(Minghui.org)
Par un pratiquant de Chine
J'ai commencé ma pratique de Falun Dafa en 1995. Depuis que Dafa a été interdit en 1999, j'ai été illégalement détenu quatre fois. Après m’être échappé du camp de travail en envoyant des pensées droites en mars 2002, j' ai effectué le travail de Dafa avec des compagnons de pratique.
L'après-midi du 7mai 2003, plusieurs policiers du commissariat de police local ont soudainement pénétré par effraction dans ma résidence, ils m’ont poussé et fait tomber sur le sol avant même que je puisse dire quoi que ce soit, et m’ont attaché les mains derrière le dos en utilisant un morceau de fil électrique. Puis, ils ont utilisé un morceau de tissu pour envelopper ma tête si étroitement que j’allais presque suffoquer. Après qu'ils aient enveloppé ma tête, les policiers m'ont enlevé, ne me permettant pas de mettre mes vêtements et chaussures pour sortir. En même temps un pratiquant appelé Bai a été enlevé (actuellement toujours détenu dans le camp de travail de la ville). Un autre pratiquant est tombé dans une embuscade et a été enlevé par la police, mais il s'est échappé de sa détention avec des pensées droites.
Dans le commissariat de police, les policiers m'ont donné des coups de poing et des coups de pied, et m’ont menotté les mains derrière le dos. Dans la nuit, le directeur de la brigade d'état des gardes m'a escorté au bureau du Ministère de la sécurité d'état de la ville. Une fois là-bas ils m’a montré un mandat d’arrêt et m’a demandé de le signer. J'ai refusé. Un policier a hurlé avec fureur « De toute façon, nous pouvons vous arrêter même sans votre signature ! »
Dans le bureau local du Ministère de la Sécurité d'Etat, j'ai été menotté à une chaise et continuellement interrogé jusqu'à tard la nuit. J'ai fermement gardé à l’esprit les mots du Professeur et n'ai pas du tout coopéré avec le mal. Après avoir enduré avec beaucoup d'effort pendant plus de vingt jours, j'ai senti mon corps manifester de sérieux et menaçants symptômes. Premièrement, mes jambes et mes pieds ont enflé, puis ma tête et mon visage ont également enflé. La perversité a secrètement envoyé des policiers en tenue civile pour m'emmener à l'hôpital de la ville pour un examen. Ils ont trouvé que la situation était grave. Ils ont également découvert que j'étais un détenu du camp de travail relâché sous caution pour traitement médical, donc ils m'ont renvoyé au camp de travail.
Dans le camp de travail, étudier la Loi et pratiquer les exercices n’est pas permis. J'ai été harcelé par quatre collaborateurs (anciens pratiquants qui ont trahi Dafa sous la pression) et forcé de lire beaucoup de documents négatifs. Sous ce genre de persécution, ma santé est devenue de plus en plus mauvaise. Après un mois, mon corps entier était enflé à l’extrême, je ne pouvais pas manger, et ma respiration était faible. J'étais au bord de la mort.
Dans la première moitié de juillet, j'ai été emmené à un hôpital pour un traitement. Je savais que c'était la meilleure chance pour m'échapper et j'ai cherché une occasion. Cependant, mon souhait n'a pas pu se réaliser.
A la mi-août, ma santé s'est améliorée et j'ai été envoyé de nouveau au camp de travail. Cependant, une fois revenu au camp, mon corps entier a enflé immédiatement. Plusieurs jours plus tard, j'ai été envoyé de nouveau à l'hôpital. J'ai su que ceci me donnait une autre chance puisque j'avais entendu que la police projetait de me faire condamner à la prison. Par conséquent, dès que je suis arrivé à l'hôpital j'ai commencé à chercher une occasion de m’échapper. Le jour suivant quand les gardes dormaient profondément, immédiatement je suis silencieusement sorti de l'hôpital.
Une fois rentré, j'ai rencontré des compagnons pratiquants et tous étaient très heureux. Ils m'ont dit, « Nous connaissions votre situation et nous l'avons également lue sur l'Internet. Nous avons envoyé des pensées droites pour vous soutenir.» J'ai su que c'était la protection compatissante du Professeur et les pensées droites des compagnons de pratique qui m’avaient permis de m’évader avec succès cette fois ci. Je suis heureux, parce que je suis revenu dans le processus de rectifier la loi. Je remercie le Professeur pour sa compassion et les compagnons de pratique pour leur aide.
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