L’objectif de ce document

Il y a bien des rapports de fonctionnaires chinois menaçant, harcelant, attaquant et propageant la haine contre les pratiquants de Falun Gong au Canada ; interférant dans leur paisibles et légitimes activités en tant que citoyens et résidents canadiens; et faisant pression auprès des fonctionnaires, des entreprises et des communautés afin qu’ils retirent leur soutien ou désavouent les services et privilèges accordés à ceux qui pratiquent le Falun Gong. Ces incidents à répétition sont devenus matière à s’inquiéter du point de vue de la sécurité personnelle et nationale au Canada. Le présent document fournit un résumé et une liste partielle de ces cas ; il présente de sérieuses raisons de croire que les fonctionnaires chinois vont présentement au-delà de leurs devoirs diplomatiques pour violer les droits civiques, les lois et la souveraineté au Canada. Il est à espérer que l’information ci-jointe servira à alerter les autorités canadiennes afin de faire cesser ces abus des droits de l'homme et pour protéger la souveraineté du Canada, et ses valeurs.

Historique

Le Falun Gong est une pratique spirituelle pacifique

Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique spirituelle traditionnelle chinoise. Cela comprend cinq types d’exercices doux, la méditation tranquille et des enseignements moraux basés sur les principes de « la Vérité, la Bienveillance et la Tolérance. » Les pratiquants aspirent à vivre selon ces valeurs dans leur vie quotidienne, atteindre une santé améliorée et un état de paix intérieure. Le Falun Gong est pratiqué par 100 millions de personnes dans plus de 50 pays.

Largement pratiqué et félicité en Chine à son introduction en 1992

Le Falun Gong a été introduit en Chine par M. Li Hongzhi, en 1992. Ses bénéfices en termes de santé publique et de moralité se sont su aussitôt à travers le pays et il est devenu largement honoré et appuyé par le gouvernement. Le livre principal, Zhuan Falun est devenu un best-seller national en 1996. Les parcs à travers la Chine étaient parsemés à l’aube et au crépuscule de gens qui pratiquaient tranquillement les exercices dans une atmosphère de sérénité.

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Proscrit par la dictature en 1999

Les pratiquants de Falun Gong se chiffraient à environ 70-100 millions en 1998 en Chine, excédant de beaucoup le nombre des membres du Parti communiste. En juillet 1999, sous le régime totalitaire, le leader d’alors, Jiang Zemin, a interdit la pratique et il a ordonné une répression brutale à travers la nation pour éradiquer complètement la pratique.

Persécution brutale et incitation à la haine massive touchant tous les coins de la Chine et au-delà

La persécution est basée sur une campagne massive de violence (tortures), lavage de cerveau et propagande de haine. Les mensonges malveillants et les fabrications qui incitent à la haine contre le Falun Gong, telle que la supposée auto-immolation montée à la Place Tiananmen en janvier 2001, ont non seulement établi une fondation pour justifier la répression, mais ils renient et couvrent également les tortures terrifiantes et les massacres qui ont lieu.

On estime que le régime chinois dépense indirectement environ le º des ressources financières de la Chine pour persécuter le Falun Gong. La persécution viole chacun des 30 articles de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et a causé des souffrances inestimables pour des dizaines de millions de pratiquants et leurs familles en Chine et autour du monde.

Appui international pour faire cesser la torture et les massacres

M. Li Hongzhi, le fondateur de Falun Gong, a été nominé quatre fois pour le prix Nobel de la Paix, et la pratique elle-même a reçu nombre de prix de reconnaissance. Des dizaines de gouvernements et d’organismes des droits de l’homme ont condamné la persécution, tout en documentant largement ses sérieux abus des droits humains, et les appels paisibles ont persévérés à travers le monde jusqu’à aujourd'hui. En attestation à la sévérité de cette crise, il y a présentement dix procès internationaux qui ont été intentés contre Jiang et autres responsables de la persécution, pour torture, génocide et autres crimes contre l’humanité.

Violations des Droits civiques, des Lois et de la Souveraineté du Canada par des fonctionnaires chinois

1. Propagande de haine et incitation à la haine dans la communauté chinoise, à l’Ambassade et dans les Consulats de la Chine

  • Les fonctionnaires chinois ont tenu des événements anti-Falun Gong tels que des conférences de presse, des séances vidéo et des réunions de communautés ainsi que des forums à l’Ambassade de Chine, dans les consulats et dans des endroits publics.
  • Le 21 janvier 2001, le Consul Général du Consulat chinois de Toronto était l'organisateur principal d'un rassemblement public d’incitation à la haine tenu au Chinatown. Les conseillers légaux des pratiquants de Falun Gong ont dit, « Cette incitation à la haine par le gouvernement chinois qui veut que des citoyens sino-canadiens condamnent un autre groupe de Canadiens pour l’exercice de leurs droits constitutionnels au Canada est non seulement contraire à la Loi internationale, mais aussi contraire aux lois criminelles du Canada et à la Charte des Droits. »
  • En 2001, à l’Hôtel de ville de Calgary lors d’une exhibition de photos intitulée, Révision de l’Histoire de la Chine ce siècle dernier, les pratiquants ont trouvé de la littérature diffamatoire au Consulat chinois.
  • Au mois de mai, 2002, lors d’une présentation sur le Falun Gong au Conseil de Ville à Vancouver Nord, on a trouvé que chaque conseiller avait reçu un paquet placé devant lui contenant de la littérature et documents anti-Falun Gong
  • Les documents incitant à la haine continuent d’être exposés et distribués à l’Ambassade chinoise à Ottawa et dans les Consulats chinois à Vancouver, Calgary, et Toronto.
  • Des rapports plus récents de 2003 suggèrent que l’Ambassade chinoise et les Consulats chinois ont largement distribué des documents anti-Falun Gong aux médias, aux universités, écoles, bibliothèques et magasins etc. à travers le Canada.

2. Propagande de haine et Incitation à la haine dans les médias

  • En septembre 2000, le Consulat chinois à Calgary a rédigé une annonce dans le journal de Chinese News Times de Edmonton ré-itérant la propagande de haine du régime chinois.
  • Le 20 septembre, 2001,le Sing Tao Daily, un journal chinois diffusé à travers le Canada a édité un article insinuant que les pratiquants de Falun Gong étaient des terroristes et décrivant le Falun Gong comme étant « anti-science, anti-société, anti-humanité » et « pervers ». L'article faisait partie d’une série d’au moins 19 articles diffamatoires édités dans le Sing Tao sur une période de près d’un an, y compris un article soumis par le Consulat chinois de Toronto.
  • Les Presses Chinoises, un journal de Montréal de langue chinoise, a continué d’éditer des annonces diffamatoires et des articles contre le Falun Gong.
  • En 2002, la revue Ottawa Life Magazine a édité un article sur la Chine qui citait des remarques diffamatoires contre le Falun Gong par l’Ambassadeur Mei Ping.
  • Au mois de mai 2003, Pan Xinchun, Vice-Consul du Consulat chinois de Toronto, a calomnié le Falun Gong en tant que « culte sinistre » dans une lettre au rédacteur en chef du journal le Toronto Star.
  • En juin 2003, l’agent de presse de l’Ambassade chinoise, Cai Wei a écrit une lettre au journal, Ottawa Citizen répétant la rhétorique anti-Falun Gong.
  • Le site Internet de l’Ambassade chinoise www.chinaembassycanada.org, continue d’afficher de fausses informations incitant à la haine contre le Falun Gong.

3. Liste noire, surveillance de téléphones, menaces et intimidation

  • Un jour, une pratiquante de 60 ans a fait une démonstration des exercices de Falun Gong à un homme chinois de Mississauga. Le lendemain, il l’a appelée pour lui dire, « Soyez prudente. Vous êtes sur une liste noire du gouvernement chinois et je ne voudrais pas qu'il arrive quoi que ce soit à une aussi gentille dame. »
  • En 2001, alors qu'un pratiquant de Calgary était en voyage à Vancouver pour poursuivre une occasion de carrière, son associé a été menacé et averti par un étranger de ne pas l’embaucher parce qu'il était sur une liste noire d'agence d'espions chinois. Personne n'était au courant de son voyage. La seule explication doit être que son téléphone était sous surveillance.
  • Trois pratiquants se sont présentés à un dîner en l'honneur de l'Ambassadeur chinois Mei Ping, auquel ils lui ont parlé du Falun Gong ; ensuite un des pratiquants a reçu un appel téléphonique qu’on peut qualifier de menaçant par quelqu'un prétendant être un journaliste de Xinhua, l'agence officielle de nouvelles du gouvernement chinois. Il a dit, « Je ferai rapport au gouvernement chinois de ce que vous avez dit et nous le publierons dans le journal. Vous pensez que le gouvernement chinois est dans l’erreur. J’espère que vous allez bien prendre soin de vous. »
  • D’autres menaces par téléphone ont été reçues par des pratiquants, y compris: « N’annoncez pas la persécution de Falun Gong en Chine. Autrement, vous devez prendre garde à votre propre situation » et « Prenez garde si vous continuez de pratiquer le Falun Gong »
  • Des pratiquants faisant appel devant l’ambassade chinoise et les consulats chinois rapportent qu’ils ont été filmés sur vidéocassettes par des fonctionnaires chinois
  • En 2003, en passant à l’Ambassade de la Chine pour une question de documents, un membre du personnel a dit à un pratiquant que l’ambassade avait une liste et connaissait la situation de tous les pratiquants de Falun Gong à Ottawa.

4. Harcèlement et Agressions

  • En juillet 2000, quand une pratiquante distribuait des journaux au sujet de Falun Gong au Chinatown, elle a été harcelée et menacée par plusieurs personnes .
  • Le 1er juillet 2001, une pratiquante de 61 ans a été malmenée, on lui a fait subir des coups de corps par des hommes chinois alors qu'elle marchait en portant une chemise jaune tout près d’un défilé de Falun Gong.
  • En août 2001, des fonctionnaires du bureau d’appes chinois ont visité la ville de Toronto afin de mettre sur pied un bureau d’appel pour les sino-canadiens, déclarant que « Nul pratiquant de Falun Gong ne pourra y faire appel » Lorsqu’une pratiquante en a demandé la raison, elle a été jetée par terre par deux hommes qui ont sauté sur elle.
  • À l’été 2001, des fonctionnaires du Consulat chinois de Toronto ont programmé les arroseuses pour mouiller les pratiquants qui faisaient appel contre la persécution, et affirmé qu’ils ne pouvaient reprogrammer les arroseuses.
  • En décembre 2001, l’Ambassade chinoise était l’hôte de la fête du Nouvel An qui était en fait une exposition anti- Falun Gong, invitant 300 membres de la communauté chinoise. Un des invités, un pratiquant de Falun Gong a pris une photo de l’exposition et il a été poussé de force dans une salle où il a été battu par le personnel de l’ambassade.

5. Pressions auprès des fonctionnaires du gouvernement canadien leur demandant de retirer leur soutien

  • Plusieurs fonctionnaires ont reçu de la documentation anti-Falun Gong. Récemment on a rapporté que des Parlementaires de l’Ontario ont reçu une nouvelle édition de documents, sous un format de revue haut de gamme intitulé, Poppies of Modern Society: Stories of Falun Gong.
  • En février, 2000, M. Rob Anders, parlementaire, a été attaqué pour son appui au Falun Gong. « Des membres du personnel de la République Populaire m’ont physiquement attaqué à la Chambre des Communes… » « Il y a eu de sérieux bris du protocole diplomatique… »
  • Après que les Conseils de Ville de Vancouver, Port Moody, et Coquitlam aient envoyé des lettres de reconnaissance et émis des proclamations de journées dédiées à Falun Dafa le 20 juillet 2000, tous ces maires ont reçu des plaintes, de la pression et de la documentation diffamatoire venant du Consulat chinois de Vancouver.
  • Au mois d’août 2000, l’Ambassadeur chinois a écrit aux membres du parlement et à d'autres fonctionnaires de gouvernement qui avaient émis des lettres de félicitations ou d’appui pour le Falun Gong, leur demandant de « se restreindre de soutenir les activités de Falun Gong [au Canada]. « M. Gordon Earle, parlementaire a répondu: “En tant que porte-parole de multiculturalisme du NPD fédéral, je réitère le contenu de ma lettre…..Encore une fois je suis fier au nom du Nouveau Parti Démocratique du Canada d’offrir mes félicitations à tous ceux qui célèbrent la semaine de Falun Dafa. »
  • Le 22 mai, 2001, M. le Maire Andy Wells de St. John's, Terre-Neuve, a reçu une lettre de l’Ambassadeur chinois dénonçant le Falun Gong. M. le Maire Wells a répondu : « ...J’étais heureux de recevoir des représentants de Falun Gong dans nos chambres durant le mois de mai. Votre persécution de ce groupe innocent illustre la faillite de la moralité et de l’éthique de votre gouvernement... »
  • En septembre 2001, cinq femmes ont quitté Toronto pour participer à un Marchethon SOS vers Ottawa pour secourir les pratiquants de Falun Gong persécutés en Chine et pour déposer 95,000 signatures d’appui de Canadiens. Le Consul Général chinois de Toronto a écrit au maire de Brighton pour calomnier le Falun Gong et pour lui demander de ne pas appuyer les efforts des pratiquants.. Plus tard, on a pu constater la citation de M. le Maire dans le journal l’Independent “Nous voulons croire que nous vivons dans un monde libre mais parfois ce n’est pas le cas."
  • Une méthode de représailles employées par l’ambassade et les consulats chinois contre les fonctionnaires qui expriment leur appui pour le Falun Gong est de leur refuser toute demandes de visa de voyage en direction la Chine.
  • Le Conseil de Ville d’Ottawa a subi des pressions et a reçu de la documentation de l’Ambassade chinoise qui incite à la haine contre le Falun Gong. En novembre, 2001, le Département des Permis a reçu une plainte qui l’a mené à demander aux pratiquants d’enlever leurs banderoles d’une clôture en face de l’ambassade à cause d’un règlement municipal sur les enseignes. Les pratiquants s’étaient servis de la clôture de la même manière depuis le mois de juillet 1999. À l’audition d’appel en janvier 2002, Albert Tung, au nom de la « Fédération des Communautés chinoises d’ Ottawa-Carleton » a répondu dans l’affirmative lorsqu'on lui a demandé s’il préférait que les pratiquants ne reçoivent pas de permis du tout à cet endroit. Il a répondu par la positive, et la ville, indignée, a alors accordé aux pratiquants une exemption au règlement pour qu'ils puissent étendre leurs banderoles.

6. Discrimination et Pressions auprès des médias canadiens et de différents organismes

  • Après le début de la persécution en juillet 1999, la plupart des journaux sino-canadiens ont cessé d’accepter des articles de pratiquants Falun Gong pour publication.
  • À Toronto, la pression et l’implication du Consulat chinois ont été la cause d’annulation de permis de participation à certains événements dans plusieurs communautés.
  • En mai 2000, le journal Mingbao de Toronto a annulé un contrat signé pour imprimer une annonce de la ‘Journée Mondiale Falun Dafa’, le 13 mai. Aucune explication n'a été donnée.
  • En août, 2000, une demande de permis pour se rassembler au Complexe Guy-Favreau par les pratiquants de Montréal a été refusée quoique des expositions semblables aient été faites dans le passé à plusieurs reprises. Les raisons données incluaient l’implication de l’Ambassade chinoise et des embarras diplomatiques avec la Chine.
  • En août et septembre 2000, les fonctionnaires de l’ambassade chinoise ont interféré avec les plans du journal chinois local l’Ottawa Weekend d’agir en tant qu’hôte à deux galas culturels impliquant des groupes d’arts chinois. Le journal Ottawa Weekend avait précédemment publié des articles sur le Falun Gong et la persécution.
  • Les représentants syndicaux de CUPE, CAW, et de TWU de Vancouver ont tous reçu des pressions et de la documentation diffamatoire après avoir offert des lettres de soutien au Falun Gong.
  • La journaliste de la radio CKNW, Mlle Melanie Nagy a reçu de la littérature incitant à la haine de la part du Consulat chinois de Vancouver après avoir demandé des commentaires de leur part sur un texte qu’elle avait écrit à propos du Falun Gong.
  • En décembre 2001, l’Association de l’Âge d’Or chinoise d’Ottawa a annulé la participation d’une pratiquante de 70 ans en tant que membre de l’association parce qu’elle était une pratiquante de Falun Gong.
  • Au mois d’août 2002 à l’École d’Art d’Ottawa, une artiste récemment arrivée de la Chine a refusé de participer à un vernissage de deux artistes comprenant une enseignante de l’Ecole, justement parce que cette dernière était une pratiquante de Falun Gong, et l’artiste en question avait des amis à l’Ambassade chinoise à Ottawa, et que des membres de sa famille habitaient toujours la Chine.

7. Liste noire et Interférence avec les pratiquants canadiens de Falun Gong qui voyagent en d’autres pays

  • En février 2000, une pratiquante de Vancouver a été interrogée, suivie et menacée par des fonctionnaires chinois durant son voyage d’affaires en Chine en projet bi-latéral sino-canadien. Sa demande de renouvellement de passeport lui a été refusée par la suite en mai 2000..
  • En août 2000, un pratiquant de Montréal a été prié par un commis à l'ambassade chinoise de renoncer au Falun Gong afin de pouvoir remplacer son passeport. Quand il a refusé, le commis a confisqué son passeport, affirmant qu'il était la propriété du gouvernement chinois.
  • Plusieurs citoyens canadiens pratiquants de Falun Gong se sont vu refuser leur demande de visa pour voyage en Chine par l’Ambassade et les consulats chinois sans raison légitime donnée..
  • Trois pratiquants montréalais ont été détenus durant différents voyages en destination la Chine. Il y a en un qui a été expulsé et un autre qui a été menacé d’une détention en camp de travail et de perte d’emploi pour les membres de sa famille s’il ne renonçait pas au Falun Gong.
  • En avril 2001, l’Ambassade chinoise a annulé le passeport d’un pratiquant de Montréal. Un fonctionnaire de l’Ambassade a dit, « Ce passeport ne peut être renouvelé pace que vous pratiquez le Falun Gong. Vous devez soumettre une lettre renonçant au Falun Gong avant qu’on puisse étudier de nouveau votre requête de passeport.»
  • En mai 2001, Hong Kong a refusé l'entrée à une Canadienne parce qu'elle était une pratiquante de Falun Gong
  • Le Professeur canadien Kunlun Zhang a été emprisonné et torturé en Chine entre le mois de juillet 2000 et le mois de janvier 2001 à cause de sa pratique de Falun Gong. Il a été libéré en janvier 2001 par l’entremise de l’aide internationale. M. Irwin Cotler, membre du parlement, a dit à cette occasion, “Ce dont nous sommes témoins en Chine aujourd’hui est la criminalisation de l’innocence ».
  • Entre les mois de mai et juin 2001, une résidente canadienne, Mme Ying Zhu a été détenue et torturée mentalement pendant 30 jours en Chine lorsqu’elle était allée rendre visite à sa famille..
  • En voyageant vers l’Islande en juin 2002 pour prendre part à un appel paisible pour le Falun Gong durant la visite du chef d’alors de la Chine, Jiang Zemin, 25 pratiquants du Canada ont eu leurs noms inscrit sur une liste noire et se sont vu refuser plusieurs trajets à destination de l'Islande à différents aéroports internationaux. Onze pratiquants qui étaient arrivés en Islande auparavant ont été détenus pendant 18 heures et ils ont dû signer un document pré-requis pour eux avant d’entrer en Islande. Ces pratiquants faisaient partie des 200 qui venaient d’au moins 10 pays différents et étaient inscrits sur liste noire. Les médias islandais, les citoyens et les groupes de droits civiques et humains ont dénoncé en masse la liste noire soulignant que cette discrimination violait la propre Constitution de l'Islande.

8. Vol et dommage à la propriété

  • En juillet 2001, un pratiquant d’Ottawa est resté 24 heures sur 24 pendant 300 heures en face de l‘Ambassade chinoise. Ses banderoles et enseignes ont toutes été déchirées et enlevées pendant son sommeil une nuit.
  • Tôt en 2002, une pratiquante qui devait payer les honoraires de procès des pétitionnaires pour les frais encourus dans la poursuite intentée à Montréal s’est fait saccager son domicile et l’argent en question a été volé.

9. Interférence à l’Internet

  • En 1999, le serveur du site Internet www.falundafa.ca a eu des problèmes toujours croissants de lenteur et de temps en panne. La même situation s’est produite à un serveur de réplication créé pour maintenir la disponibilité. La source du problème a été retracée à une adresse IP en Chine qui envoyait une pléthore de demandes inadmissibles afin d'épuiser toutes les ressources de système. Un journaliste de AP a découvert que le protocole IP appartenait au Bureau de Sécurité Publique en Chine. Les attaques se sont arrêtées après que l'histoire de AP ait été largement annoncée.
  • Le 11 avril 2000, tous les principaux sites Internet de Falun Dafa en Amérique du Nord ont été réduits par une méthode d'attaque appelée « Smurf. »
  • Le 25 avril 2000, les comptes de courriels de certains pratiquants d’Ottawa, de Toronto, et de Montréal ont été paralysés par une avalanche d'e-mails comprenant plusieurs dizaines de messages à la minute. Par exemple, un pratiquant a reçu 2,463 messages d’adresses provenant de la Chine.
  • Les boîtes à messagerie des pratiquants de Falun Gong reçoivent fréquemment des e-mails contenant des virus. L'émetteur prétend être un autre pratiquant qui en fait n’a jamais envoyé de message électronique..

Conclusion

Ce document ne présente qu’une liste partielle d’activités systématiques des fonctionnaires chinois voulant étendre la persécution du Falun Gong au Canada. Ces activités violent non seulement les droits et libertés des pratiquants de Falun Gong, mais incitent à la haine dans nos communautés et exercent une certaine pression auprès des Canadiens, les incitant à participer dans la persécution, menaçant les valeurs et l’intégrité de la société canadienne ainsi que les droits des fonctionnaires et citoyens canadiens. Des situations semblables aux Etats-Unis ont obligé le Congrès U.S. à adopter une résolution en juillet 2002 qui condamne la persécution de Falun Gong et exige une enquête sur les activité illégales des fonctionnaires chinois sur le sol américain.

La persécution de Falun Gong est un sérieux abus de personnes innocentes ainsi que des principes fondamentaux et des valeurs fondamentales que sont la vérité, la compassion et la tolérance. De la même façon que les efforts canadiens ont déjà permis la libération de dix pratiquants chinois ayant de la famille au Canada, une coalition internationale d’avocats a annoncé récemment un effort coordonné de déposer encore plus de plaintes concernant les crimes contre l’humanité de l’ancien président chinois Jiang Zemin, l’architecte principal de cette persécution.

Cette persécution et sa diffusion d’incitation à la haine et d'anarchie n'ont aucune place au Canada ni ailleurs. Dans l'espoir que les bonnes gens du monde interviendront, nous vous présentons ce rapport.

Préparé par les pratiquants de Falun Gong du Canada