Le Parti Communiste chinois cache la vérité sur la SARS ; le Ministre de la Santé et le Maire de Pékin jouent le rôle de boucs émissaires

(Minghui.org)

D’après une dépêche de l’AFP (Agence France Presse) Pékin le 20 avril, le Parti a fait amende honorable en reconnaissant qu’il y avait plusieurs centaines de cas de SARS à Pékin en plus de ce qu’il avait déjà annoncé auparavant. En même temps, le Gouvernement a annulé le week-end de congé du 1^er mai afin de limiter la contagion. Le Ministre de la Santé Zhang Wenkang et le Maire de Pékin, Meng Xuenong ont été démis de leurs fonctions au Parti.

A ce jour, le Parti reconnaît qu’à Pékin seulement il y a 346 cas de SARS, dont cinq étrangers ; 402 autres sont suspectés de l’avoir attrapée, et 18 en sont morts à ce jour. Auparavant, le Gouvernement avait prétendu qu’il y avait 44 cas à Pékin et que quatre personnes seulement en étaient mortes. Jusqu’au 18 avril, le taux de mortalité dans tout le pays était monté à 79 et on a confirmé que le nombre de cas de personnes infectées s’élevait à 1807. Aujourd’hui on a découvert sept autres cas à Pékin et le nombre total à Pékin s’élève maintenant à 346, il est de 1814 au niveau national.

Alors, est-ce que le Parti dit la vérité au reste du monde ?

Le 18 avril, en Chine un rapport intitulé « lettre d’un ami » disait: « On traite Pékin comme une région des plus infectées ! »  « Cette semaine, la semaine prochaine, et jusqu’au 1^er mai, Journée du Travail c’est la période du premier pic de contagion à Pékin. Veuillez garder cette information pour vous, et ne la répandez pas. Des nouvelles sont parvenues par les canaux de système de sécurité nationale, les systèmes de santé et les unités du Gouvernement central. Il est interdit de les faire circuler. Amis, n’oubliez pas de vous protéger.»

Ce rapport établit que « à l’heure actuelle, plus de 1000 personnes ont été placées en quarantaine à Pékin. La situation est très grave. Certains hôpitaux ont été complètement fermés afin de conduire des enquêtes à l'interne. De nombreuses personnes qui sont infectées continuent d’entrer à Pékin. Actuellement, les hôpitaux de tous les niveaux municipaux à Pékin ont presque atteint leur capacité maximale. Les hôpitaux de district ont établi des salles de quarantaine. Les patients sont de différentes origines sociales et la période d’incubation du virus semble être entre 2 et 16 jours. Les symptômes incluent la toux, la fièvre, des douleurs aux poumons, des difficultés à respirer…»

« La semaine prochaine, Pékin va entrer dans une période de recrudescence et atteindre un pic de contagion. Des patients malades de la SARS venus de la Mongolie Intérieure essaient d’aller à Pékin pour se faire soigner parce qu’ils ont entendu dire que les soins étaient gratuits à Pékin. Ceci a créé un malaise au sein des unités de sécurité nationale. La semaine prochaine et jusqu’au congé du 1^er mai, on prévoit que des milliers de personnes vont être placées en quarantaine. Actuellement, les hôpitaux de district ont établi des équipes ‘têtes brûlées’ et recourent à des mesures de mise en quarantaine.»

« Le taux de contamination du SARS est de 1 sur 10. La rapidité de sa propagation a surpris les unités nationales de santé et les autres agences gouvernementales. Actuellement, le virus continue de se propager à travers de nombreuses provinces. Parce que le virus touche différentes couches sociales à Pékin, le nombre de cas augmente très rapidement. La période d’incubation de la maladie est fixe. Il est donc recommandé d’éviter tout contact avec les autres autant que possible. D’après l’étude des maladies infectieuses, une augmentation de la SARS aura lieu la semaine prochaine ; d’après les estimations, le pic aura lieu à Pékin dans les deux ou trois mois à venir. De plus, en Chine, une grande partie de la population se déplace et le nombre de malades n’a pas cessé d’augmenter dans de nombreuses provinces. On a prédit que Pékin vivrait plusieurs pic de contamination.»

Le 21 avril 2003, le journal Apple Daily a publié un commentaire disant que « C’est certain, le papier ne peut pas éteindre le feu. De la même manière, cela ne servira à rien de cacher les chiffres réels sur la SARS simplement en ‘déplaçant les fantômes’ ! »

Dernièrement, de nombreux médias étrangers ont attaqué le Parti pour avoir caché la situation de la SARS et ont déclaré que les mensonges des dirigeants chinois « vont coûter au monde de nombreuses vies et de lourdes pertes économiques.»

Depuis que la pneumonie atypique (SARS) a commencé à se propager en Chine à la fin de l’année 2002, le Parti chinois au pouvoir a caché les faits et déclaré solennellement qu’il avait le contrôle total de la situation. Sous la pression de la communauté internationale, le Parti a choisi des boucs émissaires – le Ministre de la Santé et le Maire de Pékin, qui se sont montrés dévoués et ont gardé le secret comme le Parti le leur avait demandé.

Durant les quatre dernières années, l’ancien dirigeant chinois Jiang a lancé et promu le terrorisme d’Etat ; il a ordonné que les pratiquants de Falun Gong soient « tués sans pitié».  Beaucoup de pratiquants de Falun Gong ont été blessés et battus à mort ; leurs familles ont été déchirées et ils ont été forcés de quitter leur domicile ; les familles de centaines de pratiquants de Falun Gong, leurs proches, leurs amis, leurs collègues ont été impliqués dans la persécution et soumis à des lavages de cerveau. Le Parti essaie de cacher cela en prétendant que rien de tout cela n’a eu lieu. La nature inhumaine de cette persécution et les grandes pertes au niveau moral et économique qu’il a causées vont progressivement être révélées à la face du monde. Nous sommes convaincus que « le papier ne peut pas éteindre le feu ;»  la vérité sera bientôt révélée au reste du monde.

Traduit de l’anglais le 24 avril 2003,