Le 3 juillet 2002

(Vraiesagesse.net)

Le pratiquant Liu Ling de Wuhan, province de Hubei, a été incarcéré dans un hôpital psychiatrique où il a été tourmenté pendant plusieurs mois. Puis, il a été emprisonné illégalement au Camp de travaux Hewan presque un an. Là-bas, il a subi des agressions physiques et mentales d'un degré de violence inimaginable, au point où il ne pouvait plus marcher et ni voir. Au camp, les policiers ont dit qu'il feignait d'être malade et ne l'ont pas autorisé à voir un médecin externe. De plus, ils ont proféré des menaces à son égard : « Ta mort sera considérée comme un suicide. » Puis, afin d'éviter toute responsabilité, ils ont informé un membre de sa famille et l'ont transporté à l'hôpital Xiehe pour des soins d'urgence. 23 jours plus tard, il a obtenu sa décharge de l'hôpital parce qu'il ne pouvait pas se permettre de payer les frais médicaux qui s'élevaient à des dizaines de milliers de Yuan en moins d'un mois. À ce jour, il est complètement aveugle et paralysé. Il ne peut plus travailler ni gagner sa vie. Sa compagnie a arbitrairement réduit son contrat de travail de cinq ans à trois ans et a refusé d'assumer toute responsabilité. Les membres de sa famille ont déposé en son nom une demande de prestations de la Sécurité sociale au taux minimum, mais les services concernés ont refusé de s'occuper de son cas parce qu'il pratique le Falun Dafa.

Il souffre maintenant de paralysie et de cécité parce qu'il a été illégalement et sauvagement battu par le personnel donnant des cours de lavage de cerveau, causant ainsi une dislocation vertébrale et une pression dans la moelle épinière. Lors de son incarcération au Camp, il a aussi été rossé plusieurs fois par des criminels dont les actions étaient non seulement tolérées, mais aussi instiguées par la police. Il a une grande cicatrice au cou. Il a été forcé de rester continuellement debout pendant plus de 10 jours puis enfermé dans une salle exiguë pendant un mois. En hiver, vêtu de vêtements légers, il devait se mettre debout pieds nus et braver le vent. Il a aussi été nourri de force. Il lui était défendu de dormir pendant plusieurs jours, de prendre un bain ou d'utiliser les toilettes pendant une longue période et il a aussi subi d'autres punitions corporelles ainsi que la torture. N'ayant pas accès aux toilettes pendant une longue période, il a développé la constipation chronique et l'hémorragie ano-rectale. Les conditions de vie et la nourriture étaient aussi extrêmement mauvaises au Camp. La police au Camp de travaux Hewan a détourné l'argent alloué aux frais de subsistance des prisonniers.