par un pratiquant de Chine.
(Minghui.org)
Les policiers du « bureau 610 » m'ont kidnappé. Aidé par la force du Maître et les pensées droites des pratiquants, j'ai quitté le centre de lavage de cerveau après six jours. Dans la pensée rétrospective de cette expérience je voudrais partager avec vous le récit de ces jours passés. Veuillez signaler avec bienveillance mes attachements:
1. Abandonnez vos émotions et personne ne pourra vous affecter.
Le matin du 10 septembre, le chef « du bureau 610 » est venu à mon domicile. J’étais absent. Il a alors demandé à un fonctionnaire subalterne de m'attendre et il est reparti avec l’intention de revenir plus tard. A mon retour, ce fonctionnaire m'a expliqué la situation. Nous avons attendu à l’extérieur le retour du chef. Ma fille m'a appelé plusieurs fois pendant ce temps, pour me dire qu'un ami d’école nous avait invité pour le dîner et j’aurais dû partir de suite pour ne pas être en retard. Plus tard je me suis rendu compte que le Maître m'avait fait signe de partir de suite. Je ne voulais pas créer des ennuis à ce fonctionnaire qui avait l'habitude d'être très aimable avec moi et je ne suis pas parti. Après quelques minutes, le chef « du bureau 610 » est arrivé avec sept à huit personnes qui m’ont traîné dans une voiture, pour m’emmener à une séance de lavage de cerveau sans mot dire.
Cette nuit je ne pouvais pas dormir. J'ai cherché en moi. Je me suis rappelé ce que le Maître dit:
« La cultivation et la pratique s’effectuent justement dans les épreuves afin de voir si vous pouvez rompre avec les sept émotions et les six désirs et y être indifférent. Ils examineront si vous pouvez rompre avec vos émotions et désirs, et ils verront si vous pouvez les prendre légèrement. Si vous vous obstinez dans ces attachements, vous ne réussirez pas votre cultivation. Toute chose est dans une relation de cause à effet. Pourquoi l’être humain est-il ce qu’il est? C’est précisément parce qu’il éprouve des sentiments et qu’il ne vit que par eux : les liens du sang, l’amour, la piété filiale, l’amitié, tout est affaire de sympathie. L’humain ne peut quitter ses sentiments sur tout. Vouloir faire quelque chose, être content, avoir de l’affection ou de la haine, tout sans exception dans la société provient des sentiments. Si vous ne rompez pas avec les sentiments vous ne pourrez pas effectuer la cultivation et la pratique. Si l’être humain peut se détacher des sentiments, personne n’aura la possibilité de le perturber. Les émotions et les sentiments des gens ordinaires ne pourrons plus l’entraîner car c’est la compassion, quelque chose de beaucoup plus noble qui le remplacera. » (4e
Chapitre, Zhuan Falun)
J'ai trouvé la raison de ma situation - j'ai pris l'amitié trop au sérieux et les forces du mal en ont tiré profit Je n'ai pas bien compris le mal à ce moment critique et j’ai relâché ma vigilance, c'est pourquoi j'ai été enlevé. J'étais plein de regrets. Après un moment je me suis calmé et j’ai silencieusement prié le Maître de m’aider à faire mieux à l'avenir. Pour protester contre cet enlèvement j'ai fait une grève de la faim à partir du jour où je suis entré dans la classe de lavage de cerveau.
Les jours suivant ma grève de la faim j’étais assailli par toutes sortes de sentiments. Pendant les jours du festival de la Mi-Automne, ma fille et des amis m’ont envoyé des fruits, des boissons, un gâteau de lune et diverses nourritures. Mes parents et amis m'ont persuadé de manger un peu quand personne ne m'observait. Sans tenir compte si j’avais mangé ou non, le gardien m’apportait la nourriture à chaque repas, accompagné d'une séance de persuasion. Les personnes méchantes de la classe de lavage de cerveau m'ont assailli à leur tour : « Vous ne mangez pas? Voyons combien de temps vous pouvez tenir. Nous avons déjà vu ça très souvent. Si vous continuez de refuser, nous vous nourrirons de force. » J'ai fermé les yeux et j’ai refusé de manger quoi que ce soit. Malgré tout ce qu’on m’a dit je n'ai pas été persuadé du tout. Le quatrième jour ils m'ont envoyé à l'hôpital. Bien que j'aie bu un peu d’eau, je refusais toujours de prendre de la nourriture. J'ai décidé de tenir jusqu'à ce qu'ils me libèrent.
2. Saisir l'occasion de clarifier la vérité.
Sur le chemin de ma maison au centre de lavage de cerveau, le chef du « bureau 610 » était très méchant. Il m'a menacé en insultant ses subalternes. Je me suis rendu compte que c'était une bonne chance de le faire remarquer. J'ai crié:« Arrêtez! Je pratique le Falun Dafa. Quel est le problème avec le fait d’être une personne bienveillante, se comportant selon la vérité, la compassion et la patience? Regardez-vous! Vous parlez d’une façon et agissez d’une autre Vous avez dit vouloir me parler mais vous m'avez arrêté. » Il s’est tu immédiatement et il a pris contact avec le centre de lavage de cerveau.
J'ai continué d’exposer la vérité aux cinq gardiens restants dans le véhicule. Je leur ai dit que le Falun Dafa s'est maintenant répandu dans plus de soixante pays! Que Jiang Zemin est poursuivi à l’étranger. Ils ont tous écouté tranquillement et silencieusement jusqu'à notre arrivé au centre de lavage de cerveau. La compagnie pour laquelle je travaille avait envoyé une personne pour me surveiller tous les jours et vivre avec moi dans une chambre de ce centre de lavage de cerveau. La porte était verrouillée de l'extérieur. Aller même à la salle de bains exigeait d’appeler quelqu'un pour ouvrir la porte. Les différentes personnes qui m'ont surveillé en avaient marre de cette situation. J'ai pensé qu’elles avaient toutes un rapport prédestiné avec moi. J'ai saisi l'occasion de leur expliquer la vérité.
Après mon retour de l'hôpital, le nombre de personnes pour me surveiller a doublé. Pendant six jours, sept personnes m'ont surveillé, ainsi que la visite fréquente de deux fonctionnaires et chauffeurs, au total près d'une douzaine de personnes. Je leur ai exposé la vérité selon leur niveau d'acceptation et j’ai répondu à leurs questions. Je me suis senti heureux dans mon cœur de leur faire avoir une bonne compréhension de Dafa. Certains d'entre eux en ont eu une compréhension très bonne et ont discuté de quelques questions plus profondes avec moi; par exemple – la perte et le gain, la relation du De et du karma, la réincarnation et ainsi de suite. L’un d’entre eux a également montré une grande admiration pour les pratiquants de Dafa. Il m'a demandé : « Pourquoi ne vous évadez-vous pas ? » J'ai répondu : « Si vous me laissez partir, n’aurez-vous pas un blâme pour avoir manqué à votre travail ? » Il m’a dit : « Je risque la déduction d'une bonification ou des peines disciplinaires, pas beaucoup plus. Si votre réputation est rétablie la mienne le sera aussi n’est-ce pas ? » Puis, quand personne n'était présent il m'a aidé et m'a donné quelques bonnes idées sur la façon de sortir.
3. Ne coopérer en aucune façon avec les forces malveillantes.
Le deuxième jour au matin du cours de lavage de cerveau, la police m'a dit de monter au deuxième étage pour une affaire qui ne prendrait que quelques minutes. À ce moment je parlais avec des personnes de ma famille qui me rendaient visite. Je n'ai pas reconsidéré la question et suis monté sans crainte. Il y avait peu de gens dans la pièce. La bannière à l’entrée indiquait que c’était le prétendu « commencement de la classe. »
Alors j'ai entendu des voix du deuxième étage. Plusieurs pratiquantes refusaient de venir. À ce moment je me suis rendu compte que j’avais fait une erreur. Le Maître a précisé dans l’article « la pensée droite des disciples de Dafa 'est puissante ': « Etant disciple de Dafa pourquoi avoir peur des individus pervers alors qu’on endure la persécution ? La raison cruciale est qu’on a des attachements, sinon on ne subirait pas passivement, on doit faire face aux gens pervers en utilisant la pensée droite à tout moment. En aucune circonstance on ne doit s’accorder aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. Si tout le monde agit ainsi, l’environnement ne sera plus comme ça. » Je suis redescendu de suite Les gardiens m'ont demandé pourquoi. Je leur ai dit que j'avais quelque chose à faire. Après un moment ils m'ont appelé à nouveau. Je leur ai dit qu'il y avait déjà du monde là-bas. Et puis quelqu'un est venu dire que la réunion a été décommandée. À ce moment j'ai beaucoup admiré ces pratiquantes qui ont si bien agi qu'elles ont brisé les intentions des forces du mal.
Depuis ce moment, j'ai continué aussi longtemps que j'étais dans la classe de lavage de cerveau à ne pas manger ni boire. Qu'importe qui est venu pour me persuader, je ne changeais pas d'avis. Tout ce que je demandais était ma libération. Je suis resté tous les jours au lit.
Plus tard j'ai été envoyé à l'hôpital. Quoique les médecins et les infirmières me disaient j'ai persisté de ne pas prendre les injections et les médicaments. Le lendemain, les forces malveillantes ont envoyé sept à huit personnes pour me tenir sur le lit et me faire une injection de force. Quand ils ont vu que je ne bougeais plus, ils sont tous retournés à la classe de lavage de cerveau, alors j'ai retiré l'aiguille. Les gardiens odieux sont revenus pour me faire l’injection de force et cette fois ils ont laissé une personne pour me surveiller.
Par cette expérience j'ai réalisé que cela pouvait attirer un bon nombre d'énergie et d'attention loin des personnes méchantes. Si tout le monde agissait de cette façon, le mal serait terriblement épuisé et défait. On éliminerait la classe de lavage de cerveau.
4. Toujours me souvenir que je suis un disciple du Maître.
C'est la première fois que j’éprouve de telles tribulations. Je ne suis pas un individu confiant et j’avais également peur à ce moment-là de ne pouvoir bien faire. Cependant, j'ai continué à faire ce qui suit:
1) Me rappeler toujours d'envoyer des pensées droites pour éliminer le mal.
Que ce soit le jour ou la nuit, toutes les fois qu'il n'y avait personne pour me parler je continuais d’envoyer des pensées droites et éliminais largement tous les fantômes, esprits du mal et les interférences des forces anciennes. Nous avons chaque jour éliminé le mal dans la classe de lavage de cerveau quand nous étions encore à la maison. Maintenant je suis ici moi-même. N’est-ce pas une bonne occasion d'envoyer des pensées droites alentours? Je ne me suis pas relaxé et j’ai continué sans arrêt.
2) Me rappeler les paroles du Maître : « des pensées droites avec des actions vertueuses.»
En plus d’envoyer des pensées droites, j'ai également continué de réciter les textes du Maître pour me renforcer. Je récitais continuellement tout ce dont je pouvais me rappeler et ce que les pratiquants me récitaient. Dans cet environnement malsain, je récitais les textes du Maître soigneusement et j’étudiais leur profonde signification. J’ai senti que mon esprit était immédiatement clair. Je n'avais aucune crainte et j’étais plein de force. Ce n’était pas important pour moi de manger et boire. Rien ne pouvait m'affecter.
3) Me rappeler que je suis un disciple du Maître. Je dois suivre ses instructions.
Chaque fois que mon cœur était instable que j'éprouvais un moment critique, je demandais au Maître de me renforcer, juste comme s’il était à mes côtés Par exemple, au deuxième jour de la classe de lavage de cerveau s'est avéré justement être le festival de la Mi-Automne (festival de la lune), c’était mon deuxième jour de grève de la faim. Je n'étais pas confiant et j’ai demandé l’aide du Maître. J'ai également pensé ainsi : « Moi, un disciple, je décide de faire éclater ce repaire de monstres! Ce n'est pas l'endroit où je dois rester. » Dans le passé j’aurais été très gêné de manquer un repas. Maintenant je n'ai pas mangé et n'ai pas bu pendant deux jours mais je me sens très à l’aise et je n’ai que très peu dormi. Je me suis réveillé à minuit. La lumière de la pleine lune brillait sur moi. Il me semblait voir le Maître et j’étais très excité. J'ai dit : « Maître je vous remercie de m’aider. Merci à tous les pratiquants qui ont envoyé des pensées droites pour moi. »
Le troisième jour de la grève de la faim les personnes malveillantes m'ont dit : « Si demain vous ne mangez pas et ne buvez toujours pas, vous serez gavé. Ça fait très mal. » J'ai pensé : « Maître, votre disciple agira très bien. Je n'ai pas peur du gavage forcé, mais c’est mieux de ne pas les laisser faire. » Le quatrième jour en après-midi ils m'ont envoyé à l'hôpital pour subir un examen médical. Ils m'ont même commandé de prendre mes vêtements avec moi, au cas ou je devrais y rester. A la visite j'ai été diagnostiqué comme souffrant d'hypertension, d’hypoglycémie, de dysfonctionnement des reins, de tachycardie, (battement de cœur irrégulier) et d'autres maux. J'ai été invité à être hospitalisé immédiatement et donc n'ai pas dû supporter le gavage forcé.
Après mon admission à l'hôpital, j'ai commencé à boire de l'eau potable mais j’ai toujours continué ma grève de la faim. Dans mon cœur j'ai demandé au Maître de me renforcer. J'ai décidé de quitter l'hôpital. Le matin du septième jour vers cinq heures, dès que la porte sur le troisième étage s'est ouverte, le personnel d'hôpital changeait de service. Les gardiens étaient profondément endormis. C'est l'occasion que j'ai saisie et, après avoir lavé mon visage, j’ai passé dignement la porte. Bien que je n'avais pas mangé depuis six jours, j'ai marché aisément, détendu. Juste comme ceci, j'ai abandonné le repaire des malfaiteurs et j’étais de nouveau dans le torrent de la rectification de la Loi.
* « Le bureau 610 » est un bureau spécifiquement créé par le gouvernement chinois pour persécuter le Falun Gong avec le pouvoir absolu sur chaque niveau d'administration, ainsi que sur tous les autres systèmes politiques et judiciaires.
Publication le 30 octobre 2003
Date d’origine d'article: 29 octobre 2003
Traduit en Europe le 1 novembre 2003
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