(Minghui.org)
Après que l’avocat des plaignants ait demandé plus de temps pour sa préparation, le juge a décidé de reporter la deuxième rencontre au 13 avril 2003.
Le 13 janvier 2003, une conférence avait été prévue et un avis de motion a été entendu à la Cour fédérale des États-Unis du District Nord de l'État de Illinois dans le procès intenté contre Jiang Zemin par des pratiquants du Falun Gong persécutés. La conférence et l’audience se sont bien déroulées et ont pris fin avant midi. L’avocat des plaignants a demandé 60 jours pour préparer la documentation pour le procès. Alors la deuxième rencontre initiale a été fixée au 13 mars 2003.
Le procès contre Jiang Zemin et le Bureau 6/10 a été intenté en octobre 2002, par sept pratiquants du Falun Gong, de leur part et de la part d’un grand groupe, pour crimes contre l’humanité, torture, exécution scabreuse, décès et génocide. Le procès renferme la persécution systématique de toutes les personnes qui adhèrent aux principes spirituels du Falun Gong en Chine. Les plaignants ont juridiction pour intenter ce procès contre Jiang Zemin, malgré son statut de Chef d’Etat parce que la législation internationale, en particulier la Convention contre le Génocide, exempte d'immunité un Chef d’état concernant ses actes qui constituent un génocide.
La République Populaire de Chine a ratifié la Convention sur le Génocide, le 18 avril 1983. À titre de signataire de la Convention, elle est obligée de respecter ses principes. En dépit de la ratification de la Convention sur le Génocide, son Président, le Bureau 6/10 et d’autres fonctionnaires et représentants du Parti Communiste haut placés ont commis des actes de génocide et ont violé considérablement la Convention en ce qui a trait à la campagne de persécution et de répression qu’ils ont menée contre les pratiquants du Falun Gong depuis 1999. Le nombre de décès est excessivement élevé et même probablement plus élevé que les articles sur les décès scabreux sur les sites Internet du Falun Gong puisque de nombreux rapports de ces décès ont été dissimulés en raison du blocus sur l’Internet imposé par le Gouvernement chinois. La violente torture est courante, incluant l’électrocution des pratiquants, les cellules remplies d’eau, les privations de sommeil, le marquage et les brûlures au fer rouge, l’exposition à la chaleur et au froid intense durant de longues périodes, l’obligation de faire de gros travaux forcés et d’autres formes de torture telles que le banc de tigre où les pratiquants doivent s’asseoir sans bouger sur un petit tabouret à quelques pouces du sol. Il y a eu d’innombrables victimes. De plus, le régime de Jiang a envoyé un grand nombre de pratiquants en parfaite santé dans des hôpitaux psychiatriques où il leur est injecté des substances causant des affectations au cerveau et d’autres graves dommages psychologiques. Ces actes mentionnés violent sans aucun doute les interdictions de la Convention contre le Génocide.
Tel que défini par la Convention contre le Génocide, « le génocide inclut, mais ne se limite pas, aux actes suivants commis avec l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme : Tuer les membres du groupe; Causer de sérieuses blessures physiques ou mentales aux membres du groupe; Délibérément infliger au groupe des conditions de vie conçues pour apporter en totalité ou en partie sa destruction physique ».
Des rapports fiables de tierces parties fournissent des preuves sur ces allégations. Le rapport annuel du Département d'État des États-Unis sur la Liberté Religieuse Internationale de 2001, confirme que la mort de plus de 200 pratiquants du Falun Gong a eu lieu à la suite des tortures infligées durant leur détention sous l'assujettissement de l’autorité des fonctionnaires gouvernementaux. Dans les rapports du Gouvernement américain sur la pratique des droits de l’homme dans le pays et plus particulièrement dans les rapports annuels sur la Liberté religieuse internationale, ainsi que dans les rapports émis par des groupes non gouvernementaux surveillant les droits de l’homme tels que Amnistie Internationale et Human Rights Watch, il est mentionné que les grands abus et violations des droits de l’homme, commis contre les pratiquants du Falun Gong, sont un effort visant à les éliminer et à éradiquer totalement la présence du Falun Gong en Chine. Tout récemment, Dangerous Minds: Political Psychiatry in China Today, un rapport rédigé par Human Rights Watch et l’Institut de psychiatrie de Genève en août 2002, a découvert « qu’un nombre considérable de pratiquants détenus de ce groupe ont été envoyés de force dans des hôpitaux psychiatriques par les autorités responsables de la sécurité ». Il documente leurs traitements comme suit: soumis à l’utilisation de drogues inappropriées, restreints physiquement durant de longues périodes dans des lits des hôpitaux et dans des chambre noires des hôpitaux et être soumis à des traitements à l'électrochocs , lavages de cerveaux et d'autres formes de traitements douloureux, etc.
Toutes ces actions et autres formes de traitement similaires hautement abusives ont été menées depuis 1999 et font partie d’une campagne systématique, mise en place par le Président Jiang et le Bureau 6/10, visant à supprimer et éliminer le Falun Gong comme pratique spirituelle en Chine; et pour punir et intimider les pratiquants du Falun Gong spécifiquement pour leur pratique et croyance spirituelle.
En faisant cela, le régime de Jiang a épuisé et gaspillé d’énormes ressources et n’a reculé devant aucun moyen pour bloquer strictement l’information à l’intérieur et à l’extérieur de la Chine. En faisant tout ce qui est possible afin d’éviter la divulgation de toute information sur la persécution, le régime de Jiang déclare maintenant que c’est « la meilleure période pour les droits de l’homme en Chine », érigeant ainsi une façade pour tromper le public. Le régime a intensifié ses efforts pour arrêter, torturer, diffamer, et emprisonner les pratiquants du Falun Gong qui ont courageusement dénoncé et rendu publique la vérité sur la persécution.
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