[Site Minghui]  Récemment, tous les sénateurs et députés du Parti de Monsieur Sam Rainsy, l'ex-Ministre des Finances du gouvernement du Royaume de Cambodge, député, Président du Parti de Sam Rainsy, Chef de l'Opposition à l'Assemblée nationale, ont signé une déclaration. Cette déclaration condamne fermement le fait que le gouvernement cambodgien viole la convention internationale et a kidnappé et rapatrié en Chine deux pratiquants de Falun Gong qui sont sous la protection du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations-Unies. Ci-dessous est la Déclaration :


Phnom Penh, le 15 août 2002

Le Cambodge ne remplit pas ses devoirs au niveau international

Depuis le début du mois d’août 2002 au Cambodge se sont produits trois événements dans le domaine des droits de l’homme qui montrent que le Cambodge ne remplit pas correctement ses devoirs au niveau international :

-          Début août, la disparition du Vénérable Thich Tri Luc, membre actif de l’Eglise Bouddhique Unifiée Vien Hoa Dao du Vietnam, qui a été interdite par le régime communiste de ce pays. Le Vénérable Thich était arrivé au Cambodge le 10 avril 2002 et avait reçu le statut de réfugié de la part du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies mais il est porté disparu depuis le 25 juillet 2002. Le Bureau International d’Information Bouddhiste basé à Paris craint qu’il ait été kidnappé, rapatrié ou qu’il ait subi un sort pire encore.

-          Le refus du gouvernement cambodgien de permettre au Dalaï Lama, chef spirituel du Tibet, d’assister au Sommet Bouddhiste du Tiers Monde qui aura lieu cette année au Cambodge. Ce Sommet est un rassemblement de chefs spirituels d’obédience bouddhiste venus du monde entier et n’a rien à voir avec la politique.

-          La déportation vers la Chine de deux membres du mouvement spirituel Falun Gong qui étaient aussi sous la protection du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies, au mépris des obligations du Cambodge en vertu de l’accord international sur les réfugiés.

Les événements mentionnés ci-dessus montrent clairement que le gouvernement cambodgien n’adhère pas à l’accord international sur les réfugiés qu’il a signé et promis de respecter. Nous condamnons fermement cette attitude irresponsable du gouvernement cambodgien qui constitue un sérieux recul des droits de l’homme au Cambodge.

Députés du Parti de Sam Rainsy