(Minghui.org)
Comme chacun le sait, les droits humains des pratiquants de Falun Gong ont subi des infractions sérieuses. Ces infractions ont non seulement mis en danger les vies des pratiquants de Falun Gong à l'intérieur de la Chine, mais à des degrés variables, des pratiquants de Falun Gong outre-mer sont également persécutés.
Pendant plus de trois ans depuis juillet 1999, quand le régime de Jiang a commencé à réprimer sans raison le Falun Gong, le nombre de cas vérifiés des pratiquants ayant été persécutés à mort a atteint plus de 570. En Chine, il y a actuellement des milliers de pratiquants de Falun Gong souffrant toujours la torture brutale dans les centres de détention, dans les camps de travaux forcés, dans les prisons et dans les hôpitaux psychiatriques. Quelques pratiquantes ont été sexuellement abusées; plusieurs centaines de pratiquants ont été illégalement condamnés à des peines de camp de détention ou de travail et des centaines de milliers de pratiquants ont été placés de force dans les centres de lavage de cerveau. Des millions de logements de pratiquants sont sous surveillance et beaucoup ont été pillés. Des publications de Falun Gong, y compris les matériaux audio et visuels, sont couramment confisquées et brûlés.
Le régime de Jiang a mis en application la politique de « diffamer leur réputation, les détruire économiquement, et les éliminer physiquement » pour persécuter des pratiquants de Falun Gong. Pour parvenir à ses fins le régime a institué « le bureau 610 » dans l'ensemble de la Chine [le bureau «610» est une agence spécifiquement créée pour persécuter le Falun Gong, avec la puissance absolue au-dessus de chaque niveau d'administration en partie et tous autres systèmes politiques et judiciaires ]. Cette entité a mis en œuvre tous les moyens pour soigneusement organiser une répression injuste du Falun Gong, par l'exécution d'un programme qui relève essentiellement du terrorisme d'état. En outre, dans ses tentatives de supprimer le Falun Gong, le régime de Jiang cherche à provoquer la haine générale envers le Falun Gong par une campagne perverse négative de propagande.
Ce sont non seulement les pratiquants de Falun Gong à l'intérieur de la Chine qui endurent la persécution, les pratiquants en dehors de la Chine ont également souffert des violations des droits humains. Quelques ressortissants chinois ont été privés du droit de retourner en Chine pour visiter leur parents, alors qu'il est interdit l'entrée à des pratiquants d'autres nationalités et que certains ont été de force détenus et expulsés; d'autres ont été illégalement arrêtés et détenus pendant de longues périodes. Les demandes de prolongation ou de renouvellement de passeport d'autres ressortissants chinois ont été refusées, entraînant de ce fait plusieurs de ces pratiquants de Falun Gong à devenir apatrides. Certains ont dû demander l'asile dans les pays qu'ils visitaient. Mais même après qu'elles aient été identifiées en tant que réfugiées légitimes en vertu des lois des Nations Unies, certaines personnes ont été de force expulsées vers la Chine sous pression des autorités chinoises et ont été immédiatement détenues.
En raison d'une liste noire fournie par le régime de Jiang, beaucoup de pratiquants de Falun Gong ont été interdits d'entrée dans les pays qu'ils visitaient et n'ont ainsi pas pu participer aux protestations paisibles contre la persécution. Plus récemment, sous pression du Gouvernement Chinois, Hong Kong a sans raison poursuivi, condamné des pratiquants de Falun Gong (pratiquants y compris de nationalité étrangère). De plus, ils poussent également pour légiférer sur l'article 23 de la loi fondamentale de Hong Kong, avec le motif secret d'étendre une interdiction et une persécution de Falun Gong à Hong Kong.
Dans leurs efforts pour détruire la réputation du Falun Gong outre-mer, le régime de Jiang emploie souvent une propagande stratégique pour diffamer le Falun Gong. En même temps, il emploie les avantages commerciaux pour essayer d'étendre sa puissance despotique dans plusieurs pays outre-mer. En utilisant l'argent comme dessous de table, le régime paye des services à la question des droits humains et affiche la bannière légale tout en piétinant le droit international. De tous les faits ci-dessus, il n'est pas difficile de voir que la répression brutale du Falun Gong par le régime de Jiang a non seulement violé la Constitution de son propre pays, mais elle viole également l'engagement international sur les droits civils et politiques (que la Chine a signées), aussi bien que la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme des Nations Unies.
Selon des statistiques incomplètes, plus de soixante pratiquants de Falun Gong au Japon ont souffert différentes formes de persécution. Ceux-ci incluent les cas suivants: onze pratiquants se sont vus refuser leur passeport; vingt-huit ont été interdits d'entrée en Chine et ont été de expulsés de force; vingt-huit ont été détenus de force après être entrés en Chine et plus tard ont été expulsés; vingt ont été illégalement arrêtés et détenus; quatre ont été condamnés à la prison ferme ou a des peines de travail forcé; dix-sept ont dû demander l'asile outre-mer. L'épouse d'un citoyen japonais est toujours en détention en Chine. Le nombre de cas de persécution directe est de plus de 170.
Des exemples ci-dessus, il est clair que le régime de Jiang a établi une liste noire des pratiquants de Falun Gong au Japon. La liste noire est employée pour interdire l'entrée des pratiquants de Falun Gong en Chine, afin de les empêcher de venir faire appel paisiblement au nom du Falun Gong. En même temps, des pratiquants chinois de Falun Gong au Japon sont à cause de cette liste devenus réfugiés; ils ont leur famille en Chine mais ils ne peuvent pas retourner à la maison; ils ont un pays mais ne peuvent pas y retourner. C'est une attaque dévastatrice contre un individu. Ces actions ont sévèrement violé la Convention des Nations Unies sur la Prévention et la Punition du Crime de Génocide (article II (b), « entraînant un sérieux tort moral et physique aux membres du groupe» et (c), « infligeant délibérément des conditions de vie calculées pour provoquer la destruction physique du groupe entièrement ou partiellement »).
La persécution des pratiquants de Falun Gong au Japon fournit l'évidence incontournable à l'appui du procès contre Jiang. En attendant, nous demandons à l'Organisation Mondiale pour l'Étude de la Persécution du Falun Gong de rechercher tous les départements, organismes et individus qui ont persécuté des pratiquants de Falun Gong au Japon et exposer entièrement la persécution contre des pratiquants de Falun Gong outre-mer.
Le 28 février 2003
Posté le: 2/28/2003
Article
original daté: 2/27/2003
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