(Minghui.org)
Un reporter de Minghui de Montréal rapporte que le 14 novembre, le procès final pour cause de diffamation par Les Presses Chinoises a entamé son troisième jour. Un témoin de la demande, Professeur Zhang Kunlun a comparu devant la Cour, pour livrer son témoignage. L’avocat des demandeurs Me Michael Bergman a signalé que c’était la première fois que les pratiquants de Falun Gong révélaient la persécution directe et indirecte devant une Cour d’un pays occidental.
Le 14 novembre, de 9h:40 à 16h:40, le citoyen canadien, Zhang Kunlun, avec l’aide d’un interprète, a témoigné en détail, devant la Cour, à propos de la persécution dont il avait souffert parce qu’il pratiquait le Falun Gong. La persécution incluait la torture, le lavage de cerveau, la surveillance de sa demeure, l’emprisonnement illégal et autres.
L’avocat des accusés déclare que la persécution n’a rien à voir avec ce cas
Durant la matinée, lorsque le professeur Zhang a commencé à faire son témoignage sur la persécution qu’il avait vécu pendant qu’il était en Chine, l’avocat des accusés a abandonné sa déclaration initiale selon laquelle il n’y avait pas d'existence de persécution et s’est souvent levé pour s'objecter et dire que la persécution envers le Falun Gong s’était produite en Chine, que la persécution était confirmée, mais qu'elle « n’avait rien à voir avec le cas ». L’avocat des accusés s’est aussi servi de l’holocauste des Juifs comme exemple pour dire que si toutes les victimes de l’holocauste devaient poursuivre le responsable en justice, il y aurait quatre million de gens qui poursuivraient dans le cas. Cela ne serait pas pratique, même si chacun d’eux déclarerait son expérience de persécution en Cour. Cela prendrait 12 mois avant d'avoir un jugement, si toute sorte de sujet associé au Falun Gong pouvait être déclaré devant la Cour.
L’avocat des demandeurs déclare que les expériences personnelles des témoins aident à établir le contexte de ce cas, en Cour
A l’opposition de l’avocat des défendeurs, M. Bergman a signalé que dans leurs articles, Les Presses Chinoises avaient tenté de nier l’existence de la persécution et que les expériences personnelles et la persécution des victimes étaient très importantes pour aider la Cour à comprendre la cause. L’avocat de la partie adverse a voulu limiter le nombre de témoins à 15 personnes. Les expériences de ces témoins étaient utiles pour aider la Cour à comprendre le contexte de cette cause.
La juge permet aux témoins de la partie demanderesse de relater la persécution qu'ils ont souffert
Après avoir entendu l’opinion des avocats des deux côtés, la juge a signalé que l’avocat des accusés en s'objectant à ce que les témoins de la partie demanderesse témoignent de leur persécution, équivalait à rejeter les témoignages de tous les témoins dans ce cas. Ainsi, la juge a rejeté les objections de l’avocat des accusés à plusieurs reprises.
Pour la première fois les pratiquants de Falun Gong révèlent la politique de génocide de Jiang devant la Cour en tant que partie demanderesse
Le professeur Zhang a dit que la raison pourquoi il avait été kidnappé la première fois en Chine Continentale était parce qu’il avait écrit une lettre au gouvernement central déclarant la vraie situation du Falun Gong. Après avoir été emmené, les représentants du poste de police local lui ont dit: « Le secrétaire général Jiang a dit que peu importe comment les pratiquants de Falun Gong étaient traités, ce ne serait pas excessif. Si un pratiquant était battu à mort, il devrait être emmené dehors et être enterré. Cela serait déclaré comme un suicide parce qu'on craignait la punition. »
Professeur Zhang a aussi dit que pendant la période de son emprisonnement illégal, il a été battu sans pitié, qu'il avait subi des chocs électriques avec des bâtons électriques et qu'il avait fait l’expérience de d’autres tortures.
Depuis que la persécution de Jiang envers le Falun Gong a été largement répandue dans le public depuis juillet 1999, c'était la première fois que les pratiquants de Falun Gong en tant que demandeurs et témoins révélaient la persécution directe et indirecte, dans un pays occidental.
Les pratiquants de Falun Gong en tant que témoins de la partie demanderesse exposent la persécution indirecte
Les Presses Chinoises de Montréal a, une fois, publié l’article diffamatoire de He dans un numéro spécial du 2 février 2002. Cet article mentionne le nom de Zhang Kulun. Le professeur Zhang a dit dans son témoignage le 14 novembre : « Le Canada est bien connu dans le monde pour son respect des libertés et droits humains et pour sa considération pour ces principes au Canada. Mais je ne pouvais pas croire que Jiang avait étendu sa persécution jusqu'à l'étranger. Il a propagé des mensonges, provoqué la haine et fait voir les pratiquants de Falun Gong sous un mauvais jour. J’ai été persécuté en Chine, ce qui m’a laissé de sérieuses cicatrices mentales. L’article diffamatoire dans Les Presses Chinoises m’a fait ressentir qu’il n’y avait pas de place sécuritaire dans le monde. » Le professeur Zhang a dit que Les Presses Chinoises lui a fait de très grands dommages.
Protéger la Loi de Bouddha avec les pensées droites et clarifier la vérité contre la diffamation
Dans le débat du 14 novembre, l’avocat des accusés a tenté de faire ressortir des détails du témoignage personnel de professeur Zhang afin d’attaquer le Falun Gong et répéter ces mensonges diffamatoires du régime de Jiang, tels que « Les pratiquants de Falun Gong ne se soucient pas de leur famille », « Le fondateur du Falun Gong amasse la richesse », « Couper le ventre pour trouver la roue de la Loi », « L’auto-immolation de TianAnMen », etc. L’avocat des accusés a cité hors contexte des extraits des livres de Falun Gong et a ciblé le Falun Gong et son fondateur une fois de plus.
Face à l’avocat des accusés, le professeur Zhang s’est servi de cette bonne occasion pour clarifier la vérité en Cour et a réfuté les mensonges du gouvernement chinois, donnant des réponses détaillées aux questions de l’avocat des accusés, l'une après l'autre, avec dignité et clarté.
Le jugement rendu par la Cour d'Appel du Québec sera publié dans le Rapports Légaux Dominion
Le jugement rendu par la Cour d’appel du Québec sera publié dans le Rapports Légaux Dominion -- Cas Légaux Sélectionnés par la Cour d’appel du Québec, au Canada au sujet des pratiquants de Falun Gong intentant un procès Les Presses Chinoises et l’auteur He Bing.
L’avocat des demandeurs M. Bergman a signalé que ce jugement qui sera produit dans Le Rapport sur les Cas Légaux Sélectionnés établira un point légal important, un précédent pour les avocats pour d'autres causes et établira une jurisprudence et des principes pour les causes civiles qui limitera la publication d’articles diffamatoires dans les journaux .
Le 13 novembre de cette année, Les Nouvelles Centrales ont indiqué que selon certaines autorités légales, le Rapports Légaux Dominion -- Cas Légaux Sélectionnés avait déjà une histoire de cent ans et il publiait rarement des verdicts de la province de Québec. L’acceptation du jugement sur ce cas indique son importance et sa nature unique dans le monde légal canadien. Le comité de vérification du Rapport sur les Cas Légaux Sélectionnés examine des milliers de nouveaux jugements de plusieurs provinces canadiennes et choisi seulement des cas typiques et très importants pour le recueil. Seulement un pour cent des jugements sont sélectionnés pour étude et utilisés par les autorités légales canadiennes, incluant les juges, les avocats, les procureurs, les professeurs et les étudiants en droit. On ne cite que les procès importants.
À propos du professeur Zhang Kunlun
Zhang Kunlun a enseigné la sculpture de 1980 à 1989 à l’Académie des Arts de la Province de Shandong. En 1989, il était un professeur en visite à l’université du Canada. En avril 1996, il est retourné à sa terre natale. De 1996 à janvier 2001, il était directeur à l’Institut de Recherche en Art dans la Province de Shandong. Pendant cette période, il a été kidnappé et illégalement détenu à plusieurs reprises parce qu’il pratiquait le Falun Gong et qu'il disait la vérité sur la persécution publiquement en Chine Continentale.
Selon les registres de Minghui.net, après que le professeur Zhang ait été arrêté la troisième fois par les autorités chinoises en juillet 2000, il a été condamné à trois ans à un camp de travail. Le 4 janvier 2001, Xingdao Daily a rapporté que la famille du professeur Zhang a dit que ce verdict n’avait jamais passé par les procédures d'interrogatoire officielles.
Grâce à l’attention soutenue et aux efforts faits par le gouvernement canadien, le Ministère des Affaires Étrangères, les membres de l’Assemblée nationale, les organisations internationales pour les droits humains et les bonnes personnes au Canada, le professeur Zhang Kunlun a été soudainement libéré tôt le 10 janvier 2001, après une demie année de détention illégale dans un camp de travail. Ils est arrivé en sécurité à l’aéroport d’Ottawa et a été accueilli par Amnesty International et par les pratiquants de Falun Gong. Le professeur Zhang est le premier pratiquant de Falun Gong à avoir été secouru avec succès au Canada. Ce cas a déjà été vu comme un « grand succès » pour la pression internationale, par les médias canadiens.
Traduit au Canada le 9 décembre 2003.
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