06 mai 2003
PEKIN - L'Organisation Mondiale de la Santé dit mardi qu’elle n'a aucune façon de savoir encore si le SRAS a battu son record à Pékin, parmi les avertissements l'impact économique de l’épidémie pourrait surpasser celle de la crise financière asiatique.
« Il est trop tôt pour indiquer si l'épidémie a battu son record à Pékin, » a dit Alan Schnur, un virologue de l'OMS de Pékin surveillant la diffusion du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en Chine.
« Nous attendons les données supplémentaires pour voir ce qui va se produire vraiment à Pékin, » a dit Agence France-Presse.
Ses commentaires sont arrivés après qu'une tonalité rassurante ait été combiné dans des rapports de presse officiels avec une baisse largement annoncée de nouveaux cas au cours du week-end.
Pékin a rapporté 69 nouveaux cas du SRAS dimanche, le plus bas nombre depuis le 20 avril lorsque le maire a été congédié pour avoir dissimuler l'ampleur de la propagation du virus et la ville a prétendument commencé à rapporter la vraie situation.
Lundi les nombres ont fait un bond de 98, annulant les espoirs que l'épidémie avait fait une pointe.
Bien que le chiffre chutait encore mardi à 70 l'OMS est restée septique sur le fait que ceci signifie une fin de la crise.
« Ceci est encourageant, mais épidémiologiquement cela ne signifie rien et n'est pas suffisant pour faire un jugement sur la façon dont l'épidémie progresse, » dit mardi au sujet des nombres de le porte-parole de l'OMS Mangai Balasegaram.
Le nombre des victimes du SRAS dans tout le pays se tient maintenant à 214 après huit nouveaux décès mardi et le nombre total de cas est de 4.409 après que 138 cas aient été rapportés dans tout le pays dans les dernières 24 heures.
Quoique qu’une petite consolation pourrait être tirée des nombres, le renommé virologue Zhong Nanshan a indiqué au journal China Daily que le nombre de cas du SRAS à Pékin pourrait commencer à diminuer solidement vers la fin de la semaine prochaine.
Les résultats de Zhong ont été basés sur l’épidémie dans la province du sud de Guangdong, qui a éclaté en novembre et a fait une pointe dans le milieu de la fin février, « approximativement à quatre mois de sa découverte », dit l’article.
En attendant, un économiste principal chinois a averti dans la presse d'état que l'effet du SRAS sur l'économie de la Chine pourrait surpasser celle de la crise financière asiatique d’il y a six ans.
« L'impact négatif du SRAS sur l’économie chinoise et asiatique est tout aussi évident,» a dit Zhang Zhongliang, un chercheur du centre de surveillance économique de la Chine, principal de l’équipe de spécialistes.
« Et l'impact sur l'économie de la Chine provoquée par le SRAS pourrait être plus grand que celle de la crise financière asiatique de 1997,» déclare Zhang dans un morceau d'opinion rapporté par China Daily.
Zhang a indiqué que la régression des affaires de l'impact initial de 1997 sur l'économie de la Chine n'a pas été ressenti jusqu'à l'année suivante et qu’à bien des égards la crise du SRAS peut être semblable.
Mais, il a averti, ses effets durables pourraient par la suite être bien plus préjudiciables.
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