(Minghui.org)
Déclaration ouverte : 15 février 2003
Les pratiquants de Falun Gong à Hong Kong regrettent profondément la décision de l'Administration Tung d'avoir légiféré l’Article 23 en dépit des fortes objections en provenance de divers groupes. Nous sommes de plus attristés par le manque total de sincérité et du sens des responsabilités de cette même Administration envers le peuple de Hong Kong et envers le bien-être de son territoire.
Pendant la soi-disante période de consultation, lorsqu’est venu le temps de traiter de certaines questions majeures, tels que les mécanismes de proscription et le pouvoir des politiques d’urgence, les autorités ont d’une part ignorer les inquiétudes légitimes qui leurs avaient été transmises et d’autre part elles ont exprimé, de façon désinvolte, quelques assurances verbales dans le seul but d’apaiser le mécontentement public. Le Secrétaire de la Sécurité a même ouvertement fait des remarques discriminatoires sur certains groupes d'habitants de Hong Kong, oubliant apparemment que ces gens faisaient aussi partie de la communauté que l'Administration est obligée de servir.
De plus, une déclaration émise par l'Association de Falun Dafa à Hong Kong, condamnant la législation de l'Article 23, a été étonnamment classifiée comme « non identifiée », ni pour ni contre, la législation. Un bon nombre d’autres groupes qui s’opposaient aussi à la législation ont reçu le même traitement dérangeant. Cela est déjà assez triste que l'Administration ne s’en fasse point pour les gens qu’il représente; c'est encore pire lorsque les autorités déforment de façon aussi désinvolte les opinions publiques.
Bien que l'Administration ait fait quelques concessions mineures, beaucoup d'observateurs ont notés que ces changements furent réalisés dans l'intention de diviser et d’éparpiller les gens qui s’opposent à la législation. La nature sinistre de cette législation reste inchangée, tout comme le projet de loi retient des provisions qui éventuellement détruiraient les règles de loi ainsi que «un pays, deux systèmes». Nous souhaitons réitérer que la promulgation de l’Article 23 est en soi-même mauvais. L'Article 23 fut ajouté au plan de la Loi Fondamentale sous la pression des autorités de Bejing, suite au Massacre de TianAnMen. Le but visé par cet article était le contrôle efficace de Hong Kong par le régime totalitaire du Continent au lieu de promouvoir la paix et l'harmonie authentique dans la nation.
Les provisions du projet de loi retiennent le mécanisme de proscription, lequel a été abondamment critiqué. Ce mécanisme, qui connecte Hong Kong à la Chine Continentale par sa définition de « Sécurité Nationale», va en opposition à ce que l’Article 23 prétend. Le mécanisme de proscription fournirait une avenue légale au Gouvernement du Continent pour étendre son contrôle sur Hong Kong contre les groupes qui déplaisent au régime. Ce mécanisme est tout comme fournir aux dirigeants répressifs du Continent une télécommande à distance –à la poussée d’un seul bouton, le régime pourrait éliminer ces groupes dissidents à volonté via le Gouvernement de SAR.
Selon le projet de loi, un des critères pour l'interdiction est que l'organisation de Hong Kong doit être « subordonnée» à l'organisation proscrite. Ceci permet essentiellement au Gouvernement de SAR de procéder à l’investigation d’un groupe - de la finance jusqu’au processus d’opération, même lorsque ce groupe local n'a enfreint aucune loi. L'administration actuelle a déjà assuré le contrôle étroit du groupe Falun Gong à Hong Kong, il y a de ça une année. Ce mécanisme de proscription rendrait la réalisation de ces investigations de nature harassante encore plus commode pour l'Administration.
De plus, lorsque un groupe local, agissant en accord avec la loi, fait face à une investigation publique en connexion avec «la sécurité nationale» sous le mécanisme de proscription, le public, par crainte, se restreindra naturellement de s’associer avec ce groupe. Même si ce groupe est éventuellement innocenter et que la proscription est ajournée, la liberté d'association est déjà détruite. Ceci serait aussi apparemment conforme à ce que le Secrétaire de la Sécurité a dit, il y a de ça une année, touchant la limitation de la croissance de Falun Gong à Hong Kong. En fait, cette tactique pourrait être utilisé pour limiter la croissance de tout groupe dissident en l’aliénant de la communauté.
Jiang Zemin, le dirigeant du régime répressif, a été poursuivi en justice outre-mer pour avoir commis un génocide contre les pratiquants de Falun Gong sur le Continent. La législation de l'Article 23 prépare le terrain pour l'extension de ce même génocide sur le territoire de Hong Kong. On espère ne jamais être témoin de ce que le Gouvernement de SAR de Hong Kong deviennent un complice à l’accomplissement de ce crime abominable.
Cependant, les provisions du projets de loi mentionnent qu’il sera remis au Secrétaire de la Sécurité le pouvoir de déterminer si cette proscription sera nécessaire et que le décret émis ouvertement par le régime du Continent serait considéré comme étant complet. L'Administration actuelle a démontré, à maintes reprises, son désir de plaire à Beijing et ce, même au désavantage du peuple de Hong Kong. Cette même Administration est celle qui a énoncé des remarques irresponsables et diffamatoire à propos de Falun Gong. C'est évident qu'une Administration si partiale ne peut émettre de jugements solides et indépendants concernant les questions qui implique le Continent.
Depuis la rétrocession, il y a eu une érosion continue et significative des libertés civiles à Hong Kong. Avec le temps, l'Administration se réserve à elle-même de plus en plus de pouvoirs décisionnels. D'autre part, l'introduction de la législation de l'Article 23 reflète aussi les années d'influence que la dictature de Beijing a réussie à émettre sur Hong Kong, à l‘aide de différents moyens. Si nous n’arrêtons pas résolument le Gouvernement de légiférer la loi perverse qu’est l'Article 23, l'influence de Bejing prendra complètement le dessus sur les règles de la loi de Hong Kong. Alors, la législation de l'Article 23 sera en effet le commencement de la fin pour Hong Kong comme société libre gouvernée par les règles de la loi.
C'est notre grande responsabilité historique qui est loin d’être mineure que de se tenir debout pour défendre nos droits humains innés et arrêter cette loi perverse pour qu’elle ne détruise Hong Kong.
Les Pratiquants de Falun Gong à Hong Kong
Enquêtes:
Sharon Xu 9263-4150
Sophie Xiao 9108-2057
Le Yee han de Hui 9879-9879
Le Pendu cheung de Kan 9876-3530
Traduit au Canada le 4 mars 2003
Catégorie: Falun Dafa Mondial
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Catégorie: Voix de la justice