Par Qing Yuan, un pratiquant de la Chine

(Minghui.org)

Ces derniers temps bien des problèmes sont apparus qui affectent le travail dont nous sommes responsables. Il y a quelques jours, un pratiquant a été enlevé (kidnappé et la situation s’aggrave en devenant de plus en plus difficile. Certains pratiquants ont discuté franchement de ces questions et ont découvert des causes provenant de nos propres notions.

Bref, pendant longtemps nous avons mis toute l’accent sur le travail et avons failli dans l’élévation de notre cœur-esprit et nous avons même des lacunes dans l’étude assidue de la Loi. Cela est devenu tout simplement un « travail ». Un autre problème a surgi, soit celui de notre attitude vis-à-vis des émotions humaines et de la luxure/convoitise.

Les émotions, la luxure et le désir se sont manifestés assez agressivement ces temps derniers. En arrivant à la surface, ils ont commencé à se refléter dans notre environnement. Nous ne devons pas entretenir de pensées humaines. Maître veut nous enlever ces pensées et il se doit de les laisser apparaître afin que nous puissions les reconnaître. Ainsi, nous ne devons nullement paniquer face à ces problèmes. Tout ce que nous avons à faire c'est de les reconnaître lorsqu’ils apparaissent et se conformer à un standard strict pour soi-même, et par le fait même les éliminer.

I. Analyse de la cause

La majorité des pratiquants qui travaillent ensemble sont des divorcés, veufs/veuves ou célibataires. Les émotions qui s’installent ont créé des conditions instables. Sous des circonstances pas toujours claires sur la Loi, il est devenu facile de canaliser notre attention sur quelque chose d’autre. D’autre part, nous n’avons pas grand contact avec les autres gens, toute communication se fait entre nous. Si nous avons de bons sentiments au départ entre nous, il devient facile de développer des liens émotionnels après de longs moments au travail ensemble. Cela peut même atteindre un niveau où nous sommes en réalité perdus dans la relation émotionnelle.

Ce n’est pas que nous ne puissions pas nous marier après la cultivation, tel que Maître a mentionné. Ceci implique que les sorties et se marier par les mesures en vigueur sont choses permises dans la Loi. Pourquoi voit-on une échappatoire d’où les forces perverses peuvent en tirer profit ?

Je pense qu’il y a deux raisons à cela :

1. La perversité exploite l'échappatoire lorsque le rapport émotif n’est pas juste et droit.

L’émotion non pure est plus une convoitise qu'une émotion. Un rapport émotif normal doit avoir un début raisonnable, des possibilités réalistes telles qu'un âge semblable, les deux parties sont célibataires, etc. La luxure d’autre part, ne suit pas les valeurs d’éthique conventionnelles, telles que l’âge, la situation maritale, réalistes ou non. L’émotion qui provient d’une relation impropre est en fait de la luxure. L’émotion s’établit après la luxure. Apparemment, une telle émotion n’est pas juste et droite

En ce qui concerne les pratiquants qui ont des familles, si l’esprit est toujours préoccupé par le sexe opposé quoique démontré ou non, cela est sans équivoque de la perversité. Leur standard moral est même plus bas que les non-pratiquants.

2. Quoiqu’une certaine marge d’émotion soit permise dans la Loi, si l’on est hanté par l’émotion et que l’on place l’émotion avant même la Loi, cela devient une échappatoire dont la perversité peut profiter

La Loi a des exigences plus élevées pour les pratiquants, qui sont les seuls à faire le travail Dafa. Puisque nous avons déjà rejeté tellement de choses nous devrions nous immerger totalement dans le travail Dafa. Quoique nous ne soyons pas obligés d’être comme les moines nous devons être clairs sur la question des émotions. Nous devons être en mesure de reconnaître ce qui est important et ce qui ne l’est pas, ce qui est primordial et ce qui est secondaire. Lorsque nous allouons notre temps et énergie nous devons nous assurer que le travail Dafa n’est nullement affecté. Je discuterai un peu plus tard de l’importance d’une implication pondérée.

II. Luxure

Généralement, si nous nous sentons assez bien lorsque nous parlons d’émotions, mais quand il s’agit de la luxure, plusieurs d’entre nous semblent gênés d’en parler. En fait, il n’y a rien de gênant en cela. Les deux sont des attachements et nul est mieux qu’un autre, et les deux sont des choses que nous devons abandonner dans notre cultivation.

  1. Manifestations de la luxure

Certains pratiquants peuvent croire que certaines manifestations n’entrent pas dans la catégorie de la luxure, mais plutôt dans l’ordre de sentiments naturels des êtres humains. Pour expliquer que la luxure se manifeste partout, j’aimerais donner un exemple qui provient d’une histoire chinoise.

Le Roi Zhou s’est dit une fois lorsqu’il appréciait le portrait de la déesse Nuwa : « Quelle belle dame! Si seulement je pouvais avoir une telle beauté comme compagne » Par conséquent, la déesse Nuwa a envoyé Daji [ la concubine qui a été possédée par un renard et qui est mentionnée dans le Zhuan Falun ] pour gâcher les affaires d'état de la dynastie de Shang comme punition pour la mauvaise pensée du Roi Zhou envers elle.

Un dieu ou une déesse ne permettrait pas aux gens ordinaires d'avoir une pensée perverse au sujet d'elle, parce qu'on la considérerait comme blasphème et insulte à la déesse. Quant à ceux qui ont des pensées mauvaises et lascives au sujet d'une déesse, leurs crimes sont impardonnables.

Maître nous a indiqué le principe de la Loi: « La Lumière de bouddha rayonne partout, la bienséance et la loyauté illuminent harmonieusement »» Un dieu/déesse, ou même un pratiquant, si lui/elle a cultivé jusqu’au point de non-omission dans l’arène des émotions et/ou de la luxure/convoitise, a un champ qui l’englobe dans lequel nulle pensée obscène, perverse n’apparaisse en-dedans de la frontière de ce champ. Si nous prenons cette norme pour mesurer, nous trouverons alors que la luxure est banale et se trouve partout, mais se manifeste seulement à des degrés différents. Que ce soit nous qui ayons des pensées lascives ou que nous encouragions d’autres à les avoir, dans les deux cas cela démontre que nous ne nous sommes pas bien cultivés justement sur le point de la question de la convoitise/luxure.

Alors, que ce soit de l’émotion ou de la luxure, nulle partie impliquée n’a bien cultivé parce que si l’un d’entre eux aurait bien cultivé, de telles choses non-droites ne pourraient se produire.

Examinons les diverses manifestations de la luxure. Lorsque nos rencontrons une personne du sexe opposé, plaisante à regarder, c'est du commun de jeter quelques regards supplémentaires, essayant de démontrer ses points forts à la personne du sexe opposé, espérant inconsciemment que l’autre personne aura une bonne impression de nous ; essayant de savoir même si l’autre personne a une bonne impression de nous, et étant satisfait et heureux d’apprendre que l’autre personne nous admire et a de bons sentiments envers nous.(Il n’y a que les êtres humains qui aiment de tels sentiments ; les dieux les considèrent comme des insultes et des blasphèmes.) Parfois, nous sommes négligents en actions et en paroles, en employant des rapports langagiers ambigus, encourageant de la sorte des pensées impures de la part des autres, etc. Lorsque cela arrive, il est certain que la personne en question n’a pas un esprit droit autrement elle n’aurait pas invité un tel effet. Parfois, cela résulte de l’émotion.

Il y a une autre manifestation, à laquelle je ne sais quelle étiquette je devrais apposer, soit émotion ou luxure. Une de mes amies non-pratiquante m’a déjà dit ouvertement qu’une chose « la vexait ». Un compagnon de classe s’intéressait à elle, mais elle lui avait refusé toutes avances parce qu’elle ne l’aimait pas. Plus tard, ce compagnon de classe a porté son attention vers une autre étudiante. Cette amie m’a dit alors: « Je suis si vexée ! Qu’a cette étudiante de bien ? Elle n’a rien, elle n’est que plus jeune que moi. Je vais la combattre et gagner d’une façon quelconque. » Pendant un certain temps après cela, elle s’habillait à la façon adolescente de lycée.

Son état d’esprit, qui pourrait impliquer de l’émotion ou de la luxure peut également être considéré comme de la jalousie, ce qui est nulle autre chose qu’une sorte d’ « égoïsme » et un « désir de possession » lorsque étudiée fondamentalement : un désir de posséder les sentiments d’une autre personne ou enfin en d’autres mots, un désir d’occuper une certaine étendue dans les sentiments d’une autre personne, même si on n’aime pas cette personne.

2.     Enlèvement de la luxure par des pensées droites

Maître a bien clairement dit dans ’La pratique attire les démons’ du chapitre 6 de Zhuan Falun et ses articles sur la Loi en ce qui concerne l’élimination de la luxure que si le processus d’éradiquer les attachements tel que défini par Maître est suivi, cela ne sera pas quelque chose de difficile.

En fait, l’éradication des attachements n’est pas difficile. De dire que cela est difficile c’est parce que fondamentalement l’on ne veut pas vraiment le faire, on n’est pas résolu dans son désir de le faire, mais on considère continuellement que cela est quelque chose de bien et souhaite maintenir son attachement. En d’autres mots, ce n’est pas matière à savoir si cela est possible mais une question de vouloir le faire ou non.

Quoique tous nos attachements ne nous conduiront pas en enfer, ils seront certainement de lourds câbles qui nous empêcheront de lever l’ancre et de hisser les voiles au cours de la cultivation de la rectification de la loi. Chaque câble doit être coupé efficacement, un par un. Cela ne peut être un effort hésitant et demi-mesure car cela ne ferait que retarder le trajet. Par conséquent, quand nous sommes embourbés dans des attachements qui produisent des difficultés et limitent notre pensée, peut-être devrions-nous considérer les conséquences de nos pensées et actions.

Maître a décrit une personne qui a lu des livres concernant le qigong de Futi. Juste comme il se sentait très bien, un grand serpent est soudainement apparu, et s’est enroulé autour de lui. Toutes les fois que nous estimons que tous les attachements sont bons et suivons un chemin dévié, ils seront tout pareillement dangereux.

Un pratiquant a déjà écrit : perdre son sang froid c’est être utilisé par la perversité. À chaque fois que nous perdons notre sang froid, la perversité se renforcit et devient un peu plus forte. De même, à chaque fois que nous nous laissons tenter par le démon de la convoitise/luxure, il est certain que nous aidons la perversité; au lieu de cela, quand la convoitise s’apprête, éliminez- la tout simplement.

Un compagnon de pratique, qui avait bien cultivé à d'autres égards, a recouru au tabagisme comme acte de rébellion (ou était-ce tout simplement pour alléger l'anxiété ?) parce qu’un autre pratiquant ne pouvait satisfaire ses besoins émotionnels. Que ce soit de l’émotion ou de la luxure, ce genre d’indulgence et « transformation » ne sont pas différents l’un de l’autre. Ils ne sont différents seulement que dans la forme de l’échange. Ceci n’est pas pour critiquer, mais pour clarifier le fait qu’être indulgent résultera dans un développement très fort de l’attachement même.

Les vers suivants sont des extraits d’un poème écrit par un jeune pratiquant et édité sur le site Internet Minghui Net :

Abstention

Lorsqu’un attachement fait surface,

soudainement les choses semblent flagrantes

En temps et lieu on découvre que cela est inutile;

on regrette son inutilité;

le regret est inutile lorsque l’erreur s’est solidifiée

Une compagne de pratique a dit que pour enrayer l’attachement à la peur, elle a mémorisé le passage de Maître qui explique la Loi sur ce qui concerne la crainte/peur et cela l'a beaucoup aidé ( du point de vue de gong, cela peut être tout à fait complètement expliqué). Par conséquent, pour certains compagnons de pratique qui ont de graves sentiments de convoitise et de luxure il est suggéré de mémoriser les paragraphes relatifs appropriés de la conférence de la Loi, ce qui aidera grandement.

III. Émotion

1. Se marier ou ne pas se marier

L’affection entre un homme et une femme à l’intérieur d’une relation impropre a été mentionnée précédemment. Ici, je voudrais parler du rapport approprié entre un homme et une femme. En considérant la question d’une autre perspective, la relation entre mari et femme est maintenant basée sur les sentiments humains. Les questions appropriées de mariage et de rapport reliées aux pratiquants qui travaillaient dans la société ont continué comme étant normaux. Ici, je réfère à l’affection et aux questions relatives de certains pratiquants qui ne sont pas mariés, mais qui se concentre sur le travail Dafa :

Dans un de ses articles précédents, Maître nous a donné une réponse ferme relativement à la question du mariage pour les jeunes pratiquants. Différents niveaux de la Loi font appel à des exigences spécifiques pour les pratiquants. Que l’on se marie ou non d’abord, en autant qu’on se conduise conformément à la Loi, sa décision n’est pas erronée. Il n’y a pas de règles spécifiques. Différentes questions ont des exigences différentes. Lorsqu’une personne rencontre une autre personne appropriée, mais évite continuellement la question du mariage, alors elle créera une autre forme d'attachement. Bien que le Maître ait parlé précédemment sur cette question, quand le cas réel arrive, on découvrira qu'il y a encore beaucoup de choses difficiles à résoudre.

J'estime que dans la plupart des circonstances, le désir de se marier est influencé par beaucoup de sources, à savoir, pression des parents et des amis, la société, et l’opinion publique. Selon une analyse plus poussée, la force réelle qui entraîne une décision vient de son désir sexuel, de chercher un style de vie plus confortable ou de la poursuite matérielle. Pour un pratiquant, c'est juste un autre attachement, car la cultivation est un processus par lequel un pratiquant abandonne continuellement ses attachements. Naturellement, pour quelqu’un qui est déjà marié l'encouragement mutuel peut fournir un bon environnement pour la cultivation également (la promotion de la Loi et la clarification de la vérité sont traitées dans un autre contexte). Pour résumer, les disciples de la rectification de la loi doivent s’assurer de bien faire les 3 choses stipulées par Maître - - toute autre question doit être issue de ces 3 choses. Alors, les réponses viendront automatiquement.

En théorie, la question n’est pas de se marier ou non. Nous devons rencontrer premièrement la bonne personne.

Si les sentiments sont soudainement réveillés en rencontrant une personne du sexe opposé alors cela devient du désir sexuel, et non pas une émotion. L’émotion concerne un partenaire spécifique seulement.

En rencontrant le bon partenaire, alors, comment doit-on se conduire ? Pour les pratiquants impliqués dans le travail de Dafa, Dafa vient en premier lieu. Aucune affection personnelle ne doit s’y infiltrer dans l’intervalle. Est-ce qu'en outre, quand un désir véritable est réveillé, un certain degré de contrôle ne serait-il pas bon pour notre pratique en matière de cultivation ? Mais parce qu’on est toujours en train de se cultiver, il n’y a qu’une certaine mesure de contrôle qui puisse s’appliquer. Donc, laissons ce qui est à l’extérieur de notre contrôle se développer naturellement. En d’autres mots, laissons les choses se passer comme elles se doivent, naturellement, sans poursuite.

2. L'obstacle de l’émotion

Quelqu’un a interrogé le Maître au sujet de l'épreuve par émotion. Maître a répondu, « Vous, vous considérez le sentiment comme un test, parce que vous ne l’avez pas abandonné, donc vous devez toujours le repasser. » (Expliquer la Loi lors de la Conférence de Loi de l’Ouest des Etats-Unis au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003)

Au début, lorsque j’ai lu ceci, je n’ai pas bien compris. Maître semble suggérer que l’émotion n'est pas un test, mais pourquoi pas ?

Pendant une session de partage-expériences avec d'autres pratiquants, je me suis soudainement rendu compte qu'affection, sexe, et désir appartiennent tous à un niveau spécifique. C’est comme croiser un seuil en passant par une porte, au niveau du sol. Quand vous marchez à un niveau plus élevé, le seuil ne sera plus un seuil -- vous ne devez pas faire un pas au-dessus de lui. Par conséquent, nous devons faire une percée à partir de notre niveau en étudiant plus la Loi, puis l'émotion, le sexe, et les désirs ne peuvent plus nous tenir captifs. Nous n‘aurons plus à nous inquiéter pour trouver des moyens pour passer le test, ou pour franchir l'obstacle, parce qu'ils ne nous tiennent plus victimes nous empêchant d’avancer.

Je n’ai pas complètement compris les questions citées ci-haut. Par l’entremise de Clartés et Sagesse (Clearwisdom.net), je souhaite inviter un sondage de d’autres pratiquants sur la question.

9/13/03