Tandis que Hong Kong est enveloppé dans la brume du SRAS et que les habitants de Hong Kong luttent pour arrêter sa propagation, le Gouvernement de Hong Kong a mis ses efforts sur l'article 23 de la Constitution, la législation proposée qui menace les droits de l'homme et la liberté. La plupart des fonctionnaires du Gouvernement et les membres du Conseil de législation ne sont pas disposés à mettre temporairement de côté la délibération de la législation de l'Article 23 afin de combattre le SRAS simultanément avec les citoyens de Hong Kong. Ignorant leurs responsabilités dans la crise du SRAS et de son danger pour la société, l'économie et le Gouvernement, ils ont étonnamment tenu une audition publique samedi passé. Une majorité des portes paroles de différents groupes a donné des discours fortement contre la législation de l'Article 23 et a contesté le motif du Gouvernement, questionnant le Gouvernement si on avait l’intention de prendre avantage du centre d'intérêt du public et de l'attention des médias sur le SRAS afin de passer la législation à la hâte et avec moins de résistance et moins s’inquiéter des voix. Quelques portes paroles ont encore affirmé que si la législation de l'Article 23 passait elle détruirait en fin de compte les droits de l'homme à Hong Kong, son régime de loi et la politique « d'un pays, deux systèmes, » et que le tort futur  pour les gens serait beaucoup plus mauvais que le SRAS.

Le Gouvernement de Hong Kong considère le peuple comme son ennemi

Le Front Civil pour les Droits Humains (FCDH) formé par 43 organisations non gouvernementales fait remarqué à l'audition publique que, sous l'appel et les inquiétudes de presque 200.000 citoyens qui ont donnés leurs signatures et 60.000 citoyens qui ont défilés dans la rue contre la législation de l'article 23, cependant, le Gouvernement ne prête aucune attention à la volonté du peuple et pousse toujours avec force pour faire passer la législation. FCDH s’interroge que le Gouvernement considère le peuple comme son ennemi et dénonce fortement l'acte du Gouvernement.

La législation est plus nocive que le SRAS

FCDH a encore déclaré qu'on sait que la propagation du SRAS a apporté beaucoup de dommages à Hong Kong. Une leçon significative apprise de la crise est que si la liberté d'information et de médias n'a aucun système légal pour l'assurer, le droit du peuple de savoir la vérité serait affaiblie et la conséquence pourrait être désastreuse. Par conséquent, FCDH a réclamé des citoyens de Hong Kong de prêter une attention particulière au développement de la législation de l'Article 23, parce que s'il passait il serait plus nocif que le SRAS à la longue.

Ce n'est pas pour la sûreté de la nation et la paix du peuple

Les pratiquants de Falun Gong de Hong Kong ont précisé l'intention du Gouvernement central qui était derrière la législation de l'Article 23 et manœuvrant la situation. Le principe fondamental de la législation de l'Article 23 est erroné. L'Article 23 est obligé d’être ajouté dans la Constitution par l'autorité du Gouvernement central après le massacre de Tiananmen le 4 juin 1989 à Pékin. On ne le prévoit pas pour protéger la sûreté de la nation et la paix du peuple mais pour maintenir la validité du Gouvernement central totalitaire.

Ils ont dit que le dispositif dans le projet de loi à pouvoir proscrire les organisations locales qui pourraient être reliés aux organisations illégales dans le continent au nom de la sécurité d'état ont amené beaucoup de critique et est en fait au delà du domaine de l'Article 23. Le mécanisme donnera une prétendue base légale pour le Gouvernement autocratique du Continent de la Chine pour « légalement » persécuter tous les groupes à Hong Kong qu'il ne veut pas. Le Gouvernement autocratique le jouera comme un contrôle à distance pour diriger le Gouvernement de la région administrative spéciale de Hong Kong et pour essayer de supprimer tous les groupes avec différentes opinions.

Les pratiquants de Falun Gong croyant que si les habitants de Hong Kong n'empêchent pas fortement le Gouvernement local de faire une vicieuse loi telle que l'Article 23, le mode dominateur du Gouvernement autocratique du Continent remplacera le mode de régler selon les règles à Hong Kong. Par conséquent, le passage de la législation de l'Article 23 deviendra le commencement du déclin des droits de l'homme et de régler selon les règles  à Hong Kong.

Les pratiquants de Falun Gong ont également mentionné que l'ancien Président chinois Jiang Zemin est poursuivi outre-mer pour génocide et crimes contre l'humanité. L'Article 23 de Hong Kong est la prolongation du crime de génocide et des crimes contre l'humanité du régime de Jiang. Les pratiquants de Falun Gong ne souhaiteraient jamais que le Gouvernement de la Région Administrative Spéciale devienne un complice de ce crime honteux.

Les définitions dans le projet de loi sont obscures

Le Groupe de la Jeunesse de l'Alliance de Hong Kong et la Filiale d'Amnistie Internationale de Hong Kong ont donné les avis suivants. Le triste projet de loi semble être pour la sûreté de la région et du peuple, mais elle inclut des contenus ambigus qui laissent beaucoup de lacunes pour le Gouvernement de la région administrative spéciale pour pouvoir la manœuvrer en maintenant sa puissance et en persécutant les droits de l'homme, tels que forcer les médias à l’auto-examen et utiliser la loi et la police comme outils à des fins politiques.

La liberté d'information est utile à la santé des gens

The Voice of Freedom (NDT : Journal « La Voix de la Liberté ») de Hong Kong a cru que la liberté de parole et la publication de la vérité sont utiles pour maintenir la santé des gens. L’actuelle crise du SRAS est la combinaison des désastres normaux et synthétiques. Puisque les fonctionnaires locaux de la province de Guangdong ont empêché des personnes de connaître la situation épidémique de la fin de la dernière année jusqu'au début de cette année, les personnes locales n'ont pas su l'empêcher, provoquant ainsi que la maladie s’étende à tout le pays et par delà le monde entier.

The Voice of Freedom a également mentionné que le Gouvernement de Hong Kong et les marionnettes politiques du Gouvernement de Pékin forcent le passage de l'Article 23. Ce n’est pas pour la sûreté de la région mais pour la sûreté de ces autorités (simplement les fonctionnaires locaux), de sorte qu'ils puissent éviter d'être soumis à inspection et critiquée par le peuple.

Le 04 mai 2003