Le 22 janvier 2003

(Minghui.org)

Quand j’étais incarcérée dans le centre de détention, j’ai rencontré une détenue. Mieux je la traitais, plus elle me maudissait. Au début, mon esprit n’était pas ébranlé du tout. Plus tard une pratiquante m’a demandé, « Pourquoi est-ce qu’elle te traite ainsi? Regarde à l’intérieur de toi-même! » Ensuite, je me suis donc posé la question, « Pourquoi est-ce qu’elle me traite toujours ainsi? Face à de telles conditions, je dois prendre la Loi comme Maître et être encore plus stricte avec moi-même; même mes bonnes pensées envers elle doivent être droites, sans blâme et sans haine; la bienveillance peut tout résoudre. » Donc chaque fois qu’elle me maltraitait et me traitait de façon injuste, je la tolérais. Cependant, la situation est devenue pire. Elle s’en prenait contre moi toute la journée durant, même quand j’allais au lit, avec mes yeux ouverts ou fermés, elle criait après moi et me maudissait. Je l’ai bien traité et n’ai rien attendu en retour; je voulais lui faire comprendre à travers mes actions que « le Falun Dafa est Bon » et ainsi l’amener vers un futur plus radieux. Mais pourquoi est-ce qu’elle me traitait toujours ainsi?

Le lendemain, elle jasait avec la personne en charge de notre unité, « Je suis ainsi; mieux quelqu’un me traite, plus j’haïe cette personne. Je traite mes parents de la même façon. » Assise proche, j’ai tout entendu et j’ai compris. Quand tout le monde mangeait ensemble, je savais qu’elle me dérangerait à nouveau. Elle a commencé à crier après moi et à me maudire, pour aucune raison. Cette fois-ci, je ne l’ai plus tolérée passivement. Je me suis levé debout, pendant que tout le monde était assis. Je lui ai dit fermement et sérieusement, « Ne pensez pas que parce que je pratiques Zhen, Shan, Ren (Vérité, Bienveillance et Patience), vous pouvez permettre à votre côté malin de se déployer sauvagement! La Compassion des pratiquants de Dafa est grandiose et solennelle. »

Tout le monde était choqué et personne n’a fait de bruit. Après quelques minutes, d’autres détenues l’ont appelée et lui ont dit qu’ils désapprouvaient de ce qu’elle avait fait. Trois jours plus tard, je fus relâchée. Toutes les détenues ont applaudi pour moi. Quand j’entrais dans la voiture, la détenue qui me maudissait autant dans le passé est courue vers la porte avec les larmes aux yeux, et a dit « Prenez soin, sœur. Ici, vous n’êtes par à votre place. J’étais incorrecte. »  

Traduit au Canada le 1er février 2003