Rapporté par les pratiquants du Falun Gong de Hong Kong le 17 juin 2002

(Vraiesagesse.net) Sous la pression du régime de Jiang, le gouvernement de Hong Kong a poursuivi les pratiquants du Falun Gong en justice pour avoir pacifiquement fait appel à l’extérieur du Bureau de la Liaison Chinoise le 14 mars 2002, se servant des accusations "d’obstruction publique" et d’ "obstruer et prendre d’assaut la police". Le cas était porté devant la justice aujourd’hui. Seize pratiquants du Falun Gong accusés ont résolument nié les plaintes portées contre eux et prévoient de clarifier la vérité à la cour. Les pratiquants croient que la justice sera soutenue, et espèrent que la cour donnera un verdict juste et équitable et rendra leur réputation d’innocence aux victimes.

Le matin, les seize pratiquants, bien habillés, sont calmement arrivés à la cour. Des délégués du consulat de la Suisse, des pratiquants locaux et cinq pratiquants occidentaux venus de Suisse étaient présents. Il y avait aussi plusieurs reporters, puisque ce procès a attiré  l’attention internationale, et est aussi devenu un test important pour le mandat de Hong Kong "Un pays, deux systèmes". Les seize pratiquants ont fait une brève pause avant d’entrer à la cour. Ils ont fait face aux reporters en  souriant, tenant une bannière sur laquelle on pouvait lire "Falun Dafa est bon".

Le procès s’est déroulé lentement, puisqu’il impliquait quatre langues différentes. Le procés était d’abord conduit en anglais, puis simultanément traduit en cantonnais, en mandarin et en allemand. Ceci démontrait la situation suivante: La répression du régime de Jiang dépasse le seul problème de la Chine, elle est aussi une question d’envergure internationale.

Cette persécution politique a soulevé l’inquiétude des gouvernements de pays libres à travers le monde, ainsi que des organisations non-gouvernementales. Le gouvernement Suisse a envoyé des délégués pour qu’ils observent les protocoles de la cour. Quatre membres du congrès Suisse et quatre membres du congrès de Genève ainsi que des organisations internationales des droits humains, dont La Société Internationale pour les Droits de l’Homme ­ Filiale de la Suisse et ACAT-Switzerland, ont écrit au Gouvernement SAR de Hong Kong le pressant d’abandonner les accusations portées contre les 16 pratiquants innocents.

Les pratiquants du Falun Gong de Hong Kong ont signalé que : Le régime de Jiang ne persécute pas seulement cruellement le Falun Gong en Chine, il exerce aussi d’immense pressions sur différents pays, de sa façon menaçante habituelle, pour étendre sa persécution violente envers le Falun Gong à d’autres continents, comme cela s’est produit lors de la visite de Jiang en Islande, où l’on refusait l’entrée des pratiquants du Falun Gong dans le pays. Jiang a demandé que le gouvernement indonésien fasse arrêter une parade qui avait déjà reçu l’approbation en règle de la police. L’arrestation irraisonnable et la poursuite en justice des pratiquants du Falun Gong de Hong Kong qui ont pacifiquement fait appel est un autre cas de manipulation de la police par le régime de Jiang en dehors de la Chine pour persécuter les pratiquants du Falun Gong.

En accord avec la loi fondamentale de Hong Kong, les pratiquants du Falun Gong, tout comme tous les citoyens de Hong Kong, jouissent de la liberté d’expression, d’assemblement et de croyance, et ont le droit d’être libres de toute violation illégale. Les seize pratiquants ont pacifiquement fait appel à l’extérieur du Bureau de la Liaison Chinoise pour demander au gouvernement de la Chine d’arrêter sa persécution des pratiquants du Falun Gong. Leur actions étaient pacifiques, rationnelles, solennelles et ordonnées, et étaient justifiables, raisonnables et légales. Cependant, les autorités de Hong Kong les ont arrêtés de force et ont fabriqués des accusations pour les poursuivre. Ceci était apparemment effectué à cause de pressions de la part des autorités chinoises. Les accusations apportées ne sont pas basées sur les faits ou sur des preuves. Ces actions violent sérieusement les droits de l’Homme et la dignité de ces citoyens faisant pacifiquement appel.

Les 16 pratiquants du Falun Gong accusés sont les pratiquants Suisses Erich Bachmann, Roland Isenschmid, LAM Duy Quoc, Simone Claudia Schlegel-Gurnefelder, ainsi que les résidents de Hong Kong CHEE Fei-ming, CHAU Sing, LAM Chi-for, Jenny Lee, LAU Wai-hing, LAU Yuk-ling, LU Jie, TSANG Hau-sim, TSE Lai-sim, TSO Chi-sin, WONG Yiu-hing et YEUNG Mei-wan.

Le 14 mars 2002, quand ils faisaient un appel pacifique à petite échelle sur le large trottoir à l’extérieur du portail frontal du Bureau de la Liaison Chinoise, protestant la persécution brutale des pratiquants de la Chine par le régime de Jiang , ils ont été chassés de force par la police de Hong Kong, avec l’excuse "d’obstruction publique". Plus tard, 16 pratiquants étaient accusés d’obstruction publique, neuf d’entre eux "d’obstruer la police dans l’accomplissement de ses fonctions", et trois "d’assaut sur la police". Plus tard, les accusations d’obstruer la police étaient élargies à neuf  pratiquants au lieu des trois initialement accusés.

On estime que le procès continuera pour onze jours à la cour. Le juge a répétitivement dit aux 16 pratiquants qu’il garantissait qu’ils comprendraient toutes les procédures du procès en entier et que leurs droits seraient protégés.

Les pratiquants du Falun Gong font appel à tous les pays, aux organisations non-gouvernementales et aux gens de bonne foi qui supportent la paix et la justice pour porter attention sur les démarches du procès et aider le gouvernement SAR de Hong Kong à corriger sa faute, à rétablir la justice et à réparer les dommages qui ont été fait.