Mardi 21 mai 2002

WASHINGTON, Mai 21 (AFP) ­ Le groupe spirituel banni, le Falun Gong, s’est pris à un cinquième haut dirigeant chinois durant sa visite aux États-Unis, lui présentant un mandat déclarant ses tortures et son génocide, a dit un activiste mardi.

Ding Guangen, un membre du Politburo et chef de la publicité pour le comité central du Parti Communiste, à qui on a signifié un mandat à son Hôtel, à Hawaï, jeudi dernier, au retour de sa visite du Canada.

« En tant que ministre de la propagande en Chine, Ding est directement responsable des propagandes mortelles, des fabrications et des mensonges qui déforment grossièrement les enseignements, le fondateur et les pratiquants du Falun Gong. Cela vise à changer l’opinion publique dans le support contre la persécution du Falun Gong par le gouvernement », a dit Terri Marsh, l’avocat travaillant sur cette affaire.

Ding fait face à des accusations de torture, de génocide, sous l’Acte des Droits des Étrangers et de l’Acte de Protection des Victimes de Torture, ce qui permet aux autorités américaines de manœuvrer contre les actes de torture commis hors des États-Unis.

Toutefois, l’action judiciaire ne peut être poursuivie que si les accusés reçoivent un mandat à l’intérieur des États-Unis.

Ding est le cinquième haut dirigeant chinois à qui il a été signifié un tel mandat durant sa visite aux États-Unis.

Les documents judiciaires ont été présentés au nom d’une femme française, Hélène Petit, qui a été arrêtée sur la Place TianAnMen et expulsée durant une protestation paisible le 21 novembre (2001), et par trois autres demandeurs chinois non-identifiés.

Ce cas diffère de tous les autres de ce genre, car il s’agit une action de procès représentatif visant à protéger les intérêts d’un grand groupe de personnes, plutôt que ceux de quelques individus, a dit Morton Sklar, le Directeur Exécutif de l’Organisation Mondial Contre la Torture, qui parraine également cette action.

« Ce cas est extrêmement important parce qu’il touche l’une des rares personnes peu commune qui est directement responsable pour la campagne de persécution contre les pratiquants de Falun Gong. »

Le Falun Gong a déjà gagné de tel cas auparavant par défaut contre Zhao Zhifei pour les dommages qu’il a fait. Ce Chef de Sécurité Publique de la Province de Hubei a refusé de se montrer au tribunal pour se défendre contre les accusations de torture, de meurtre et de crime faits contre l’humanité.

La loi permet l’autorité sur toutes possessions des individus nommés, aux États-Unis. Mais elle n’a pas de contrôle sur la personne et ne peut l’empêcher de retourner dans son pays.

Mais les activistes disent que les cas, même incontestés, permettent aux victimes, une restitution et une chance d'avoir pu les poursuivre d'une justice symbolique. Aussi, cela avertit la Chine que les violations des droits de l’homme ne s’échapperont pas sans punitions.

[…]

Depuis que le gouvernement Chinois a banni le Falun Gong comme un [terme de diffamation du régime de Jiang Zemin a été omis] en juillet 1999, des milliers de pratiquants de Falun Gong en Chine ont été torturés, emprisonnés et tués, disent les pratiquants.

Version Originale : http://www.ptd.net/webnews/wed/bp/Qus-china-sect.Rucl_CyL.html

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