(Vraiesagesse.net) Ce qui suit est mon rapport en tant que témoin des actes criminels types, commis par le personnel au camp de travail forcé de Hewan, de la ville de Wuhan, pendant le temps où j'y ai été illégalement détenu.

1.       Les pratiquants de Falun Dafa illégalement détenus dans le camp de travail avaient fait appel  selon la loi. Cependant, le personnel au camp de travail de Hewan a ignoré leurs appels et au lieu de cela, a augmenté la persécution. Les droits humains fondamentaux des pratiquants ont été sévèrement violés. Le camp a essayé d'isoler ces pratiquants qui ont persisté à faire appel et à pratiquer le Falun Dafa, dans des équipes séparées afin de les persécuter davantage. Ils n'ont pas été autorisé à recevoir des visites de leur famille, ni de parler entre eux. Dans le premier peloton, la nourriture était insuffisante et la qualité alimentaire douteuse. Pour le petit déjeuner, nous prenions un morceau de pâte cuite à la vapeur et le prétendu "potage" composé des restes de la veille, bouillis avec seulement quelques grains de riz. Le déjeuner et le dîner étaient composés de  légumes pourris, bouillis sans aucune viande, alors que les menus du camp citaient faussement quelques entrées  de fantaisie. (On disait que même les fonctionnaires d'inspection savaient que le camp trichait sur les repas des prisonniers.)

2.       La police a cassé les lunettes que portaient les pratiquants qui sont restés fermes avec le Falun Gong. Dans le deuxième peloton, la garde Gao Junan a cassé les lunettes du pratiquant Lu Hongsheng. À l’instruction des gardes Fu Zhengrong, Yu Changqing, et Lin Zhenglong, les détenus criminels dans le premier peloton ont cassé les lunettes des pratiquants Han Kai, Chen Chuangqian, et Tian Hongchou. Quand ces pratiquants ont essayé de raisonner avec les policiers et de clarifier la vérité à ceux-ci, les policiers ont nié ce qu'ils avaient fait.

3.       Les premier, sixième, et huitième pelotons du camp détiennent illégalement beaucoup de pratiquants de Dafa. Ces pelotons sont aussi des centres de lavage de cerveau installé par "le bureau 610" [un bureau spécifiquement créé par le gouvernement chinois pour persécuter le Falun Gong. Il a la puissance absolue au-dessus de chaque niveau d'administration dans la partie, aussi bien qu'au-dessus des branches politiques et judiciaires]. Beaucoup de pratiquants fermes ont eu à souffrir  la torture physique et mentale dans ces endroits-là.

4.       En novembre 2001, le pratiquant Han Benzhou s'est involontairement reposé par terre et il a été amené dans une chambre à coucher par les détenus criminels sous les ordres des gardes Yu Changqing et Lin Zhenglong. Derrière la porte fermée, ils ont battu et donné des coups de pied à Han. Ils l'ont même frappé avec un tabouret, lui infligeant des contusions et lui causant l'enflure de sa tête et de son visage et des douleurs partout sur le corps. Ils ont continué à le torturer en lui mettant des menottes aux poignets, derrière le dos et en lui collant de large ruban adhésif sur la bouche pour l'empêcher de crier.

Les rétributions karmiques immédiates émergent dans le camp. Le détenu Huang Weikai, qui a participé à la persécution des pratiquants de Falun Dafa, s'est brûlé quand une bouteille d'eau chaude a cassé et il n'a pu marcher pendant une longue période, même avec des soins médicaux. Un autre détenu, Gong Xiaolong, a été démit de sa fonction de chef du groupe  parce qu'il était impliqué dans des drogues et sa peine a été prolongée de quatre mois. La garde Fu Zhengrong est devenue sérieusement malade après avoir calomnié Dafa lors d'une réunion de groupe. Ensuite qu'elle s'est tu et n'a pas parlé contre le Falun Gong. Plus tard, en raison d'une évasion de quelques pratiquants avec des pensées justes, les gardes Fu Zhengrong, Yu Changqing, et Lin Zhenglong ont été blâmés et rétrogradés et transférés ailleurs.

Sous des promesses de récompenses, les gardes du camp ont employé sans hésitation des moyens de vaurien pour persécuter les pratiquants de Dafa. Afin de recevoir des récompenses financières, les gardes ont mené des activités criminelles qui ont nuit au grand public. La police du premier peloton a collaboré avec quelques négociants illégaux pour produire les dessins animés et des livres pornographiques, pour produire des assaisonnements de nourriture pollués et pour produire et emballer des livres de référence piratés pour les étudiants. En janvier 2002, les fonctionnaires du département de culture ont saisi une série de copies piratées des livres de référence d'étudiant, d’une valeur de plus de 10.000 Yuan [La devise chinoise, le salaire mensuel pour un ouvrier urbain chinois moyen est environ 500 Yuan]. Cependant, le cas n'a pas été poursuivi puisque les autorités couvrent l'un et l'autre. Beaucoup de policiers extorquaient également l'argent aux détenus et aux pratiquants.

Néanmoins, le ministère de la justice de la Chine a honoré un tel camp de vaurien comme "un camp de travail civilisé moderne." L'acclamation du régime de Jiang de la prétendue "exécution civilisée de la loi" est simplement un mensonge pour duper le peuple.

8/7/2002