Je ne crains aucune difficulté sur mon chemin

Dans le commissariat de police, deux officiers de police m'ont emmené dans une autre pièce et m'ont battu jusqu'à ce que je ne puisse plus me tenir, plusieurs fois. Ils m'ont envoyé dans un centre de détention après m'avoir enfermé pendant six ou sept heures. La police avait utilisé la violence pour prendre ma photo et mes empreintes digitales.

Le 25 juin, j'ai été emmené dans un centre de détention local. J'ai commencé une grève de faim pour protester contre mon arrestation illégale. Je n’ai pas bu pendant les dix premiers jours. J'ai été détenu pendant 22 jours au total, "interrogé" cinq fois.

L'après-midi du 15 juillet, j'ai été illégalement condamné [emprisonner des gens  simplement parce qu'ils pratiquent le Falun Gong viole la propre constitution de la Chin] à deux ans de camp de travail, et envoyé dans un camp de travail dans une ville du nord-est.

L'après-midi du 16 juillet, j'ai du me plier tout en maintenant mes jambes et mes genoux droits, ou rester accroupi pendant sept ou huit heures en guise de châtiments. Puis, ils m'ont enfermé dans une petite cellule, me suspendant par les menottes à mes poignets pendant sept jours, seize heures par jour. Les vingt jours supplémentaires suivants, la police dirigée par Tang Xiaobiao et Chen Changli ont essayé de me faire céder en me torturant. Ils m'ont pris dans le commissariat de police, où ils m'ont suffoqué avec de la fumée de cigarette, et m'ont forcé à boire de l’alcool. Chen Changli a inoculé des drogues inconnues dans mon nez, malgré le fait que je sois en parfaite santé. La police m’a à tour de rôle choqué avec des bâtons électriques, frappé avec des bâtons policiers, et fouetté avec des baguettes de bois. Ils m’ont fait souffrir physiquement et mentalement.

Pendant cette période, la police m'a suspendu par les menottes à mes poignets pendant neuf jours. Ils ne m’ont donné qu’un repas de pain de maïs par jour. Les 6 derniers jours et nuits, ils ont continué de me suspendre, ne me permettant pas de dormir. Après cela, mes jambes et mes pieds étaient gonflés et il m’était difficile de marcher. Tang Xiaobiao s’est toujours “amusé” à me choquer avec un bâton électrique tandis que j'étais suspendu et ne pouvais pas bouger.

Pendant les dix derniers jours en août, le directeur du camp de travail, Zhang Shoujiang, a forcé tous les pratiquants de Falun Dafa à subir le lavage de cerveau. Cela a duré presque un mois entier Pendant ce temps La pression mentale était énorme, due aux menaces, aux tentations, et à la violence.

Les dix derniers jours de septembre, on a écrit sur le tableau noir dans le vestibule du camp de travail que je devrais être puni par "la détention en petite cellule." La police m’a enfermé dans la petite cellule pour la troisième fois, me suspendant par les menottes à mes poignets. Avant de fermer la petite cellule, Chen Changli m'a battu avec une matraque, et mes fesses sont devenues bleues et sévèrement gonflées. Je n’ai pas pu m'asseoir pendant des jours. Tang Xiaobiao a blessé tous les endroits de mon corps avec un bâton électrique. Cette troisième fois, j'ai passé huit jours dans la petite cellule, encore avec un seul repas par jour.

Le plan "stricte surveillance" dirigé par le directeur Zhang Shoujiang a été appliqué. La méthode de torture consistait à "s’asseoir sur le plancher." C'est-à-dire, chaque jour, avec leurs mains sur leurs genoux et le dos droit, les pratiquants s’asseyent sur des bancs 18 heures par jour. Ceci a continué pendant plus de cinquante jours. Ils ont même limité notre temps d'utilisation des toilettes. En raison de la longue période passée sur les bancs durs, mes fesses étaient meurtries et très douloureuses. Je ne pouvais même pas uriner normalement en raison de la douleur. Comme le camp de travail était très humide, la police n’autorisant pas la ventilation ou la chance d'obtenir un peu de soleil, et parce que j'ai été enfermé si longtemps, d’innombrables gales rouges se sont développés sur tout mon corps; cela me démangeait horriblement et était très douloureux.

Quand je suis arrivé dans le camp de travail, aux alentours des dix derniers jours de juillet, j'ai écrit une déclaration, exprimant que je n'étais pas d'accord avec leur condamnation. Cependant je n'ai reçu aucune réponse. J’ai dit ce que je pensais de nombreuses fois pendant la persécution, mais je n'ai jamais obtenu aucun résultat.

J'avais souffert plus de cinq mois de vie inhumaine dans le camp de travail, supportant d’innombrables formes de torture et de grandes douleurs. Dans de telles circonstances, j'ai fait une deuxième grève de la faim sans eau le 21 décembre, pour protester. Tang Xiaobiao et d'autre policiers m'ont brutalement alimenté de force, blessant les tissus du palais et de la gorge. Leur infusion forcée a aussi eu pour résultat un battement de cœur irrégulier, et de l'hypotension (30-60), qui m'a rendu la respiration difficile..

Après que l'hôpital ait vu que je n’avais aucune chance de guérison, la police du camp de travail a demandé à mon père d'aller à l'hôpital pour prendre soin de moi et en payer le coût. Plus tard, ils m'ont vu sur le point de mourir (l'infirmière ne pouvait même pas trouver mes vaisseaux sanguins pour la transfusion). Afin d'éviter la responsabilité, le directeur Zhang Shoujiang a forcé mon père à écrire, "Le camp de travail ne sera pas responsable si le décès se produit à la maison," alors ils l'ont laissé me prendre à la maison.

Je suis revenu à la maison le 2 janvier 2002. J’avais été en grève de la faim sans eau pendant douze jours. J'ai été porté à la maison. Je ne pesais plus que 30 kilos pour un mètre soixante dix.. J’étais si maigre que je faisais peur à voir.

Pendant ma détention au centre de détention local (juillet 2001), le commissariat de police du gisement de pétrole de Liaohe a illégalement fouillé ma maison, prenant mon ordinateur et le modem de 56K. Mon employeur m'a puni en  m’ « engageant à l’essai" pour deux ans, et il a bloqué mon salaire depuis juillet 2001.

Ci-dessus sont les faits sur la façon dont j'ai été persécuté. Il y avait beaucoup d'autres détails.

Ils ont aussi forcé les autres prisonniers du camp de travail à me battre.

La date de l'article original: 29/7/2002

Catégorie: La rectification de la loi

Traduit le 31/7/2002 de: