23 juin 2002
SOUS le régime [nom du régime omis], le peuple chinois s’est fait des amis partout dans le monde, ou ainsi va le slogan implacable employé par le régime. Les gens de Chine, en effet, ont beaucoup de vrais amis – certainement davantage que leur gouvernement, qui est trop content de pouvoir se fier sur les étrangers, qui plient devant son poids considérable.
Le monde a récemment eu un aperçu de comment cela pouvait se déployer honteusement dans -- de toutes les places – l’Islande, où le dirigeant chinois Jiang a visité la fin de semaine dernière.
Petite Islande, un endroit riche et tranquille, fier d’une histoire admirable de démocratie et de liberté de parole, dont la date de la fondation de son parlement est la plus vieille au monde, en 930. Mais ces traditions ont été mises en suspens durant les jours qui menaient à la visite de Jiang.
De peur que […] les démonstrations par les défenseurs du Falun Gong […] choquent la visite formelle d’état, les autorités ont temporairement détenu des [pratiquants] du groupe et en ont empêché d’autres d’embarquer sur les vols de Icelandair aux Etats-Unis et dans des villes d’Europe. La police islandaise a même occupé la porte d’embarquement à certains aéroports étrangers, filtrant de potentiels protestants.
Le Falun Gong – dont les [pratiquants] pratiquent la méditation et les exercices selon […] les principes prescrits par leur leader, Li Hongzhi – a été banni par la Chine en 1999; le gouvernement chinois […] persécute ses [pratiquants]. Le groupe n’a aucune historique de violence.
Mais sans force militaire et avec seulement une petite force policière, […], l'Islande s’était adoucie quand le dirigeant chinois est arrivé, permettant à environ 500 supporters du Falun Gong de tenir la plus grande protestation de la nation depuis ces derniers temps. Même si ce n’était pas initialement prévu ainsi, la démonstration pacifique visait les abus des droits humains dans les deux pays de Chine et d’Islande.
Ceci n’était pas la seule protestation que M. Jiang a rencontré dans sa tournée à travers l’Islande et les trois pays Baltiques. La Lituanie a tenté de l’emporter des deux cotés -- avec sa police retranchant agressivement des démonstrateurs pour la liberté du Tibet, pendant que son président et d’autres dirigeants politiques ont promptement présenté des excuses aux protestants et consolidé l’incident comme une marque noire sur leur pays.
Ce qui n’est pas résolu c'est la façon dont les autorités islandaises ont su barrer certains protestants potentiels en prétendant qu’il n’y avait aucun rapport public, pour leur lien avec le Falun Gong. Les fonctionnaires islandais ont insisté sur le fait qu’ils ont agi indépendamment, sans pression ni directive de la part de la Chine.
Néanmoins, ceci est une triste histoire de comment il est facile de succomber à la pression de la Chine, bien qu'indirectement et particulièrement quand notre nation a moins de 300 000 habitants et qu'existe un commerce grandissant avec la nation la plus populeuse du monde.
[…] Au lieu de cela l’Islande s’est trouvée intimidée par la Chine.
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Catégorie: Reportages média
