, comme des montagnes que je ne pourrais jamais surmonter. Les autres étaient pour moi  constamment ennuyeux, et je remarquais chacune de leurs soi-disant fautes. Et pire de tout, quand je regardais à l’intérieur de moi-même c’était comme fixer le regard sur un grand mur blanc ­ je n’y trouvais presque rien, et ça c’était quand je pensais à regarder en moi-même, ce qui n’arrivait pas souvent. Mon travail de Dafa était de plus en plus séparé de la cultivation, ce qui est dangereux. Clairement, quelque chose allait sérieusement de travers. En ce temps-là, je trouvais qu’un passage de la Loi me parlait vraiment. Dans « Aller vers la plénitude parfaite », Maître a dit que , « Lorsque vous lisez le Livre la pensée vagabonde, les innombrables Bouddha, Dao, Divinités regardent vos pensées ridicules et misérables, voient que le karma dans la pensée vous contrôle abominablement, » Ceci me frappa vraiment. Je savais ce qui arrivait, ou du moins je le pensais, mais malgré cela il semblait que je ne pouvais pas surmonter cette puissante interférence qui faisait si pathétiquement vagabonder  mon esprit même en sachant aussi, qu’ à un certain niveau cela compromettait le travail sacré de Dafa que j’effectuais. Tout cela changerait un jour avec une certaine réalisation. Ce jour-là mon esprit vagabondait encore, je me souviens, et je suis devenu très frustré. J’ai arrêté ma lecture à mi-chemin, j’ai tenu le livre (Zhuan Falun) dans ma main pendant longtemps, et j’ai tout simplement fixé mon regard sur lui. J’ai fixé mon regard sur la couverture. J’ai fixé mon regard sur la photo du Maître. J’ai fixé mon regard sur le symbole du Falun. Et je me suis demandé, comment je pouvais être aussi irrespectueux ? Comment je pouvais ne pas me concentrer? N’avais-je pas réalisé de quoi il s’agissait? N’avais-je pas compris ce que je faisais en étudiant la Loi? Et vous savez quoi, j’ai réalisé que non. La première chose que j’ai fait a été de me demander , si Maître lui-même était devant moi, prêchant la Loi exprès pour moi , était-il possible que n’y prête pas attention ? Et s’il parlait exactement selon ma situation, révélant exactement la Loi que je devais savoir ce jour-là et à ce point-là dans la cultivation, pourrais-je tout simplement écouter passivement? Pourrais-je juste écouter deux heures durant, en pensant que j’en avais déjà entendu une partie et ne pas y faire plus attention ? Est-ce que je bondirais si le téléphone se mettait à sonner, dirais-je au hasard quelque chose à ma femme qui passerait là , me lèverais-je pour une tasse de thé, ferai-je un petit somme, demandant peut-être au Maître d’ « attendre un moment, le pourrais-tu ? ». Absolument, positivement non. Je serais complètement respectueux et attentif. Je ne bougerais pas ni ne remuerai même le petit doigt. J’aurais au cœur le plus grand respect. Mais en quoi, me suis-je alors demandé, étudier la Loi est-il différent de cela? Maître n’a-t-il pas mis toutes ses choses dans cette Loi? Ce qui nous est révélé n’est-il pas  exactement le sens profond que nous sommes supposés savoir et voir à notre niveau, tous et chaque mot du Maître ne sont-ils pas des Falun et corps de Loi dans d’autres dimensions? Est-ce que ce ne sont pas de  magnifiques Bouddhas, Daos, et Dieux qui résident derrière chaque mot et qui nous révèlent du sens ?  Et quand nous lisons, tout ce qui sort de nos bouches ne sont-ce pas tous des Falun et images divines? Oui, oui, et oui. Et de plus,  Maître ne nous a-t-il pas dit qu’en lisant le livre nous pouvons nous améliorer encore plus qu’en écoutant ses conférences  [audio et vidéo] ? Alors, j’ai continué à réfléchir , l’acte de lire n’est-il pas extraordinairement sacré, aussi sacré que si Maître était venu nous donner personnellement un enseignement de la Loi? Réfléchissant à cela, j’ai réalisé à quel point ma croyance en la Loi du Maître et en l’étude de la Loi était peu profonde C’était une question de Xinxing, de qualité d’éveil, ai-je réalisé, et le mien avait besoin d’être amélioré. Si je pouvais voir toutes ces choses se passer dans le livre, n’aborderais-je pas l’étude de la Loi comme étant la chose la plus sacrée dans l’univers? Mais qui a besoin de le voir vraiment pour le croire, pour le savoir? N’est-ce pas encore mieux de comprendre ceci, d’avoir ce cœur de respect sans devoir tout voir et sans l’éveil? Je crois que probablement, oui. Ce que j’ai aussi réalisé, en pensant à cela, c’était que l’étude de la Loi était devenue une sorte de routine. C’était presque comme une formalité pour moi, même si je savais que c’était extrêmement important, et que j’y consacrais du temps quoi qu’il en soit. J’étais d’une certaine manière satisfait simplement d’avoir lu pendant deux heures. Mais lire pendant deux heures n’est pas pareil qu’’étudier pendant deux heures. J’ai pensé à comment, à l’université, quand un étudiant a un examen ou un test important en perspective, il étudie, vraiment, en y mettant tout son cœur, afin d’être prêt quand le jour de l’examen arrive. Un étudiant, le jour précédent l’examen, traite-t-il ses études pour préparer l’examen comme une formalité? Lirait-il son texte tout simplement pendant, disons, deux heures en étant content de ce  qu’il a fait, et disant « OK, j’ai consacré du temps à l’étude. Je suis certain que je ferais bien à l’examen demain. J’ai lu pendant une ou deux heures, après tout. »  Jamais. Au lieu de cela, il doit vraiment étudier et améliorer et élever sa compréhension des documents. Il doit les connaître à fond Dans son esprit, il repasse encore et encore ce qu’il a appris, s’assurant qu’il est clair sur chaque détail. S’il ne l’est pas, il étudiera encore et encore, jusqu’à ce qu’il le soit. Maintenant en va-t-il différemment pour l’étude de la loi ? L’exigence est-elle moins élevée, surtout en ce moment, à la dernière étape de la rectification par la Loi? Elle est infiniment plus élevée. Notre examen est un test de vie ou de mort, de sortir de l’humain lui-même ! Notre examen, ou notre performance, pour le dire autrement, n’est pas seulement celle d’une seule fois, non plus, ni quelque chose comme un examen de trois heures. C’est, chaque jour, chaque heure et chaque minute—nous devons toujours tenir le rôle de disciples de Dafa de la rectification par la Loi! Nous devons toujours avoir des cœurs purs, des pensées droites, et des actions compatissantes. Si nous ne les avons pas, nous ne pouvons pas satisfaire aux exigences requises pour nous, en tant que disciples du Dafa, en cette période. Et Le seul moyen d’assurer que nous effectuons bien les travaux du Dafa est de saisir le temps pour apprendre la Loi , pour reprendre les mots de notre Maître. Comment pourrions-nous simplement y mettre quelques heures chaque jour et penser que telle est l’exigence pour nous? N’est-ce pas une blague de penser que c’est assez, que c’est ça la cultivation? Même l’étudiant ordinaire sait que lire seulement son  livre comme une formalité n’est pas à la hauteur, que ce ne sera pas suffisant pour l’examen. Il se leurrerait lui-même s’il pensait autrement. A plus forte raison pour nous dans la rectification par la Loi! Comme je commençais à comprendre ces choses, le changement dans mon étude de la Loi fut énorme. Ces choses sales et pathétiques qui se pressaient dans mon esprit quand je lisais autrefois sont tout à coup devenues comme rien. Elles étaient si faciles à conquérir, ou ne se manifestaient même pas du tout. J’ai lu chaque mot de la Loi du Maître avec un esprit extrêmement calme et clair. Chaque mot semblait pénétrer profondément dans mon cœur, profondément dans mon esprit. Je lisais Zhuan Falun comme si c’était un livre entièrement nouveau, même si je l’avais déjà lu plusieurs douzaines de fois. Chaque paragraphe révélait de nouveaux principes de la Loi, de nouveaux sens; chaque leçon était la Loi imposante, et me disait exactement ce que j’étais supposé savoir et comprendre. Et en correspondance, tout ce qui m’entourait est devenu harmonieux. Le travail de Dafa qui m’avait semblé insurmontable était maintenant parfaitement faisable, et quand je faisais le travail c’était tellement plus en douceur, plus efficace, et d’une meilleure qualité. Les conflits ont diminué en nombre et en intensité, et je me suis retrouvé à regarder intérieurement tout naturellement; et en regardant à l’intérieur, il y avait là tant de choses—tant de choses qu’avant je ne pouvais pas voir, pour une raison ou autre. Mais certainement elles étaient là tout du long. Je ne dis pas qu’il y pas eu d’interférences pendant mon étude de la Loi. Mais quand il y en avait, je pouvais le voir clairement, et l’éliminer absolument avec la pensée droite. Ce n’est pas une partie de moi, ça n’a aucun droit de perturber des disciples de Dafa. J’ai réalisé qu’il y a des interférences parce que le  cœur n’est pas assez pur, donc la perversité peut trouver des omissions et entrer. Si j’étudie  bien la Loi, regarde intérieurement à tout moment, j’ai la capacité de bloquer la perversité. Ceci m’a porté pendant des mois, et a complètement changé les choses. Il y a une chose que je fais maintenant que je trouve utile pour garder cet état respectueux et alerte. Avant de commencer à étudier la Loi, je m’arrête une minute ou deux avant de commencer. Je ne passe plus à l ‘étude de la Loi sans réfléchir à ce que je fais, comme si ce n’était qu’une formalité, une routine, comme prendre son déjeuner. À la place, je tiens le livre sacré de la Loi dans ma main, et je me pose les questions : « Qu’est-ce que ce livre? » « Que fais-je? » et « Pourquoi est-ce que je l’étudie ? » Simplement cette brève réflexion a un effet profondément purifiant et recentrant. Ça me permet d’étudier pour les bonnes raisons, et de réaliser le caractère sacré de l’étude de la Loi. Ça m’évite de traiter l’étude de la Loi comme une formalité, ce qui est un pêché. 2. Les standards  d’étude de la Loi Il y a une autre chose que j’aimerais partager, et c’est lié avec le genre de standards que nous nous fixons à nous-même dans l’étude de la Loi. J’essaie de maintenir pour moi-même le standard d’étudier la Loi pendant au moins deux heures par jour. L’année dernière, pendant cette période difficile, toutefois, je trouvais que les exigences de certaines tâches de Dafa trop insurmontables, et en résultat j’ai dévié de mon standard d’étude de la Loi. Dans cette déviation, ce que j’ai découvert est quelque chose d’effrayant et de sérieux. À savoir que si un jour j’étudiais un peu moins, disons, par exemple étudier  une heure seulement, je notais une différence significative; je sentais une déconnexion subtile d’avec la Loi, un esprit moins clair, et moins de patience et de compassion, entre autres choses. Ou, si je manquais complètement l’étude de la Loi ce jour-là, avec peut-être d’habiles  excuses telles que je ferais le double demain, ce sentiment de déconnexion d’avec la Loi devenait évident, même douloureux. Et si je passais un deuxième jour avec un standard moins élevé d’étude de la Loi, disons, y consacrer une heure ou encore moins, je le trouvais presque insupportable; les tribulations semblaient aussi grandes que des montagnes, mon travail de Dafa était inefficace et plein de conflits, et je ne voyais pas bien les choses du point de vue de la Loi ni ne regardais beaucoup intérieurement. C’était alors très douloureux. C’est un état terrible pour un pratiquant, mais au moins j’en étais conscient ; j’avais dévié d’un standard plus élevé, et c’était évident, donc j’étais encore conscient. Cependant, ce qui est encore pire, et vraiment effrayant, est ce que je vis arriver lorsque je passais une troisième ou quatrième journée avec ce standard d’étude de Loi abaissé. La douleur et le fort sentiment de déconnexion disparurent, et je ne remarquais pas la même tension en moi ni ne voyais tant de conflits prendre place. Donc, cela aurait pu paraître bon, mais c’est en fait horrible. Pourquoi? Je m’étais ajusté à ce nouveau standard abaissé, et c’était devenu mon nouvel état normal. J’avais perdu cet état plus élevé, et avais maintenant une nouvelle perspective abaissée. Ce n’était pas que j’avais moins de conflits, mais je ne pouvais pas les reconnaître; ce n’était pas que les tribulations n’étaient pas grandes, c’était que tout était tribulation. Ce n’est qu’en abaissant encore mon standard d’étude de la Loi, comme ne pas étudier du tout, que je ressentais de nouveau l’inconfort et déconnexion d’avec Loi; mon standard était encore plus bas, et je manquai ce standard d’une heure d’étude de la Loi. Donc je crois que c’est vraiment effrayant, parce que c’est le processus de tomber, de glisser de standards, et de ne pas en être conscient. Cette expérience brève mais alarmante de dévier dans mon étude de la Loi m’a permis de voir comment un pratiquant peut devenir satisfait tout en ayant pour lui-même un bas standard d’étude de la Loi, et se faire piéger dans un état misérable. D’un autre côté, positivement parlant, j’ai trouvé que chaque fois que j’élevais mon standard d’étude de la Loi, à trois heures par jour par exemple, , je me retrouvais dans un état plus beau et plus élevé; tout semble d’une clarté de cristal, et mes pensées droites sont comme le diamant. Ceci n’est pas pour dire qu’il existe une formule magique pour la cultivation, certes. Mais ce que cela indique, je crois, c’est que si nous élevons notre propre standard nous pouvons tout surmonter sans difficulté; nous devons tout simplement atteindre des exigences plus hautes. Avec un standard d’étude de la Loi plus élevé, de plus hautes épreuves et exigences surgissent naturellement aussi, et donc on doit s’élever encore plus haut , etc. Encore une fois , ce n’est pas une question de chiffres, mais une question d’être strict avec soi-même, quel standard on se fixe et atteint, et si oui ou non ils sont continuellement plus élevés. Si nous mettons l’étude de la Loi dans la priorité correcte, nous pourrons tout bien faire.  OK, merci tout le monde, et veuillez gentiment indiquer tout problème que vous voyez. Ceci n’est que ma compréhension dans la cultivation.