(Minghui.org)
Le 10 septembre 2003, le chef du lieu de travail de mon mari et le bureau 610 local avec huit ou neuf personnes kidnappèrent mon mari et l’emmenèrent dans un centre de lavage de cerveau (le bureau 610 est un bureau spécifiquement crée pour persécuter le Falun Gong, avec pouvoir absolu sur chaque niveau de l’administration dans le Parti et tous les autres systèmes politiques et judiciaires.
En 2002, dans l’Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Washington DC,
Maître dit :
« Là où un problème apparaît, là il est nécessaire que vous alliez clarifier la vérité, apporter le salut. Il ne faut pas quand on rencontre un problème le contourner ».
Ma première pensée a été que l’enlèvement de mon mari faisait partie de la persécution des forces perverses contre le Falun Dafa et ses pratiquants. Je devais exposer cette mauvais action et permettre à davantage de gens de connaître la vérité. Ma fille et moi avons écrit un article sur ce que le bureau 610 avait fait de soir-là. Nous avons d’abord publié cet article sur Internet. Ensuite nous l’avons inscrit sur des dépliants et les avons distribués dans le voisinage et les lieux publics. J’ai écrit également une lettre au chef du bureau 610, lui expliquant que le bien serait récompensé par le bien et le mal serait puni. En même temps je lui envoyais ainsi qu’à son directeur la documentation de clarification de la vérité.
En outre, j’ai averti les autres pratiquants que le bureau 610 avait arrêté mon mari. Nous avons tous émis des pures et puissantes pensées droites pour nos compagnons de pratique au centre de lavage de cerveau.
Lorsque mon mari m’a appelée en empruntant un téléphone portable, je l’ai aidé à reconnaître les failles dans sa cultivation et l’encourageai à avoir des pensées et des actions droites. J’ai demandé à une personne qui allait le voir de lui apporter les textes et les poèmes du Maître. Renforcé par le Maître et avec l’aide des fortes pensées droites des pratiquants, mon mari, au centre de lavage de cerveau, refusa de manger et de boire. Quelques jours plus tard, il fut amené à l’hôpital et réussit à s’échapper.
Deux heures après que mon mari soit sorti, des policiers en civil encerclèrent mon immeuble. Mon enfant et moi avons perdu notre liberté ; où que nous allions, ils nous suivaient. Au début, nous étions sur nos gardes par rapport à eux ; nous essayions d’être rationnels, attentifs, et n’avons pris aucun risque avec eux.
Plus tard je me suis rendue compte que tous ceux avec qui j’entrais en contact avaient une relation prédestinée avec moi. Je ne pouvais manquer aucune opportunité pour leur clarifier la vérité. Un jour, depuis le haut des escaliers de mon appartement, je vis deux policiers en civil. Alors je suis descendue et me suis dirigée vers le marché. Comme ils me suivaient, je me suis retournée et suis allée droit sur eux et leur ai dit : « Peu importe que vous me connaissiez ou non, je vous dis quelque chose de bien pour vous : aider des pratiquants de Falun Dafa est un acte de grande vertu. Pouvez-vous vous souvenir de ça ? » A ma grande surprise, l’un d’eux répondit : « Oui ». J’étais vraiment contente pour lui. Lorsque je me suis éloignée, j’ai remarqué qu’ils ne me suivaient plus.
Un autre jour, j’ai vu deux personnes qui nous surveillaient. Je suis sortie et l’un d’eux immédiatement m’a suivie. Alors je me suis retournée et me suis dirigée vers lui, mais il est parti. Je suis allée alors au parc où l’autre policier en civil était assis. Je lui ai clarifié la vérité. Je lui ai dit que Jiang persécutait le Falun Gong. Je lui ai parlé du massacre de la place TianAnMen du 4 juin 1989, comment l’ancien président chinois Liu Shaoqi avait été torturé à mort. Je lui ai parlé de la persécution du Falun Gong et que la vérité sur tous ces évènements était cachée sous les mensonges et les tromperies. Il posa quelques questions auxquelles j’ai répondu. Je lui ai demandé : « Si vous voyez mon mari, l’arrêterez-vous de nouveau ? » Il a répondu « Non, je ne le ferai pas ». J’étais très contente qu’à présent il connaisse et comprenne la vérité.
Une semaine plus tard, je me suis aperçue que tous les policiers en civil étaient partis. Quelqu’un du Bureau de la Sécurité m’a appelée et a dit : « Nous nous retirons, vous pouvez dire à votre mari de rentrer à la maison maintenant. Nous ne l’arrêterons pas ». Depuis, plus personne nous inquiète.
Traduit en Europe le 22 Décembre 2003
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